Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE PIGEON BLEU
7 novembre 2008

pour avoir un élement du débat !

Ca suffit comme ça !


Le résultat du vote au parti socialiste est connu. Les trois motions issues de la majorité sortante du Parti arrivent en tête. Elles obtiennent 80% des suffrages. Et la motion de Ségolène Royal l’emporte avec sa proposition d’alliance au centre. Ainsi, les orientations qui dominent la social-démocratie européenne l’ont emporté alors qu’elles conduisent partout à l’échec. Elles avalisent l’Europe du traité de Lisbonne, les alliances changeantes, l’abstention face à la droite, et refusent de mettre en cause le capitalisme. Ce résultat est sans ambiguïté. Le score respectable de la gauche du parti n’y change rien malheureusement.

Pour nous, ça suffit comme ça !

Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quels que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !

Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin dune autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. Ainsi que nous la montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d’engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d’un nouveau parti de gauche et nous appelons à la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes. Nous savons qu’une énergie immense dans notre peuple est disponible pour le changement. Il faut aller de l’avant.


Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne
Marc Dolez, député du Nord

Publicité
Commentaires
P
Communiqué de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne et Marc Dolez, député du Nord<br /> <br /> Création du « Parti de Gauche »<br /> <br /> A peine quelques jours après notre départ du Parti socialiste, nous nous réjouissons du mouvement de soutien qui s’exprime envers notre démarche, aussi bien depuis les rangs socialistes que l’ensemble de la gauche. En à peine 3 jours, nous avons déjà enregistré plus de 3 000 soutiens sur le modeste site www.casuffitcommeca.fr que nous avions ouvert vendredi 7 novembre.<br /> Ces soutiens montrent l’immense énergie disponible dans notre pays pour changer la gauche, affronter la droite et ouvrir une alternative au capitalisme de notre époque. C’est pourquoi nous annonçons la [G]fondation du « Parti de Gauche »[/G] avec tous ceux qui partagent ces orientations.<br /> D’ores et déjà [G]Claude Debons[/G], cheville ouvrière des collectifs contre la Constitution européenne participe à notre démarche. [G]Eric Coquerel[/G] est également en train de la rejoindre avec ses amis du MARS - Gauche républicaine. Ce n’est qu’un début. D’autres noms seront annoncés dans les jours qui viennent.<br /> Nous voulons que le « Parti de Gauche » soit un [G]parti unitaire à gauche[/G]. Nous voulons en faire [G]un trait d’union au service de la constitution d’un front de forces de gauche pour les élections européennes[/G], sur une ligne claire de refus du Traité de Lisbonne et de construction d’une autre Europe. Dans ce but nous avons d’ores et déjà demandé à rencontrer notamment le PCF et le NPA.<br /> Nous voulons aussi que le « Parti de Gauche » soit un [G]parti gouvernemental [/G]capable, avec d’autres, d’entraîner la société au service d’un projet majoritaire pour changer la vie du plus grand nombre dans notre pays. Le « Parti de Gauche » sera enfin un [G]parti résolument républicain[/G], défendant sans concession la souveraineté du peuple, la laïcité des institutions et de la société et l’intérêt général contre le productivisme face à la crise écologique.<br /> Nous avons dit que nous mettions nos pas dans ceux [G]d’Oskar Lafontaine[/G]. Ce dernier sera présent lors du lancement du « Parti de Gauche ». Nous serons heureux de l’accueillir le [G]samedi 29 novembre lors du meeting de lancement du Parti de Gauche en région parisienne[/G].<br /> <br /> Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne<br /> Marc Dolez, député du Nord<br /> Le 12 novembre 2008<br /> <br /> [G]Un site internet www.lepartidegauche.fr sera ouvert dans la journée[/G]<br /> <br /> NB : les mots en gras sont conformes à ceux du message que j'ai reçu.
C
Une lettre de Nicolas Marchand donnant un éclairage sur la création du nouveau parti de Mélanchon..... <br /> Comme quoi la politique et les hasards ca n'existe pas ...<br /> Ce n'est poas Méluche qui est en cause qu'il s'assure de soutien c'est logique<br /> Aux communistes de juger ds cette période de congrés l'attitude de certains qui se disent dirigeants de leur parti....<br /> <br /> <br /> cricri<br /> <br /> <br /> [I]Selon l’Huma de ce matin <br /> “ni dans la résolution adoptée par la direction du PCF ni auprès de Jean-Luc Mélenchon, il ne saurait être question d’un quelconque projet de regroupement dans un nouveau parti”.<br /> <br /> <br /> A toutes fins utiles, voici quelques rappels concernant les objectifs politiques de Jean-Luc Mélenchon, précisés, l’an dernier, par lui-même, ainsi qu’un rappel de propos de P.Cohen-Seat concernant un front électoral comme transition éventuelle vers un nouveau parti :<br /> <br /> <br /> Jean-Luc Mélenchon - PRS (l’Humanité -14/6/07):<br /> <br /> <br /> « Pour ma part, je crois que la formule et la méthode de construction de ce nouveau parti (le Links Parteï) peuvent nous donner une indication sur ce que nous avons nous-mêmes à faire. J’y vois une des issues possibles de la crise de la gauche en France. C’est celle que je privilégie à cette heure. J’observe de la part des communistes français une volonté de dépassement des formes politiques anciennes, tout en ayant le souci de protéger leur identité…La question du divorce commence à être posée. Elle n’est toutefois pas tranchée. D’ailleurs à l’heure actuelle il n’existe pas d’alternative. Les communistes n’ont pas encore fait ouvertement le choix de la construction d’une force nouvelle. Leur choix sera tout à fait décisif. Un projet alternatif doit avoir trois caractéristiques : être républicain, de gauche et gouvernemental. »<br /> <br /> <br /> Dans le compte-rendu d’un débat entre Jean-Luc Mélanchon et Michel Laurent document diffusé lors de la réunion du Conseil National des 22 et 23 juin 2007, on pouvait lire:<br /> <br /> <br /> Jean-Luc Mélanchon<br /> <br /> <br /> : “…concernant le besoin de recréer la gauche, il prend appui sur le processus ayant conduit à la formation du Linkspartei. Ni absorption, ni dissolution, mais plutôt la création d’un front, de lieux permettant à la fois identité et unité et le démarrage d’un processus. Il insiste sur le besoin d’un parti, dans la mesure où des structures comme des collectifs ou réseaux ne suffisent pas pour affronter les forces adverses et créer un espace structuré, et fait de droits, de pouvoirs pour les adhérents. Réinventer la gauche, c’est pour Jean-Luc Mélanchon le dépassement de formes anciennes, un processus de fabrication en commun d’un objet nouveau.”<br /> <br /> <br /> Michel Laurent:<br /> <br /> <br /> “…les partis ne sont pas une forme dépassée. Mais pour une force de transformation, la rénovation est à l’ordre du jour. Le PCF a besoin d’un congrès extraordinaire, pour travailler sur son projet, pour voir s’il y a la possibilité d’un nouveau type d’organisation, pour reconstruire la volonté d’un travail commun avec d’autres forces, sur des bases nouvelles. Quant à la question de la création d’une nouvelle force politique, elle n’est pas taboue. Le PCF doit discuter à l’occasion de la préparation de son congrès extraordinaire. Ce congrès véritablement exceptionnel doit permette aux communistes de construire leurs décisions à partir des discussions avec d’autres, en connaissance de ce que d’autres pensent possible et souhaitent réaliser. Les communistes donnent des signes d’être prêts à construire du neuf si quelque chose de mieux qu’un PCF amélioré se présente comme possibilité réelle. Différentes étapes sont envisagées, avec les congrès en 2007 et 2008 dont la première pourrait déboucher sur « un programme de travail commun » à engager avec d’autres, sans raccourci, pour élaborer un projet qui permette de gouverner pour changer, pour réfléchir à l’outil, le parti, qui peut porter de tels objectifs, et pour voir avec qui il serait possible de la construire.”<br /> <br /> <br /> Jean-Luc Mélenchon précisait dans « La gauche d’après » (septembre 2007):<br /> <br /> <br /> « Dores et déjà, Marie‐George Buffet a mis plusieurs hypothèses sur la table. Parmi celles‐ci figure la constitution dun « Die Linke à la française ». De leur côté, plusieurs sensibilités de lautre gauche impliquées dans la démarche des collectifs unitaires antilibéraux se posent aussi la question dune nouvelle construction politique. Des débats ont également lieu au sein de la LCR. Partout le besoin dune force nouvelle à gauche fait son chemin dans les têtes.<br /> LA GAUCHE A BESOIN DUNE FORCE NOUVELLE<br /> …La réinvention de la gauche commence avec la constitution dune force politique nouvelle se donnant comme objectif la résolution de la crise de nos sociétés provoquée par la mondialisation libérale à travers la conquête démocratique du pouvoir grâce à la conviction du plus grand nombre.<br /> …La rénovation de la gauche aujourd’hui revendiquée par tous ne peut se mener dans le huis‐clos des organisations existantes. Elle appelle le dépassement des partis qui constituent aujourdhui la gauche et des frontières qui la divisent depuis près dun siècle…<br /> <br /> <br /> A la tribune du Congrès constitutif de Die Linke à Berlin, <br /> Gregor Gysi, lun des principaux fondateurs de ce parti et co‐président avec Oskar Lafontaine de son groupe parlementaire, sest interrogé ainsi : « Qui sommes‐nous ? ». Puis il répondit, se tournant vers le slogan de son<br /> nouveau parti « Die Linke. »,<br /> <br /> <br /> « nous sommes la gauche, point. »… Dès le premier jour dexistence du nouveau parti, celui‐ci fonctionnait déjà comme un lieu de synthèse, de fabrication dune culture commune…Si la volonté de travailler au dépassement des frontières qui divisent la gauche depuis près dun siècle doit conduire à rechercher prioritairement la synthèse entre les traditions communiste, socialiste et trotskyste, celle‐ci doit se donner comme objectif dentraîner la gauche toute entière…<br /> <br /> <br /> …Concernant les caractéristiques politiques de la « force nouvelle », <br /> <br /> <br /> JL Mélenchon définit <br /> <br /> <br /> « quatre impératif:<br /> Premièrement elle devra être une force de gauche…<br /> Deuxièmement, la force nouvelle devra se donner comme objectif la reconquête dune hégémonie culturelle face à lidéologie dominante du capitalisme de notre époque en menant le combat des idées autour dun projet politique républicain.<br /> Troisièmement, la force nouvelle devra avoir une vocation majoritaire et gouvernementale.<br /> Quatrièmement, la force nouvelle sera unitaire. Elle sera par elle‐même un facteur de regroupement de la gauche des ruptures aujourdhui dispersée. Mais elle contribuera aussi à lunion des gauches, toutes les gauches, rien que les gauches. »<br /> <br /> <br /> Concernant le PCF, sa stratégie et les élections européennes, je rappelle ces propos de Patrice Cohen-Seat sur les “fronts” (Huma-21 juin 2008):<br /> <br /> <br /> “on ne décrète pas de la vie et de la mort des organisations politiques de l’extérieur. Il faut partir de ce qui existe, de la diversité de nos cultures politiques, avec l’ambition de construire quelque chose. Pourquoi ne pas construire ensemble un front? La construction d’un tel front peut être une étape avant d’aller plus loin. » (Et ce front, précisait-il, « pourquoi pas lors des élections européennes? Et pourquoi pas un front à l’échelle de l’Europe?)<br /> <br /> <br /> <br /> [G]Tout cela appelle l’intervention et le rassemblement des communistes pour des décisions de Congrès bien claires, mettant tout le texte en cohérence avec le choix de l’existence du PCF, de son autonomie et de sa transformation novatrice, à l’opposé par exemple d’une grande initiative consistant à l’ouvrir “à d’autres cultures politiques”. Et, aussi, une nouvelle direction vraiment en phase avec ce choix et non plus dominée par le doute sur la nécessité de l’existence du PCF.[/G]<br /> <br /> <br /> Fraternellement,<br /> <br /> <br /> Nicolas Marchand[/I]
P
Pour Bové en tout cas, ça m'étonnerait beaucoup et je pense même qu'il ne vaudrait mieux pas mais puisque le but est de regrouper le non de gauche au TCE et de passer devant le PS, c'est une évidence que tu vas trouver Debons et Coquerel. Je ne vois pas bien comment faire autrement. Mais ce n'est pas fini...
R
Debons,Coquerel, allez n'aller pas critiquer, voici de retour "les antilibéraux", comme au moment de la présidentielle, ha! mon dieu il nous manque Autin,Bové, Braouzec, c'est vrai quelques uns se sont déja reclassés du coté vert modem...Et on voudrait nous faire croire que c'est du neuf...!<br /> <br /> Roger[Héééhooo]
P
Communiqué de presse du Mars-Gauche Républicaine<br /> <br /> LE MARS-GAUCHE REPUBLICAINE DECIDE DE S'ASSOCIER<br /> A LA FONDATION DU NOUVEAU PARTI DE LA GAUCHE<br /> <br /> Dès vendredi 7 novembre, date de l’annonce par Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez de leur sortie du Parti Socialiste et de leur volonté de créer une nouvelle force politique, le MARS-Gauche Républicaine a indiqué sa satisfaction et décidé d’ engager une consultation dans ses rangs afin de discuter de la nouvelle situation politique ainsi créée. C’est ce que nous avons fait aussitôt.<br /> <br /> Les premiers éléments du débat interne font apparaître d’emblée la forte volonté de nos militants de s’associer de manière pleine et entière au processus de fondation du nouveau parti de la gauche. On ne s'en étonnera pas puisque, non seulement nous partageons beaucoup des convictions républicaines de ces deux responsables politiques, mais qu'il y a longtemps que nous conditionnons les chances de créer en France un nouveau parti de la gauche de transformation à vocation majoritaire à la sortie de courants significatifs du PS. Le MARS-Gauche Républicaine réunira donc ses adhérents le 29 novembre prochain au matin et leur soumettra de manière formelle la question de la participation à la création du nouveau parti de la gauche ce qui nous permettra d’annoncer publiquement notre décision lors du meeting de lancement prévu l'après-midi.<br /> <br /> Cependant, compte tenu des urgences de la situation, nous estimons qu'il est de la responsabilité de ceux qui comme nous aspirent à la réussite de ce processus à en renforcer dès maintenant la dynamique. Devant la tonalité unanime des premières réactions des membres du MARS-Gauche Républicaine, son bureau national a donc décidé de s'associer dès à présent, nationalement et localement, au processus de fondation d'un nouveau parti engagé par Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez, leurs courants PRS et Forces Militantes, ainsi que des camarades comme Claude Debons avec qui nous partageons nombre de combats et de convictions. Cette association nous permettra également de joindre nos efforts pour constituer un front de la gauche de transformation aux Européennes pour lequel nous militons depuis longtemps. Nous appelons tous ceux, adhérents ou pas de notre mouvement mais qui partagent les mêmes convictions républicaines et sociales, à ne pas rater cette chance historique et à faire de même.<br /> <br /> Paris le 12 novembre
Publicité
Derniers commentaires
Publicité