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LE PIGEON BLEU
23 avril 2008

BONJOURS MA HARGNE, SALUT MA COLERE, ET MON COURROUX COUCOU !!!

SHADOK_3 L'actualité de ces dernières semaines nous incite à plonger dans un océan de réflexions, l'océan Atlantique étant encore trop frais et le Pacifique trop loin... je dirais même qu'il s'éloigne !

Comment mieux faire qu'en recourant au "Amanuel de savoir vivre à l'usage des rustres et des malpolis" écrit par Pierre Desproges et qui doit être le missel secret de notre hétoïnomane Estébanesque ?

Je vous livre donc les considérations toujours actuelles sur le cas de l'intellectuel selon Desproges. Vous verrez que ça vous rappellera certaines fréquentations...

"...Comme l'échelle de monsieur Richter ou le thermomètre de monsieur Centigrade, l'intelligence de l'homme peut se situer à plusieurs degrés. Au degré le plus haut se situe l'intellectuel qui est un être d'exception: "intellectuel" vient du latin "intel", qui veut dire "tout le monde" et "ectuelus", qui veut dire "je ne suis pas". Donc: "intellectuel" signifie littéralement "je ne suis pas comme tout le monde".

En effet, l'intellectuel est un être d'exception qui passe son temps à penser et à réfléchir à la place des autres.

Comment reconnaître un intellectuel ? Extérieurement, l'intellectuel porte une salopette avec des bretelles quand il va manger une salade au crabe à la Coupole [à la Ciotat]. À première vue, on pourrait penser que l'intellectuel s'habille ainsi pour se moquer des ouvriers. C'est faux; généralement, il n'a jamais vu d'ouvrier d'assez près pour savoir comment il s'habille. Au reste, comme disait Bagnol et Fargeon: "On ne doit pas juger les gens sur leur mine. L'habit ne fait pas le moine. Soulevez la soutane du pape, vous serez surpris."

Bien qu'il n'ait jamais vu d'ouvrier (il n'y en a pratiquement pas à la Coupole), l'intellectuel écrit des choses pleines d'idées généreuses et de substantifs abscons sur la condition ouvrière, puis il résout la crise au San Salvador dans un article pour un journal de cadres, puis il s'interroge sur les responsabilités de l'Occident dans la malnutrition du Tiers-Monde, puis il reprend une deuxième salade au crabe, puis il va revoir pour la septième fois  la Veuve joyeuse de Lubitsch dans la version anglophone, parce que le travail du second assistant machino lui semble plus fouillé que dans la version francophone où, d'autre part, Maurice Chevalier s'exprime en français, langue extrêmement vulgaire. (pour un intellectuel, une langue vulgaire, c'est une langue qu'on comprend).

Au plus bas degré de l'intelligence, il y a l'imbécile, c'est à dire tout le monde, c'est à dire vous et moi. Surtout vous. Moi, je ne peux pas être vraiment un imbécile, car je suis un être différent. C'est marqué dans mon journal: "Après chaque rasage, utilisez BRUT de Mèmène, l'after-shave au céleri rave. Vous serez un être différent."

Nous sommes ainsi des milliers en France à être des êtres différents. Il ne faut pas nous confondre avec les imbéciles qu'on reconnaît aisément: les imbéciles ne se mettent rien sur la figure après chaque rasage, et, d'autre part, leur chemise est mojs blanche que la chemise de mon mari. Mais il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires."

... qu'on enverra en Afghanistan, c'est de là, actuellement, qu'on approche le plus du Tibet !

Bon, restons-en là pour l'instant: il faut que j'enlève le CD de Mendelssohn sur lequel j'écoutais le "chant du gondolier vénitien, opus 30 N°6", et maintenant je vais mettre "Un Ballo in Maschera" de Verdi.

À très bientôt donc, pour les derniers commentaires éclairés d'Estéban notre visonnaire !

NOSE DE CHAMPAGNE

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Commentaires
E
[G]Je n'ai rien compris de cet exposé.[/G]<br /> <br /> [G]Il faut reconnaître qu'il est du plus haut niveau [/G][G]sur l'échelle de l'intellect.[/G]<br /> <br /> [G]Il doit y avoir un degré encore plus bas dans [/G][G]l'imbécilité, qui permet aux degrés supérieurs[/G] [G]d'en fixer la limite et je crois [/G][G]être en dessous du trait arbitrairement tracé [/G][G]par certains mandarins hautements [/G][G]qualifiés.[/G]<br /> <br /> [G]Attention les ami(e)s, les courges ont aussi une [/G][G]grande circonférence pour un goût un peu [/G][G]fade...[/G][Ange]
N
... entre autres, j'ai voulu écrire érotoïnomane en pensant à notre Estéban si boulversifiant... que j'en ai été bouleversifié rien que de penser à lui !<br /> <br /> La preuve, c'est que quand j'écris çà, c'est aussi à lui que vous pensez !<br /> <br /> De plus, ce n'est pas le "Amanuel" mais le manuel... C'est d'avoir pensé à Amanuel Benitez El Corps d'Obèse qui m'a fait me tromper...<br /> <br /> Et comme disait Raymond Devos, "La Ciotat, c'est çà" !<br /> <br /> NOSE
J
[I]J'ignore s'il aurait apprécié ou non les hommages qui lui sont rendus à l'occasion du vingtième anniversaire de sa disparition. <br /> L'initiative de France Inter nous a permis de le retrouver. J'ai pu revoir et réentendre une de ses célèbres plaidoiries. j'ai posté des messages à cette occasion. [/I]<br /> <br /> http://michel13blog.canalblog.com/archives/2008/04/17/8851545.html<br /> <br /> "Et quant au mois de mars...." chacun a pu vérifier qu'il n'a pu passer l'hiver<br /> "Etonnant non"
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