LE MENSONGE ET LE MENTIR VRAI...

Le théâtre m’intéresse. Jeune enseignant et étudiant (parce qu’on pouvait déjà dans les années 70, être étudiant et salarié) j’ai fait du théâtre dans le cadre universitaire. J’ai passionnément aimé le théâtre de Brecht et un metteur en scène turc exilé dont je ne me souviens plus le nom (ma vieillesse deviendrait-elle un naufrage ?), que l’on rencontrait  à Paris dans les années 73-75 (*).

Dans ces années-là, j’ai fréquenté le TNP, la Cartoucherie, le TEP, etc. J’ai vu jouer, de Paris à Nancy (époque où Jack Lang organisait le festival mondial de théâtre amateur), « L’opéra de quat’ sous », « Sainte Jeanne des abattoirs », «Le cercle de craie caucasien », « Maître Puntilla et son valet Matti », « Têtes rondes et têtes pointues », « La vie de Galilée », « Antigone »….

Hier (ou peut-être est-ce avant-hier ?), j’ai écouté sur France-Inter la conversation entre Laure Adler et Bernard Sobel. Bernard Sobel, né en 1935 (dit Wikipédia, mais d’autres situent sa naissance en 1936 !), a fait des études et obtenu une licence d’allemand. Il a connu Bertolt Brecht et Hélène Weigel au Berliner Ensemble, puis a été l’assistant de Jean Vilar. Il a également contribué à la création de l’Université Populaire des Hauts de Seine. C’est également un réalisateur de télévision et on lui doit de nombreuses traductions. Ce qui m’intéresse chez lui c’est l’homme de théâtre et l’intellectuel communiste. Mais c’est surtout un homme… humain avant tout, qui réfléchit (à tous les sens du terme) sur notre histoire/préhistoire humaine et sur le mensonge. La discussion avec Laure Adler portait sur le mensonge et « l’air du temps », à l’occasion de la présentation de sa plus récente mise en scène de « La pierre » de Marius Von Mayenburg, au théâtre de la Colline et au Théâtre du nord…

Il se trouve que j’ai eu la surprise de voir que sur son blog, Danielle Bleitrach a fait paraître un article du plus grand intérêt et que je recommande. En voici les coordonnées :

http://socio13.wordpress.com/2010/01/29/la-pierre-de-marius-von-mayenburg/

(*) si quelqu’un peut raviver ma mémoire, c’est avec plaisir que je lui devrais plus de lumière sur certains de mes meilleurs souvenirs.

NOSE DE CHAMPAGNE