PHOQUES JE VOUS DISE !
D’où vient le Pigeon Bleu ?
Du souvenir d’une sacrée bande de copains qu’on formait avec Michel, Nono (un autre Nono qui, a 30 ans passés, arrivant en retard au cours de physio-biologie déposait un billet d’excuse « de ses parents » à la prof), Claude, Cathy, etc. Ils m’avaient désigné « secrétaire » du « Pigeon Bleu ». C’était un groupe « auto-dérisionniste » qui nous réunissait, à la fac de Villetaneuse. Nous étions alors étudiants (Formation continue) en psycho à l’Université de Paris-Nord, dans les années 1974 et 1975. Notre fac était présidée par l’excellent Monsieur JOZEFOWICZ. Nous avions déposé une liste « d’Union de la Gauche » au Conseil d’Administration, pour rire, et… nous avions été élus ! Il avait fallu assumer cette responsabilité. Cela m’a bien servi par la suite, puisque j’ai été durant 25 ans élu au CE, puis CA de mon collège, dont les 5 dernières années avec 100% des sièges dans la catégorie « personnels d’enseignement et d’éducation » !
Notre Directrice de département (Inspectrice de l’Education Nationale) s’appelait Carrey et notre professeur de psycho-génétique (Directeur d’étude) Ménard. Ils participaient tous deux à l’encadrement de nos activités. Chaque jour, nous commencions les cours par le chant du groupe : « Ménard et Carrey, Ah les bonnes pâtes ! » sur l’air de la pub… Dans les activités de TP qu’on avait mis en place, on faisait du Théâtre amateur (et on avait écumé les théâtres parisiens de tous genres, du TNP au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine) et on avait monté des spectacles qu’on avait joué à Sannois, à Barentin, à Grandville, à Boulogne à des publics scolaires… Par exemple, j’étais Merdaille, dans « les Guerres Pricroccholines » de Rabelais… Comprenez que, quand la hyène-taupe parle de communication, elle me fait bien rire !
Notre groupe s’est décousu au fur et à mesure des années… Moi j’ai fait mon service militaire et là j’ai fait connaissance avec la sécurité militaire qui m’a « foutu dedans » pour avoir découpé dans l’Huma, et laissé traîner dans mon armoire, des articles sur la Révolution des Œillets au Portugal et sur le MFA… J’étais responsable de comité de soldats. Mais c’est une autre histoire, qui vaut 8 dents et un certain nombre d’ecchymoses au 1er mai 1976 !
Puis je suis devenu papa, etc., etc.
Toujours est-il que les copains de ce 1er Pigeon Bleu, nous nous sommes perdus de vue. Pourtant, il est resté dans mon cœur comme une belle école de solidarité.
En hommage à ce 1er Pigeon Bleu, et du fait de la qualité de notre groupe, je n’ai pas pu résister !
Gloire aux « Pigeons Bleus » !
Et à boire !
NOSE DE CHAMPAGNE.