joyeuses fêtes !
Nous gardons tous cette candeur
De croire en un futur meilleur
Qu’il soit court et momentané
Ou plus constant sur la durée
Qui voient tout horizon bouché
Aux optimistes invétérés
Même parfois désemparés
De ceux qui s’accrochent à l’espoir
A ceux qui broient toujours du noir
Reste toujours une étincelle
Pour ranimer une hirondelle
Qui nous ramène un coin de ciel
Où la lumière se révèle
Il est de ces moments de trêve
Où l’on s’autorise des rêves
Pour éloigner les pesanteurs
Pour exorciser bien des peurs
Se griser de petits bonheurs
Qui apaiseront nos frayeurs
Ces jours où l’on parle de fêtes
Pour étourdir nos lourdes têtes
Trouver à l’orée de l’hiver
De quoi rendre les matins clairs
Pour moins songer à la misère
Non pas d’être ainsi plus légère
Peut-être juste moins présente
Egalement moins oppressante
Quand les lumières de la ville
Rendent d’autant plus difficiles
La froideur de la solitude
Le vide de la lassitude
Alors se multiplient les vœux
Pour rendre nos yeux lumineux
Nos sourires plus chaleureux
Et tous nos gestes moins frileux
Puissent-ils réchauffer des cœurs
Offrir une once de bonheur
A ceux qui n’ont pour toute adresse
Que les allées de la détresse
Ainsi qu’à ceux qui nous entourent
Et donnent sens à nos amours
Pedro DA NOBREGA