Meilleurs voeux à toutes et tous pour 2008
Bonjour à toutes et tous en cette nouvelle année
tout juste de retour de voyage j'ai d'abord essayé de mettre à jour ma boîte, car El Compañero Esteban semblait préoccupé avec mon adresse et il a fallu que je fasse du ménage
j'en ai profité pour essayer de suivre toutes les péripéties de ceratins débats virtuels et techniques mais je ne suis pas sûr d'en avoir saisi toute l'essence!
quoi qu'il en soit, je continue à dépositer toute ma confiance en votre sagesse collective et en l'expertise technique collégiale
à propos Pingouin j'ai eu l'occasion de gouter ce vin chilien dont tu m'avais parlé ( Undurriaga cépage carmeneres si je me souviens bien ) et je confirme que cela donne un bien agréable breuvage !
sinon je vous transmets donc mes meilleurs voeux de luttes et de conquêtes, à ma façon, avec le texte qui suit :
Oui je nourris toujours l’espoir De nouveaux lendemains qui chantent De matins rieurs qui enchantent Je veux encore au ciel bleu croire Comme pressentant la nuit noire L’a écrit une grande voix Gardant de nos jours tout l’éclat Qui illumine nos mémoires J’en ai connu de ces ténèbres Le quotidien suintant de peur Les bouches tues par la terreur Avec ses cortèges funèbres C’est pourquoi je n’ai que mépris Pour les sarcasmes de roquets Aboyant comme des valets Leurs panégyriques rassis A la sainte loi du profit Pour transformer ces expressions En repoussoirs tout juste bons A ranger dans les vieilleries Et si je reste inébranlable Je suis aussi en proie au doute Cherchant comme d’autres la route D’un monde à tous plus équitable Ce sont là des rêves de fous Diront ces sinistres badernes Gonflés de suffisance terne Vomissant qui reste debout Car il faut qu’elle les effraie Cette indomptable volonté Qui en fait toujours se lever Des rebelles à leur société Pour qu’ils persistent à calomnier Ceux qui refusent d’accepter Leur jungle sans moindre pitié Où les plus faibles sont broyés Je revendique ma folie Cette utopie toujours plus digne Que leur médiocrité insigne Et leur veule flagornerie Je persisterais à rêver De jours où les peaux sont de pêche Où les sourires sont de mèches Se moquant de tous les laquais Où les oiseaux sont lumineux Leurs chants de joyeux babillages Pour les plus enivrants voyages Portés par des ailes de feu Pedro