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LE PIGEON BLEU
3 janvier 2009

Solidarité de classe

SOLIDARITE DE CLASSE

Je mets en ligne ce texte venant du site de UJFP (union des juif français pour la paix)

Ce qui semble indispensable pour remettre les pendules a l'heure

A l'heure justement ou dans une certaine "gauche" (il n'est qu'a lire les posts dans B.ou dans qq autres sites qui se disent plus a gauche que moi tu meurs pour s'en convaincre) A l'heure donc ou certains se mélangent les pédales et ou le conflit israélo palestinien fait renaitre chez eux des relents d'antisémitisme.

Oubliant ainsi le combat du parti communistes israéliens et des forces de paix israélienne et soit dit en passant oubliant dans l'analyse du conflit toute vision de classe et toute grille marxiste d'analyse.

Perdant de vue que c'est la bourgeoisie israélienne qui est au pouvoir et y défend ses intérêts de classe ainsi que ceux du capitalisme mondialisé.

certes les repères sont brouillés

Tout est fait pour confessionaliser le conflit et rendre illisible a l'échelle de la planète les enjeux de classe qui ce jouent là

la crise sévit en Israël de manière forte et créer les conditions de l'union sacré derrière l'armé israélienne est un des but de la manœuvres pour permettre au capital israélien de survivre et de continué a exploiter les salariés de ce pays.

Et au delà le gouvernement israélien est l'échelon avancé de l'impérialisme états uniens au moyen orient

Mais cela ne peut amener ceux qui se prétendent communistes à se tromper d'adversaire,le peuple israélien dans sa diversité n'est en rien le gouvernement de ce pays tout comme le peuple états uniens ces peuples sont qu'on le veuillent ou non les victimes aussi du capital et non les décideurs de l'agression israélienne soutenue par le gouvernement état unien.

N'oublions jamais que des communistes français de qq origine qu'ils furent face aux peloton d'exécution ne se trompèrent pas d'adversaire et leur dernier cri fut de hurler VIVE LE PARTI COMMUNISTES ALLEMAND.

Alors oui sans faille nous devons lutter contre l'agression innommable du peuple palestinien et de dénoncer de toutes nos force le Guernica qui se déroule a Gaza mais d'une même voix et avec la même force les forces de progrès se doivent de soutenir dans leur difficile lutte les progressistes les communistes et les forces de paix israélienne

C'est cela la solidarité de classe

Christian Forgeot

6 interminables journées de 24 heures pour les Palestiniens de la Bande de Gaza.

Mireille Fanon-Mendes France
Fondation Frantz Fanon
Membre du Bureau national de l'UJFP

6 jours sans répit à ramasser les quelques 400 personnes assassinées par l'armée d'occupation, à mener les 2 000 blessés dans les hôpitaux ou dispensaires, à courir après les médicaments de première nécessité pour que ces blessés ne s'ajoutent pas à la déjà trop longue liste des morts.

6 jours pour les survivants à tenter de trouver un endroit qui ne risque pas d'être bombardé par les F16 et les Apaches qui envahissent le ciel. 'Gaza has become a collection of isolated areas, where people are trapped in their homes for fear of being out on the streets. And, as it turns out, even homes are not safe. There is nowhere safe in Gaza.' ainsi que le souligne Jaber Wishah du Palestinian Centre for Human Rights, basé à Gaza City.

6 jours de mobilisation spontanée dans de nombreux pays, du Sud au Nord.

6 jours où la communauté internationale montre une fois encore son incurie et autorise, par son silence et son incapacité à prendre la seule résolution nécessaire qui justifierait le rôle du Conseil de sécurité de l'ONU, la violation par l'Etat d'Israël de ses obligations au regard du droit humanitaire et plus précisément de la 4e Convention de Genève de 1949 qui assure protection aux personnes civiles en temps de guerre, signée par ce même Etat.

6 jours pendant lesquels la France, membre du Conseil de sécurité, ne trouve rien de mieux à faire que de demander à l'Etat attaquant une trêve de 48 heures pour acheminer de l'aide humanitaire. Certes, il faut de l'aide mais ce besoin est, ne l'oublions jamais, le résultat de l'occupation militaire illégale, réprouvée par de nombreuses résolutions de l'ONU, que subit depuis 60 ans le peuple palestinien. La France, dans ce cas présent, aurait été bien inspirée de respecter ses obligations au regard du droit international en proposant au Conseil de sécurité une résolution pour la condamnation de l'invasion israélienne en territoires palestiniens occupés.

Les enfants, les femmes et les hommes vivant dans la Bande de Gaza méritent mieux qu'une trêve de 48 heures. Ils méritent le droit à la vie, le droit de vivre libres, libérés de l'occupation militaire et restitués dans l'ensemble de leurs droits civils et politiques mais aussi économiques, sociaux et culturels.

6 jours à entendre de nombreux medias affirmer que l'Etat d'Israël a le droit de se défendre ou mieux de s'autodéfendre pour reprendre les termes de GW Bush. Nouveau concept introduit visant à faire bouger les lignes, déjà si fragiles et si souvent agressées, du droit international et à imposer dans les esprits de tout un chacun que l'auto defense est non seulement légitime mais en congruence avec les normes impératives du droit international dont le respect et l'effectivité sont plus que jamais nécessaires pour assurer la régulation des rapports de force dans les relations internationales. En tronquant la réalité, parce vue à travers un prisme eurocentré ou occidentalisé, de nombreux medias font retourner leurs auditeurs vers l'âge de pierre et GW. Bush entraine le monde vers un état sauvage renouvelé à la lumière du libéralisme imposé par le modèle capitaliste. Il y a tout à craindre de ces errements irresponsables et de ces affirmations mensongères. La Charte des Nations unies, quant à elle, article 51, mentionne le droit naturel à la légitime défense et non à l'autodéfense.

6 jours au cours desquels il a fallu entendre Ehoud Barak –ministre de la défense- déclarer qu'avec cette attaque il y avait aussi le but de ramener Gaza des décennies en arrière. N'est ce pas sans rappeler la fameuse menace de Dan Haloutz, chef d’Etat Major, qui voulait faire revenir le Liban de 20 ans en arrière, dès le début de la guerre de l'été 2006?

Ce qui est sûr et commun avec la guerre de 2006 au Liban c'est que l'Etat d'Israël commet, depuis 60 ans dans les territoires palestiniens occupés, crimes de guerre sur crimes de guerre et cela en toute impunité puisque la communauté internationale ne répond pas à ses obligations, réaffirmées par la Cour pénale internationale dans l'avis donné à propos de la construction illégale du mur de la honte. Pourtant, c'est très clair, les Etats, qui sont hautes parties contractantes à la 4e Convention de Genève, ont non seulement l'obligation de respecter le droit international relatif aux droits humains ainsi que le droit humanitaire applicables erga omnes mais aussi de les faire respecter. Tous ces Etats sont loin du compte.

Des faits, rien que les faits

Le statut de Rome définit le crime de guerre ainsi –ne seront retenues que les précisions concernant les bombardements meurtriers sur Gaza.

a) Les infractions graves aux Conventions de Genève du 12 août 1949, à savoir l'un quelconque des actes ci-après lorsqu'ils visent des personnes ou des biens protégés par les dispositions des Conventions de Genève :
iv) La destruction (…), non justifiée par des nécessités militaires et exécutée sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire

Les destructions occasionnées par les attaques militaires israéliennes sur l'ensemble du territoire de la Bande de Gaza sont causées par des opérations militaires menées, par air, terre et a partir de la mer, à grande échelle. Ces attaques répétées ont détruit des immeubles d'habitations, des maisons, des ateliers, des commerces, de très nombreux véhicules, des entrepôts, des cafés, des garages

b) Les autres violations graves des lois et coutumes applicables aux conflits armés internationaux dans le cadre établi du droit international, à savoir, l'un quelconque des actes ci-après :
i) Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que telle ou contre des civils qui ne participent pas directement aux hostilités

Parmi les victimes, des enfants, des femmes, des hommes. La grande majorité d'entre eux ne sont pas des combattants, entre autres, un prêtre, un imam, un médecin, une infirmière et un avocat….La plupart des corps ont été retrouvés totalement disloqués par la violence du bombardement

ii) Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des biens de caractère civil, c'est-à-dire des biens qui ne sont pas des objectifs militaires
- des bâtiments gouvernementaux,
- les locaux de la compagnie du téléphone Jawal,
- des commissariats de police,
- un club de sport,
- le bureau d'information lié aux Comités de la Résistance Populaire,
- l'immeuble du département du contrôle agricole, des centres d'entrainement des services de sécurité,
- le poste de la police navale,
- le centre de police Arafat,
- le centre principal de la sécurité intérieure de al-Saraya,
- l'immeuble de la télévision al-Aqsa,
- plusieurs places du centre ville ou de villages,
- la prison située en plein centre de Gaza City
- les réserves de gaz, ce qui entraîne la fermeture des centrales produisant de l'électricité.

iii) Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre le personnel, les installations, le matériel, les unités ou les véhicules employés dans le cadre d'une mission d'aide humanitaire ou de maintien de la paix conformément à la Charte des Nations Unies, pour autant qu'ils aient droit à la protection que le droit international des conflits armés garantit aux civils et aux biens de caractère civil ;

iv) Le fait de diriger intentionnellement une attaque en sachant qu'elle causera incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles, des dommages aux biens de caractère civil ou des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel qui seraient manifestement excessifs par rapport à l'ensemble de l'avantage militaire concret et direct attendu ;

- Des raids de bangs soniques ont eu lieu, causant des traumatismes et une atmosphère de panique parmi les habitants de Gaza;
- l'usage de Smart Bombs GBU 39 à l'Uranium appauvri,
- les attentats ciblés, entre autres celui perpétré jeudi 1r janvier contre un des principaux chefs du Hamas, Nizar Rayan, dans le nord de la bande de Gaza.

L'outrecuidance israélienne va jusqu'à prévenir Monsieur Rayan que l'armée a l'intention de le tuer et pour que cela soit "propre", il lui est conseillé d'éloigner de la maison la vingtaine de personnes présentes. 15 d'entre elles mourront. Ce meurtre « en direct » a été commis avec le soutien juridique du conseiller juridique du gouvernement, Benahem Mazouz.

Il y a aussi celui du mardi 30 décembre, lors du bombardement de l'ensemble des ministères du mouvement islamiste, l'armée israélienne a blessé au passage 22 habitants.

Autant de mesures destinées à semer la terreur parmi la population et visant à appliquer une stratégie systématique de punition collective et de terrorisme. Les responsables israéliens savent pertinemment que ces opérations vont causer des dommages excessifs, la mort de civils et provoquer des blessures à une partie de la population civile tout comme des dommages étendus, durables et graves à l'environnement naturel qui seront manifestement excessifs par rapport aux avantages militaires concrets et directs attendus.

v) Le fait d'attaquer ou de bombarder, par quelque moyen que ce soit, des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires ;

ix) Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des bâtiments consacrés à la religion, à l'enseignement, à l'art, à la science ou à l'action caritative, des monuments historiques, des hôpitaux et des lieux où des malades ou des blessés sont rassemblés, à condition qu'ils ne soient pas des objectifs militaires
- des mosquées,
- l'Université Islamique de Gaza (IUG),
- certaines écoles qui pourtant jouissent de la protection du droit international humanitaire, protection consacrée par le protocole additionnel, articles 52 et 57-. et même en cas de doute, elles ne peuvent être prises pour cibles militaires comme le dispose le même Protocole à l’article 52.3.

Il est hors de doute que les écoles ne peuvent, en aucun cas, être considérées comme des objectifs militaires car les attaquer ne peut procurer aux combattants israéliens des avantages militaires.
- les bureaux de l'association des prisonniers Wa'ed,
- les bureaux du Secours islamiste

xii) Le fait de déclarer qu'il ne sera pas fait de quartier

(la déclaration de Ehud Barak mais aussi celle de Tzipi Livni)

xxiv) Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre les bâtiments, le matériel, les unités et les moyens de transport sanitaires, et le personnel utilisant, conformément au droit international, les signes distinctifs prévus par les Conventions de Genève

xxv) Le fait d'affamer délibérément des civils comme méthode de guerre, en les privant de biens indispensables à leur survie, y compris en empêchant intentionnellement l'envoi des secours prévus par les Conventions de Genève

Un million et demi de Gazaouis vit sous blocus israélien depuis juin 2007. Les différents appels de certains Etats mais aussi ceux de la société civile sont restés lettre morte. Seule une centaine de camions a reçu l'autorisation de passer depuis le 29 décembre. Les habitants de la Bande de Gaza manquent de tout, alimentation, objets de première nécessité, mais aussi de carburant, de gaz et d'électricité. Les hôpitaux sont dans l'incapacité d'assurer les soins nécessaires aux blessés et aux malades faute de matériel.

Crimes de guerre au Liban en 2006, crimes de guerre dans les territoires palestiniens occupés depuis 60 ans

Comme les attaques militaires israéliennes au Liban, celles sur Gaza se placent aussi dans le contexte d’une politique systématique et délibérée de destruction massive des biens civils ainsi que dans celui d’une politique qui a, volontairement, ignoré les obligations que lui imposent le droit international général et le droit humanitaire.
Les opérations militaires israéliennes, dans le contexte des déclarations et des prises de position publiques du premier Ministre, du ministre des Affaires étrangères et du Chef d’Etat major suggèrent une volonté explicite d’attaquer de manière systématique la population civile, peu importe le nombre de morts.

Tous ces actes sont considérés comme constitutifs de crimes internationaux et visés par les Articles 7 et 8 du Statut de la Cour, à savoir des actes de violation graves du droit international, notamment le bombardement et la destruction.

Toutes les informations mentionnées renvoient au travail de terrain fait par le Centre palestinien des droits de l'homme de Gaza et sont autant d'infractions commises contre des personnes civiles protégées en temps de guerre aux termes des dispositions de la 4e Convention de Genève. Faisant cela, l'Etat israélien viole les lois ou coutumes de la guerre, y compris celles reconnues par l'Article 3 de la Quatrième Convention de Genève du 12 août 1949, disposition qui a acquis le statut de règle du droit coutumier.

Lutter contre l'impunité, une obligation

En créant la Cour Pénale Internationale, les Etats membres, reflétant largement l’intérêt général de l’humanité, ont mis en place un mécanisme institutionnel judiciaire et juridique dont le but déclaré est de traduire en justice les personnes responsables de violations graves du droit international humanitaire, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crime de génocide, de façon à décourager la perpétration de futures violations, à contribuer au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales et au respect du droit et des valeurs humaines et à garantir que les responsables de tels crimes internationaux ne jouiraient plus d’aucune impunité.

En ce sens, les Etats considèrent, dans le Préambule du Statut, que « ….les crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale ne sauraient rester impunis et que leur répression doit être effectivement assurée par des mesures prises dans le cadre national et par le renforcement de la coopération internationale…. » se montrant déterminés « …à mettre un terme à l'impunité des auteurs de ces crimes et à concourir ainsi à la prévention de nouveaux crimes… ».

Ainsi dans le Jugement Stakic, la Chambre de première instance du Tribunal International pour l’Ex Yougoslavie a pertinemment déclaré:
« dans le cadre de la lutte contre les crimes internationaux, la dissuasion constitue une tentative d’intégrer ou de réintégrer dans la société des personnes qui se croyaient hors de portée du droit international pénal. Ces personnes doivent être avisées qu’à moins de respecter les normes universelles fondamentales du droit pénal, elles s’exposent non seulement à des poursuites, mais aussi à des sanctions de la part des tribunaux internationaux ». (Le Procureur c/ Milomir Stakic, 31 juillet 2003, 902)

Si les responsables israéliens continuent à jouir de l’impunité, ce fait pourrait être interprété comme un message à d’autres responsables, non pas aux fins de décourager la perpétration de futures violations du droit international humanitaire, mais plutôt comme incitatif à le faire, car il suffirait que les responsables soient les nationaux d’un Etat tiers pour que l’ensemble des dispositions du Statut de Rome deviennent ineffectives.

Si ces violations graves des normes impératives de droit international et si les crimes internationaux commis par les autorités israéliennes restent impunis, c’est tout le système de protection des droits humains qui sera radicalement détruit et discrédité. Si ces crimes qui ébranlent la conscience humaine et la conscience de la communauté internationale sont impunis, les victimes n’auront d’autre choix que d’assister à «une parodie du droit» et à l’impuissance structurel de la Cour Pénale Internationale. Dès lors, il y a urgence.

2 janvier 09

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Commentaires
R
[S][G]Nicolas Sarkozy en tournée au Proche-Orient : Ce qu’il doit dire et proposer[/G][/S]<br /> <br /> [I] <br /> [I]Par : Bureau de presse<br /> Mis en ligne : 5 janvier [/I][/I]<br /> <br /> La France doit exiger l’arrêt immédiat de l’offensive terrestre, le retrait des troupes israéliennes de Gaza et la cessation des bombardements. Il n’y a pas d’issue dans l’escalade militaire et dans la guerre.<br /> <br /> Les autorités françaises ayant affirmé qu’il n’y a pas de solution militaire, Nicolas Sarkozy doit en tirer jusqu’au bout les conséquences en tenant un langage de fermeté et en s’appuyant avec détermination sur le droit international et en appelant le gouvernement israélien à abandonner la logique de force.<br /> <br /> Nicolas Sarkozy doit montrer que la France est capable de choix politiques courageux, de prendre de la hauteur en appelant à traiter vraiment les causes réelles de la crise. C’est d’ abord le blocus de Gaza qui a conduit 1,5 million de Palestiniens à vivre, ou survivre, depuis des mois, sans le minimum vital décent dans des conditions sociales insupportables. Ce blocus inhumain doit être levé sans condition. L’agression israélienne n’a fait qu’ajouter au désastre humanitaire.<br /> <br /> C’est aussi, et surtout, depuis des années, le refus systématique d’Israël d’appliquer les résolutions de l’ ONU, avec la poursuite sans relâche de la colonisation y compris à Jérusalem, avec la construction du mur d’annexion. C’est cette politique qui a provoqué l’impasse politique et sécuritaire, la situation de tensions et de violence. Nicolas Sarkozy doit exiger d’Israël le retour à la légalité internationale et à un processus politique.<br /> <br /> [G]Premièrement[/G], en parlant avec le Hamas pour trouver avec lui les arrangements de sécurité nécessaires et les conditions d’une trêve permanente à Gaza. L’ Union européenne doit obtenir l’ouverture des points de passage entre Gaza et l’ Egypte. Elle doit prendre l’ initiative de l’envoi, sous l’ égide des Nations Unies, d’une force robuste pour la protection des Palestiniens et pour la sécurisation. Toutes les conditions de l’ entrée l’ aide humanitaire doivent être réunies immédiatement.<br /> <br /> [G]Deuxièmement,[/G] les autorités israéliennes doivent travailler avec l’ Autorité palestinienne et l’ ensemble des Palestiniens à enclencher de nouvelles négociations de paix crédibles, réellement encadrées par un mécanisme de surveillance international, dans le respect de la Charte et des résolutions des Nations-Unies, dans l’esprit de l’initiative de paix arabe qui propose une normalisation durable et la paix contre l’évacuation des territoires occupés depuis 1967.<br /> <br /> [G]Troisièmement, [/G]à défaut d’un engagement clair des autorités de Tel Aviv dans cette voie et dans celle d’ une politique de démantèlement des colonies, la France et ses partenaires européens, s’engageront dans une politique de sanctions à l’égard d’Israël, notamment en application de la résolution du Parlement européen d’avril 2002, demandant la suspension de l’accord d’association UE/Israël tant qu’ Israël ne respecte pas les Droits de l’ Homme. Le rehaussement du statut d’Israël dans le cadre de cet accord, décidé récemment par la Présidence française de l’ UE contre l’avis du Parlement européen, doit évidemment être abandonné immédiatement.<br /> <br /> Parti communiste français<br /> <br /> Paris, le 5 janvier 2009.<br /> <br /> <br /> Relais Roger[Héééhooo]
N
... tu fais très fort. T'as déjà mis un article de L'Huma du jour sur Le Pigeon alors que le facteur vient juste de mettre mon édition du jour dans ma boîte aux lettres.<br /> <br /> Je mets mes bottes et je sorts dans la neige crissante le chercher et le parcourir en vitesse !<br /> Pas le facteur ! L'Huma ! M'enfin !<br /> <br /> Quant au propos de pingouin, il ne s'oppose en rien à ce que le "club des cons" avance. Il ne fait que le conforter.<br /> <br /> Il faut tout de même prendre en compte la bataille idéologique dans le grand ensemble de la bataille de la résistance palestinienne à Gaza et dans tout le Moyen Orient.<br /> <br /> Cette bataille de l'opinion est essentielle pour isoler les fauteurs de guerre. N'oublions pas que derrière tout çà, il y a les visées sur la Syrie et l'Iran...<br /> <br /> NOSE<br /> <br /> NOSE
R
[G]DANS L'HUMA DU 5 JANVIER 2009....[/G]<br /> <br /> [G][I]Le président français se rend dans la région aujourd’hui.<br /> Il cherche « les chemins de la paix », balisés par les tanks israéliens. Analyse.[/I][/G]<br /> <br /> [S][I]Jérusalem, envoyé spécial.[/I][/S]<br /> <br /> Equipés de lunettes de vision nocturne et le visage couvert de peintures de camouflage, les soldats israéliens sont entrés samedi soir dans la bande de Gaza alors que l’aviation, en action depuis déjà une semaine, poursuivait ses raids meurtriers. C’est la plus vaste opération lancée en quarante ans sur la bande de Gaza.<br /> <br /> Dans une intervention télévisée, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a expliqué : « Ce ne sera pas facile. Je ne veux induire personne en erreur ». Un porte-parole de la branche armée du Hamas, les brigades Al Kassam, a prévenu que les soldats israéliens risquaient la mort ou la capture. « L’ennemi sioniste doit savoir qu’il va perdre la bataille de Gaza », a mis en garde Abou Oubaida. Pendant ce temps, à l’Onu, on assiste à un remake de l’été 2006 (guerre d’Israël contre le Liban). Le conseil de sécurité, présidé actuellement par la France, convoqué en urgence samedi soir, s’est de nouveau séparé sans avoir adopté la moindre résolution, laissant ainsi les mains libres à Israël.<br /> <br /> Habituellement roi de la communication, Nicolas Sarkozy est très discret ces derniers jours. L’offensive terrestre déclenchée samedi soir par Israël n’est d’ailleurs rien d’autre qu’un camouflet pour lui. Son entrevue avec la ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, jeudi, n’a servi à rien. Tel Aviv continue de se moquer de la communauté internationale.<br /> <br /> Certes, la France condamne l’entrée des troupes israéliennes dans la bande de Gaza qui « complique les efforts engagés par la communauté internationale » mais se sent obligée de dénoncer dans le même temps « la poursuite des tirs de roquettes ». Et les chars israéliens avancent d’autant plus qu’au Conseil de sécurité de l’Onu ils profitent du bouclier américain et du peu de courage des membres permanents. Etrangement, dans l’entourage du chef de l’Etat, on fait savoir que l’entrée de troupes israéliennes dans Gaza « ne change rien au programme » du président.<br /> <br /> Que va faire Sarkozy ? Il poursuit ce que l’Elysée appelle « des consultations » mais le plan qu’il entend mettre en œuvre n’est vraiment pas clair. Il y a bien sûr sa propension à vouloir jouer un rôle international. Mais le fait qu’il ne représente plus l’Europe depuis le 1er janvier l’oblige à quelques contorsions. D’ailleurs, son déplacement a lieu parallèlement à une autre mission diplomatique européenne, dirigée par le ministre tchèque des Affaires étrangères dont le pays préside l’UE depuis le 1er janvier. C’est que Sarkozy, qui a défini la place de la France dans le cadre de la stratégie américaine (renforcement des troupes en Afghanistan, rapprochement avec Israël…) sert souvent de petit télégraphiste là où Washington rechigne toujours à se rendre.<br /> <br /> Dans ce domaine, il pourrait être supplanté par la République tchèque qui ne voit dans l’opération terrestre israélienne qu’une « action défensive et non offensive » ! Preuve cependant que les fortes mobilisations des opinions publiques européennes sont importantes et nécessaires, plusieurs chancelleries se sont démarquées de cette position, forçant Prague à un peu plus de modération dans un second communiqué.<br /> <br /> Officiellement, Nicolas Sarkozy veut défendre la « trêve humanitaire » avancée par les ministres européens. Paris souhaite que ce cessez-le-feu « permette ensuite de s’inscrire dans la durée et que les populations civiles de Gaza aient accès aux biens de première nécessité », selon les précisions données par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Problème : un tel cessez-le-feu a d’ores et déjà été rejeté par Israël qui considère que « la situation humanitaire dans la Bande de Gaza est exactement comme elle doit être » (voir nos informations page 4).<br /> <br /> Dans sa recherche des « chemins de la paix », Nicolas Sarkozy entend s’appuyer sur l’Egypte, première étape de sa tournée, et son homologue Hosni Moubarak, avec qui il co-préside l’Union pour la Méditerranée (UPM). Si cette dernière n’a a priori pas pour mission d’être partie prenante es-qualité dans la recherche de la paix, elle a en revanche l’avantage pour le président français de lui donner un cadre d’intervention.<br /> <br /> Nicolas Sarkozy rencontrera aussi le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah en Cisjordanie et le Premier ministre israélien Ehoud Olmert à Jérusalem. Mardi, il verra son homologue syrien Bachar el-Assad en Syrie avant de se rendre à Beyrouth où il rencontrera notamment le président libanais Michel Sleimane et le Premier ministre Fouad Siniora. Dans l’après-midi, il présentera ses vœux aux militaires français depuis un camp militaire au Liban, comme c’était prévu de longue date, avant que ce déplacement ne se transforme en tournée diplomatique.<br /> <br /> Preuve des difficultés de l’opération élyséenne, le premier ministre François Fillon, souvent absent de la scène internationale, a cru bon de prévenir : « C’est une mission très difficile que va remplir le président. Il faut lui laisser le soin d’écouter tout le monde. »<br /> <br /> Si cette mission est difficile c’est d’abord parce que Paris soutient Tel Aviv sans réserve et ne sait rien refuser aux « amis israéliens ». Preuve en est de l’incroyable déclaration israélienne qui a balayé d’un revers de main la proposition française, appuyée par l’UE, d’un cessez-le-feu humanitaire. La France et l’UE refusent toute mesure coercitive à l’encontre d’Israël, pas de suspension des accords d’échanges et encore moins de sanction. Au contraire, la politique de l’UE se traduit par un rehaussement des relations avec Israël. Dans ces conditions, la marge de manœuvre n’est pas seulement étroite. Elle est pratiquement inexistante.<br /> <br /> Pour qu’un véritable cessez-le-feu puisse voir le jour, il faut un engagement des deux parties. Plus de tirs de roquettes de la part des organisations palestiniennes, certainement, mais surtout, arrêt total des incursions et des bombardements israéliens accompagnés d’une levée du blocus. Sans cela, il n’y a rien à espérer. Les tirs de roquettes ne sont que la conséquence de l’étranglement d’un territoire et de la poursuite de l’occupation.<br /> <br /> Tant que cela se poursuit, aucun Palestinien ne s’élèvera contre ce qui n’est qu’un réflexe de survie même si en termes politiques cela n’amène rien. Si l’UE veut réellement résoudre politiquement (et pas seulement de manière humanitaire) le problème, elle ne peut esquiver cette question. Elle doit faire preuve de courage en inscrivant par exemple sur l’agenda de l’Onu l’envoi de casques bleus. Pourquoi ce qui est possible au Liban Sud ne le serait pas en Israël ? Sans cela il s’agira au mieux d’une agitation diplomatique, au pire d’un blanc seing donné à Tel Aviv pour poursuivre sa besogne sanglante.<br /> <br /> Pierre Barbancey<br /> Dans l’Humanité du lundi 5 janvier 2009
C
[I]Le jeudi premier janvier 2009, la direction du Front de Gauche composée du Front Démocratique pour la libération de la Palestine, du Front Populaire pour la Libération de la Palestine et du Parti du Peuple Palestinien, s'est réunie pour analyser la façon d'affronter la criminelle agression sioniste contre notre peuple et d'y résister, et a déclaré ce qui suit : <br /> <br /> L'attaque brutale contre notre peuple continue, le nombre de martyrs augmente parmi les enfants, les femmes, les personnes âgées et se multiplient de façon indiscriminée les démolitions de maisons sur les têtes de leurs propres habitants, mais la résistance palestinienne continue en même temps, représentée sous la forme de l'unité populaire, avec la participation de toutes les organisations et bras armés. <br /> <br /> Nous saluons notre peuple, nous saluons nos combattants aguerris. <br /> <br /> Aujourd'hui, le peuple palestinien écrit une page de gloire. Ses sacrifices exigent la loyauté et la responsabilité, et une réponse à la nécessité urgente de consolider la Résistance et d'unir ses rangs pour pouvoir affronter l'agresseur. <br /> <br /> Nous réitérons une fois de plus nos appels pour donner une solution à la division interne et nous en appelons au dialogue national pour recouvrer l'unité. Hier nous avons reçu des réponses positives en ce sens des frères Mahmoud Abbas, président palestinien, et Ismaïl Haniyeh. <br /> <br /> Nous accueillons favorablement le fait que les deux parties acceptent avec de bonnes dispositions le dialogue et la réconciliation et fassent prévaloir les contradictions avec l'ennemi sioniste. <br /> <br /> Dans ces temps de sang et de sacrifice, il n'est pas suffisant de répéter des mots, il faut des faits concrets, un mouvement urgent et des pas précis et sérieux qui mènent au dialogue uni, immédiat et désiré. <br /> <br /> Aux enfants de notre peuple aguerri <br /> <br /> Aujourd'hui que vous écrivez les pages les plus valeureuses de résistance et de sacrifice, nous appelons à : <br /> <br /> 1. Mener à bien la coordination, sur le terrain, au moyen d'un poste de commandement unique entre les différents bras armés sans exception, pour que puisse être réussie l'organisation de la résistance d'une façon unie face à l'agresseur. <br /> <br /> 2. Créer des comités populaires dans les camps et les quartiers, dans les villes et les villages, qui incluent dans leurs rangs toutes les forces politiques, organisations de la société civile et personnalités nationales qui souhaitent participer, afin que ces structures soient à même d'organiser toutes les formes de solidarité et de secours pour ceux qui en ont besoin. <br /> <br /> 3. Ces comités auront la tâche de coordonner et de maintenir la communication avec l'UNRWA, les sièges municipaux et les autres institutions officielles, dans le but d'unir les efforts et de garantir le haut niveau de solidarité et de soutien requis. <br /> <br /> Salut à notre peuple aguerri !<br /> Gloire aux martyrs ! <br /> Victoire à la Résistance ! <br /> <br /> Parti du Peuple Palestinien <br /> Front Populaire pour la Libération de la Palestine <br /> Front Démocratique pour la Libération de la Palestine <br /> <br /> 1er janvier 2009 [/I]<br /> <br /> Source site UJFP
P
Il ne s'agit pas d'être con ou pas con. Uri Avnery est très respecté et très respectable. Le problème est qu'il ne pèse pas lourd dans l'opinion israélienne. Les voix qui s'élèvent, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant pour enrayer la machine de guerre sionniste. Et qui c'est le con qui en prend plein la gueule? Le palestinien, comme d'hab! Au moins, sur ce dernier point, je crois que nous sommes tous d'accord.
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