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LE PIGEON BLEU
16 juillet 2011

Sortir de l'Euro ???

Grèce, Portugal, demain peut-être l'Italie... La crise des dettes souveraines menace la stabilité de la zone euro et fait la monnaie unique un enjeu de la prochaine élection présidentielle. Libération.fr donne la parole à des économistes partagés sur l'avenir de l'euro.

Premier entretien: un partisan de la sortie de l'euro, Jacques Nikonoff, professeur associé à l'Université Paris VIII, porte-parole du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), ex-président d'Attac et auteur de Sortons de l'euro!.

Pourquoi faudrait-il, selon vous, sortir de l'euro?

Parce qu'aucune politique de gauche n'est possible avec l'euro. Par exemple, sans être responsable du chômage, de la précarité et de la pression sur les salaires, l'euro a aggravé ces phénomènes et empêche de les résoudre. L'euro est surévalué, il est trop cher. Donc il réduit nos exportations, accélère les délocalisations, encourage les importations, fait pression sur les salaires. De plus, il a été conçu comme une monnaie de réserve concurrente du dollar pour attirer les capitaux; la BCE a donc mené une politique de taux d'intérêt élevés qui a dissuadé l'emprunt et bloqué la croissance.

Enfin, la monnaie unique entraîne une politique monétaire unique pour des pays aux situations économiques très différentes: certains ont besoin de taux d'intérêt forts, d'autres faibles. Des pays comme l'Allemagne ont des conceptions monétaires héritées de leur histoire, qui interdisent aux banques centrales de prêter à l'État.

Quel serait le scénario d'une sortie de l'euro?

D'abord, il faut la victoire électorale d'un rassemblement qui comprenne que la sortie de l'euro est la condition pour résoudre le problème de l'emploi, des salaires et de la protection sociale. Le soir même de son élection, le nouveau président de la République devra annoncer qu'il convoquera un référendum le jour des législatives. Il posera la question: «Acceptez-vous que la France se retire de l'Union européenne, conformément à l'article 49A du Traité de Lisbonne?». Avec pour conséquence la sortie de l'euro et la suppression du titre 15 de notre Constitution qui a intégré le traité de Lisbonne malgré le résultat négatif du référendum de 2005 !

Ensuite?

Ensuite les choses vont très vite: le nouveau président annonce la réquisition de la Banque de France, des banques et des compagnies d'assurance, le contrôle des mouvements de capitaux et des changes, la dévaluation du franc qui devient non convertible, l'annulation des plans d'austérité, la hausse du SMIC et des allocations chômage, l'échelle mobile des salaires et des prix, la fermeture provisoire de la Bourse et celle, définitive, du marché obligataire. Pour financer l'Etat, il impose aux banques et aux compagnies d'assurance l'achat régulier de bons du Trésor, et à la Banque de France de lui prêter sans intérêt.

C'est Noël...

C'est la solution! A la Libération, comment finance-t-on la reconstruction? Par la création monétaire qui permet de redémarrer très vite l'activité économique. Ce n'est pas de la magie, c'est de l'histoire économique.

Pourquoi ne pas plaider d'abord pour une réforme de la gouvernance de l'euro, qui permette aux Etats de décider eux-mêmes de la politique à suivre?

C'est impossible. La Banque centrale européenne est indépendante, elle ne peut pas être gérée par les États. De plus, les traités disent que la concurrence doit être libre et non faussée. Or, une politique économique implique justement de changer les conditions de la concurrence. Enfin, il faudrait l'accord unanime des 27 pays membres pour changer le traité de Lisbonne, ce qui n'est pas envisageable à court terme.

Les partisans de l'euro prédisent une explosion de la dette en cas de sortie. Que répondez-vous?

Partout, il faut faire défaut sur la dette, c'est à dire arrêter de rembourser les spéculateurs. La dette vient des politiques néolibérales qui ont encouragé la spéculation. A partir de 1973, une loi a interdit à la Banque de France de prêter à l'Etat sans intérêts. C'est à partir de cette époque que la dette a commencé à s'accumuler. Dubaï il y a deux ans, l'Argentine en 2002, ont fait défaut sur leur dette, avec succès. C'est un non-problème.

La dévaluation du franc nouveau n'aboutirait-elle pas à une guerre des dévaluations en Europe?

Ce n'est pas un argument sérieux, car si les autres pays restent dans l'euro, ils ne pourront dévaluer! En France, il y a eu dix-sept dévaluations au XXe siècle. Certaines ont réussi, d'autres non. La démarche que je propose n'est pas agressive. Au contraire, la France devra négocier des accords bilatéraux sur la base de la Charte de la Havane, conçue au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui préconise un commerce fondé sur l'équilibre de la balance des paiements. En sortira un nouvel ordre commercial qui rejette le libre-échange et favorise la coopération. Les pays qui ne signeront pas ces accords visant à la construction de ce nouvel internationalisme se verront exposés, c'est vrai, à des mesures protectionnistes.

Si le nouveau franc est dévalué, il faudra payer beaucoup plus cher pour certains produits importés, comme le pétrole?

C'est un sujet tout à fait réel, d'autant que les importations d'énergie représentent les deux tiers du déficit français. Il faudra mettre en place un fonds de stabilisation des prix du pétrole. Nous sommes actuellement obligés d'avoir quatre-vingt-dix jours de réserves stratégiques. Portons ce stock à un an. Pour l'alimenter, pourquoi ne pas explorer des partenariats avec un producteur comme le Venezuela, avec qui on pourrait payer en échange de services et non de dollars, par exemple? Par ailleurs la taxe sur les produits pétroliers (TIPP) doit être ajustable pour lisser les prix à la pompe.

Quelle différences entre ce plan et celui que propose le Front national?

Elles sont très simples: pour le FN, la sortie de l'euro est un but en soi à vocation de racolage électoral sans aucune chance de succès, alors que pour moi il ne s'agit que d'un moyen de résoudre les problèmes du pays. Ensuite, cette sortie doit s'inscrire dans une visée universaliste, pas nationaliste, pour aller vers un nouvel ordre commercial international fondé sur la solidarité et la coopération et non sur la confrontation. La sortie «groupée» de l'euro proposée par le FN est illusoire, car les pays qui sortiront le feront chacun à leur rythme. Enfin, Marine Le Pen propose de négocier pendant six à huit mois: pendant ce temps, la France sera livrée au pillage des marchés financiers.

Il semble peu probable que le vainqueur de 2012 soit un anti-euro...

On ne sortira pas de l'euro en 2012 sous cette forme. Mais il est clair que tout ceci va exploser. On ne sait juste pas quand, ni comment.

in : Liberation.

 

qu'en pensent les pigeons ??

 

cloclo

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Commentaires
N
La dette, ou un 1914 postmoderniste…<br /> <br /> 19/07/2011 <br /> <br /> Nous sommes friands d’images et de symboles. Cela nous aide à comprendre les choses, ou bien, plus généralement, à croire qu’on les comprend. Ainsi, l’attaque 9/11 fut-elle aussitôt labellisée comme un “nouveau Pearl Harbor”. L’image était glorieuse, puisqu’on sait que Pearl Harbor était une infamie de l’Autre, du méchant («December 7, 1941—a date which will live in infamy», selon FDR devant le Congrès), dont le terme fut la victoire du bon côté. Dans l’esprit simple des psychologies américanistes, 1914 est beaucoup moins glorieux, puisqu’en général représenté comme la sottise, l’aveuglement, la barbarie, des Européens as a whole. <br /> <br /> …Pourtant, Martin Walker, un des grands éditorialistes de l’agence UPI, emploie cette image de “1914” notamment pour la grande bataille en cours, non entre le président Obama et le Congrès, mais entre le président Obama et la majorité républicaine de la Chambre des Représentants. (Walker parle aussi de la question des dettes en Europe, mais c’est le cas US qui nous attache essentiellement.) Cela est publié le 18 juillet 2011, sur UPI. Walker éclate de fureur. <br /> <br /> «This is how it must have felt in late July 1914 as Europe careened blindly into a war that would shatter its wealth and its culture and nobody knew how to stop it. <br /> »The world we have known since the end World War II, of ever-broadening economic prosperity, is poised for implosion. The global economy has proved over the past three years to be a resilient beast but even it cannot survive the simultaneous collapse of Europe and the United States, its two dominant components. <br /> »We are two weeks away from an American default on the world's greatest, most liquid and essentially most stable source of the debt and credit that fuel the economy of the whole planet. And yet the prospect of default has gone from unthinkable to unlikely to possible and is now teetering on the brink of the probable. […] <br /> »As in 1914, there is nothing inevitable about this gruesome double stagger to disaster. Economic conditions have not brought us to this pass. This is a political crisis, brought on by obstinacy, ignorance and dogma. The ignorance defies belief. We all saw what happened when Lehman Brothers collapsed in September 2008. A U.S. default would be like that, only a hundred times worse, triggering cascades of defaults and bankruptcies as the credit default markets unwound. Interest rates would soar worldwide. A new Great Depression would follow. […] <br /> »The dogma is extraordinary. Those Republican congressmen and their Tea Party chorus who say that a U.S. default is needed to tame the beast of Big Government are terrifyingly sure of themselves, even though their leaders know the risks. “I don't think anybody in the world really believes that the United States is going to default on our debt,” Speaker of the House John Boehner, R-Ohio, said on Fox News last week. “But given what is going up in Europe, something could spook the market, missing Aug. 2 could spook the market and you could have a real catastrophe.” <br /> »There is no shortage of reasonable solutions. The “grand bargain” that Boehner and U.S. President Barack Obama have discussed, which would secure $4 trillion in cuts over the coming decade, is one. The proposal of the Debt Commission, led by former U.S. Sen. Alan Simpson, R-Wyo., and Erskine Bowles, White House chief of staff under President Bill Clinton, is another. As Bowles told the National Governors' Association last week: “We can't grow our way out of this. We could have decades of double-digit growth and not grow our way out of this enormous debt problem. We can't tax our way out. The reality is we've got to do exactly what you all do every day as governors. We've got to cut spending or increase revenues or do some combination of that.” <br /> »The obstinacy on display defies belief. Politics is about compromise and building consensus but the current U.S. Congress spurns such qualities as weakness.» <br /> <br /> Restent, pour conclure, l’habituel petit jeu mauvaise nouvelle-bonne nouvelle. Walker ne manque pas à la tradition, en l’assortissant d’un avertissement concernant des troubles possibles en cas de catastrophe. «The good news is that unlike July 1914 armies and battle fleets aren't being mobilized. The bad news is that if the double collapse of dollar and euro takes place, the armies would be needed to maintain some kind of order at home. But that would only work if the governments can continue to pay and feed the troops.» <br /> <br /> Voilà donc la description du champ de bataille. On pourrait être conduit à la décrire, pour Washington D.C., dans les termes habituels d’un affrontement entre deux pouvoirs institutionnalisés (la présidence et le Congrès, surtout lorsqu’ils coïncident avec une opposition entre les deux partis). Mais on l’a dit, ce n’est en aucun cas le président versus le Congrès, et lorsqu’on dit qu’il s’agit du président versus la majorité républicaine de la Chambre, on n’a dit encore qu’une terne moitié de la vérité. La situation de la “majorité républicaine” est loin d’être homogène. Le 15 juillet 2011, McClatchy Newspapers avait une analyse, sur son site, qui détaille la véritable situation de cette “majorité républicaine”. <br /> <br /> «There are two types of Republicans in the House of Representatives: the no-compromise bloc of die-hard conservatives, and the old guard who think that getting 80 percent of what they want is a pretty good deal. The two sides rarely clash in public, but the schism is clear. <br /> »“I'm a conservative. I'm also an institutionalist. I want to see this place work,” said Rep. Dan Lungren, R-Calif., who first came to Congress as a staff member in 1969. But freshman Rep. Allen West, R-Fla., wants bold action now. “I've never been worried about being blamed for stuff as long as I stick to my principles,” he said. “I didn't come here to kick the can 10 years down the road.”» <br /> <br /> Cette division du parti républicain s’établit avec une forte minorité de “nouveaux” députés, intransigeants, élus en 2010 avec le soutien plus ou moins assuré de Tea Party, qui sont au moins au nombre de 87. Le reste des 240 républicains forment un bloc plus ouvert au compromis (avec les démocrates), mais avec des variables et donc présentant un front moins uni que “les 87”. Ces deux groupes sont informellement représentés dans les négociations avec Obama, respectivement par le chef de la majorité republicaine Eric Cantor, mais aussi membre “des 87” , et par le Speaker Boehner qui représente, lui, la fraction majoritaire mais moins cohésive des élus plus anciens. RAW Story résume cet aspect très singulier dans une analyse du 17 juillet 2011 : <br /> «The two sides have their avatars in Speaker of the House John Boehner (R-Ohio) and House Majority Leader Eric Cantor (R-Virginia). Boehner has been in the House since the early 90's and wants to see a deal go through and has shown a willingness to compromise with Democrats and the president. Cantor, however, has been an obstreperous presence during budget negotiations, showing a hot-headed style and an unwillingness to budge on taxes or other ideological issues. Some analysts see the division as a line between those House members elected before 1994 and those after.» <br /> <br /> Ainsi, la situation washingtonienne, avec le cas républicain, ne concerne pas vraiment une question de majorité numérique qu’il s’agit de rassembler une fois qu’un compromis a été atteint après un semblant d’affrontement pour faire monter les enchères et alors que nul ne doute qu’il devra y avoir nécessairement un compromis. Comme dit le député Lungren, un vieux de la vieille : “Je veux que ce truc [Washington, le Système] marche” («I'm a conservative. I'm also an institutionalist. I want to see this place work»). C’est une image d’un temps qui n’existe plus. La situation de Washington D.C. et des rapports entre le Congrès et le président n’est plus une simple question comptable, d’arithmétique politique (nombre de sièges, etc.) et d’arithmétique des avantages et des privilèges, comme cela le fut jusqu’ici, étant entendu, comme cela l’était également, que tout le monde respectait les règles du jeu parce que tout le monde jouait le même jeu. <br /> <br /> Cela ne veut rien dire quant à l’issue de cette affaire de la dette washingtonienne. Les éructations tragiques de Walker font partie des habituelles dramatisations que les commentateurs-Système affectionnent, pour mieux vous dire après que, finalement, le système marche et que les USA sont un sacré pays. Cela n’a plus guère d’actualité. Non plus que les nouvelles selon lesquelles une majorité d’Américains jugent le jeu républicain irresponsable (sondages), parce que là aussi il s’agit de jugements d’un autre temps. “Les 87”, et éventuellement d’autres avec eux parce que cette sorte de position extrémiste et tranchée parvient souvent à attirer les mous inconsistants à la recherche de références, se fichent bien de l’opinion “des Américains” telle qu’elle leur est rapportée par des sondages dont on soupçonne parfois qu’ils arrangent bien le Système. Ce qui compte, c’est ce qui se dit chez leurs électeurs, dans leurs Etats, dans les réseaux Tea Party, sur les sites et blog Internet, dans leurs messageries, etc. Eux, contrairement à Lungren, ne sont pas des “institutionnalistes”, et il leur importe peu de savoir si Washington marche ou pas ; leur psychologie, sur d’importants domaines, est d’ores et déjà sécessionniste. <br /> <br /> Ainsi, peut-être, sans doute, qui sait, un accord sera-t-il trouvé in extremis comme d’habitude, ou peut-être pas, – rendez-vous le 2 août. (De toutes les façons, “les 87” ne peuvent pas bloquer la Chambre, si un accord était dégagé entre Obama et les républicains modérés, ceux-ci décidant de rompre avec leur minorité activiste sur cette question.) Mais en aucun cas, les fractures qui ne cessent d’apparaître hors des lignes des deux grands partis, avec des alliances inattendues (comme pour la question libyenne, également), ne seront réduites, parce qu’elles sont par essence élusives et ne dépendent plus du jeu habituel du Système. L’accord ou non sur la dette n’est en rien un aboutissement, – soit une sauvegarde in extremis, soit un désaccord soi disant catastrophique. C’est une étape de plus dans le processus de fractionnement chaotique, de dissolution du système washingtonien qui est en train de s’opérer, et il en sortira une rancœur encore plus grande, des fractures encore plus affirmées, des promesses encore plus sérieuses de nouveaux affrontements, un désordre encore plus élargi. L’enjeu n’est pas tant financier, budgétaire, etc., que systémique et politique à la fois, et surtout psychologique. Il ne s’agit pas d’une crise budgétaire, d’une crise financière, etc., tous ces modèles qu’on connaît bien et à propos desquels on garde prête l’usage d’un certain nombre de lieux communs. Là aussi, comme dans nombre d’autres domaines, nous sommes déjà largement entrées dans un terra incognita, où la raison type-Système, la meilleure alliée objective du Système, y compris la raison des arrangements entre compères, n’a plus sa place. <br /> <br /> Mis en ligne le 19 juillet 2011 à 15H41, sur [G]DE-DEFENSA.ORG<br /> [/G]
N
... (je ne vise personne) c'est juste un jeu de mollet !<br /> <br /> Il y a dans l'HD (N°270 du 13 au 20/07/2011) de cette semaine un débat justement très intéressant et très dense entre Jacques NIKONOFF (du M'PEP) et Denus DURAND (SG de la CGT-Finances et économiste du PCF) dans les pages 40 à 43).<br /> <br /> Je ne saurais trop vous recommander cette lecture.<br /> <br /> NOSE
N
... il faut démocratiser les institutions européennes et en particulier (et non pas exclusivement) la BCE.<br /> <br /> Je vous adresse par mail le programme du FDG.<br /> <br /> NOSE
N
Car pour moi, le débat n'est pas strictement monétaire.<br /> <br /> Il faut se demander à quoi sert la monnaie. Ce peut être un instrument d'échange ou alors un instrument de renforcement de l'exploitation du peuple travailleur...<br /> <br /> Alors sortir de l'Euro pour aller où ? Vers un repliement sur quoi ? Le franc ? Mais le franc, en son temps n'a-t-il pas servi à asservir les salariés à la domination du capital ?<br /> <br /> Pourtant, un euro au service du peuple ce serait vachement bien: plus besoin de passer par les bureaux de change d'un pays à l'autre, et de verser commissions sonnantes et trébuchantes aux banquiers et autres agences rapiates, etc.<br /> <br /> La liberté de circulation autant pour les gens (et les peuples) que pour les marchandises...<br /> <br /> C'est plutôt au programme du FDG sur ces questions que j'ai envie de me référer, dans cette optique, qu'au programme (récupérable) de Nikonoff et autres sur la sortie de l'€uro... D'ailleurs, les USA veulent-ils sortir de l'€uro ? Ont-ils besoin de çà pour régler leur dette ?<br /> <br /> Je vous laisse réfléchir là-dessus... et je vais voir ce que disent mes chats Marcel, Marco, Carlo et Fanfan de la rencontre entre BHO et ce grand intellectuel qu'est le délaye lama.<br /> <br /> NOSE
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