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LE PIGEON BLEU
21 mars 2009

FESTIVAL TV ET CRISE MONDIALE

La crise ! Parlons en...


Au cours des jours qui viennent nous allons avoir droit à un festival, d'émissions TV, dans le but de faire accepter la « CRISE », Dominique Strauss-Kahn, président du FMI, ou Barosso,Lagarde, Trichet et quelques autres, vont venir dans différentes émission nous « éclairer » sur la crise, son caractère mondial et inévitable, et bien sur les remèdes qui passent tous par des cadeaux aux banques et aux actionnaires: il faut « reconstruire le système financier et bancaire » et, des mesures impopulaires sont indispensables!

Autre aspect la crise serait la conséquence des « erreurs et imprévisions » des banquiers anglo-saxons, entrainant avec eux le reste de l'économie...CQFD. Nous ne pouvons rien d'autre que ce que nous avons fait, les grèves, manifestations et autres actions ne font qu'entraver la bonne ordonnance des différents plan de « relance ».

Si l'ensemble des prévisions, table sur une récession globale dans le monde, l'on notera que l'INDE et la CHINE resteront sur une croissance positive, mais ne permettront pas d'empêcher la récession mondiale (OCDE) il est important de savoir qu'au cours de son dernier congrès le Parti Communiste Chinois, a décidé une réorientation importante de son économie vers l'intérieur et l'amélioration des conditions de vie et de santé en particulier en milieu rural, anticipant par la même, la chute des exportations vers les pays occidentaux. Il est probable que ces mesures atténueront de manières significatives, les conséquences de la crise dans ce pays et ce compte tenu de l'importante créance des USA envers ce pays (environ le tiers des bons du trésor émis par les Etats Unis sont détenus par la Chine, d'où la visite d'Hillary Clinton).

Autre aspect qu'il convient d'aborder, la crise des  « subprime » serait responsable , mais aussi celle de « l'Europe de l'Est » et en particulier l'immobilier

« (Les analogies sont ici au nombre de deux : l'Europe de l'Est, c'est « la crise des subprime de l'UE » sous-entendu, chacun a forcément une crise de subprime chez soi ; et une crise en Europe de l'Est aura le même effet terrible que la Crise asiatique de 1997 sûrement parce que tout ça se passe à l'Est) entre crise des subprime et crise de l'immobilier en Europe de l'Est; comme si la Hongrie équivalait à la Californie, ou la Lettonie à la Floride.                                                     

Car là est bien le nœud du problème : la taille a de l'importance en matière économique et financière, et ce n'est pas la queue qui fait bouger le chien, comme certains voudraient visiblement le faire croire. Si dès Décembre 2007, à un moment où nos « experts actuels en crise d'Europe de l'Est » n'avaient pas la moindre idée du problème, LEAP/E2020 avait souligné le risque immobilier important pesant sur les pays européens concernés (Lettonie, Hongrie, Roumanie,...) et bien entendu leurs créditeurs (Autriche, suisse en particulier), il était tout aussi évident pour notre équipe que c'était un problème très limité aux pays concernés. Il y a bien des problèmes à venir pour ces opérateurs et ces pays, mais ils ne sont pas plus grave que la moyenne des problèmes du système financier mondial ; et sans aucune mesure avec les problèmes des places financières de New-York, Londres ou de Suisse. Rappelons-nous que la banque la plus citée comme « détonateur » de cette « bombe est-européenne », à savoir la banque autrichienne Raiffeisen, a réalisé un profit en hausse de 17% en 2008 ; une performance au-delà des espoirs les plus fous de la plupart des banques américaines ou britanniques comme le fait remarquer fort justement William Gamble, l'un des rares analystes s'être intéressé à la réalité de la situation .. Pour ceux qui connaissent mal la géographie de l'UE, le titre « la Hongrie en banqueroute » ou « la Lettonie en banqueroute » peut paraître tout-à-fait comparable à « la Californie en banqueroute ». Pour ceux qui perdent leur travail à cause de ces faillites, c'est en effet un problème identique. Mais en terme d'impact plus large, il n'y a aucun rapport entre les deux. Ainsi, la Californie, durement frappée par la crise des subprimes, est l'état le plus peuplé et le plus riche des Etats-Unis alors que la Lettonie est un pays pauvre avec une population égale à moins de 1% de celle de l'UE (contre 12% de la population US pour la Californie . Le PIB de la Hongrie représente à peine 1,1% du PIB de la zone Euro (pour la Lettonie ce chiffre est de 0,2%) : soit une proportion comparable à celle de l'Oklahoma (1% du PIB des Etats-Unis , pas à celle de la Floride. On est donc loin d'une Europe de l'Est porteuse d'une crise des subprime à l'européenne. L'ensemble des nouveaux Etats membres de l'UE pèse moins de 10% du PIB de l'UE (et parmi ceux-là, les plus riches ou les plus gros comme la Tchéquie ou la Pologne ne sont quasiment pas affectés). La somme en jeu, pour le système financier européen, se situe dans le pire des cas autour de 100 Milliards EUR (130 milliards USD) , soit une somme très modique à l'échelle du système financier de l'UE . D'ailleurs, l'UE a pris la tête d'un consortium injectant déjà près de 25 Milliards € (soit 20% du scénario le plus grave) pour stabiliser la situation , dont la récente baisse du Franc suisse diminue encore la gravité.

Et, last but not least, en Europe de l'Est, l'immobilier récent gardera une valeur importante (même si plus faible qu'en 2007/2008) car, après 50 ans de communisme, il y a une pénurie d'immeubles modernes. Alors qu'aux Etats-Unis, les maisons construites pendant le boum immobilier de ces dernières années sont des constructions en surnombre, d'une qualité très variable et qui déjà sont en train de se dégrader dans les états les plus touchés. Il y a là une vraie destruction de richesse pour les propriétaires, l'économie, les créditeurs et les banques. »

Cet texte ,sans doute long, est extrait du communiqué du 15 mars 2009 du LEAP-2020 (http://www.leap2020.eu/Francais_r26.html )                        

Mais, et c'est cela l'essentiel on touche au cœur du problème en effet d'un point de vue marxiste, les crise sont déclenchées par une suraccumulation du capital, qui voit donc ainsi une baisse tendancielle du taux de profit, d'où la nécessité d'une destruction d'une partie du capital, afin de le revaloriser et ainsi casser cette tendance, c'est ce qui c'est passé ! Spéculation financière en lieu et place d'investissements productifs. (voici un siècle une guerre remettait tout à plat et l'on recommençait)

Cependant aujourd'hui la crise est globale géographiquement, mais aussi par sa forme qui touche tous les aspects des sociétés, je ne connais pas les propositions du LEAD/E2020, mais elles s'inscrivent dans un schéma de société capitaliste et donc sans réelle rupture ( écrire un nouveau jeu) ce qui est posé est beaucoup plus complexe et la question est de savoir si un pays, une région, un continent vont poser  l'équation de la sauvegarde des hommes et de leur environnement, c'est à dire une juste répartition des richesses  la manière de les produire et ce, en fonction de la satisfaction des besoins. Il ne s'agit pas d'un basic égalitarisme, mais bien d'une réponse à la fois globale et parcellaire en fonction des lieux et besoins identifiés. Cela s'applique aussi bien au pays dits « développés » qu'aux pays en voie de développement, l'eau et l'alimentation de base, vont devenir les enjeux de cette crise. (Il est intéressant de noter que dans l'accord signé aux Antilles cette question  soit abordée sous forme de « baisse des prix de première nécessité » c'est en ce sens que cet accord est à mon avis très en avance sur les luttes actuelles en particulier en France)

La réticence du MEDEF à contresigner un accord qui en fait remet en cause et liberté du profit, des prix et organise une régulation des produits de base, est donc naturelle et conforme à son idéologie en fait il s'agit bien d'un exemple de combat de classe ou la classe dominante a été contrainte au recul !

La réunion du G20 à Londres, n'apportera pas les solutions, et seul les peuples par leur luttes pourront influer de manière conséquente les dérives d'un système capitaliste qui s'essouffle. Ni les états, ni les grandes entreprises capitalistes n'ont envie de s'unir, car le « jeu » est « qui mange qui ! » et les peuples devront payer les factures...

Ou alors il faudra se battre pour que cela change. Les 29 février et 19 mars, s'inscrivent dans cette lutte , mais la classe dominante organise la riposte sur son terrain préféré «  la lutte idéologique » à nous de savoir apporter les réponses et proposer les solutions.

Roger bretagne 

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Lettre ouverte / Sommet du G20 de Londres: la dernière chance avant la dislocation géopolitique mondiale <br /> <br /> Lettre ouverte aux dirigeants du G20, publiée en anglais dans l'édition mondiale du Financial Times le 24/03/09 <br /> <br /> <br /> Mesdames, Messieurs, <br /> <br /> Il vous reste moins d’un semestre pour éviter que la planète s’enfonce dans une crise dont elle mettra plus d’une décennie à sortir, avec un terrible cortège de malheurs et de souffrance. Cette lettre ouverte de LEAP/E2020, qui dès Février 2006 avait annoncé l’imminence d’une « crise systémique globale », veut tenter de vous indiquer brièvement pourquoi il en est ainsi, et comment éviter cela. <br /> <br /> En effet, si vous avez commencé à soupçonner l’ampleur de la crise il y a moins d’un an, c’est dès Février 2006, dans la 2° édition de son « Global Europe Anticipation Bulletin » (GEAB), que LEAP/E2020 avait annoncé que le monde entrait dans la « phase de déclenchement » d’une crise d’ampleur historique. Et depuis cette date, LEAP/E2020 a continué, chaque mois, à anticiper d’une manière très fiable les évolutions de la crise dans laquelle le monde entier se débat désormais. Ce qui nous conduit à vous écrire cette lettre ouverte dont nous espérons qu’elle éclairera vos choix dans quelques jours. <br /> <br /> Et cette crise s’aggrave dangereusement. Récemment, à l’occasion de la 32° édition de son bulletin, LEAP/E2020 a ainsi lancé une alerte très importante qui vous concerne directement, vous les dirigeants du G20 : si, réunis à Londres le 2 Avril prochain, vous n’êtes pas capables d’adopter des décisions audacieuses et innovantes en vous concentrant sur l’essentiel, et d’entamer leur mise en œuvre d’ici l’été 2009, alors la crise entrera à la fin de cette année dans la phase de « dislocation géopolitique généralisée » qui affectera tout autant le système international que la structure même des grandes entités politiques comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l’UE. Et vous ne contrôlerez alors plus rien pour le malheur des six milliards d’habitants de notre planète. <br /> <br /> Votre choix : une crise de 3 à 5 ans ou un crise de plus d’une décennie? <br /> <br /> Hélas, comme rien ne vous a préparé à affronter une crise d’une telle ampleur historique, jusqu’à présent, vous ne vous êtes occupés que des symptômes ou des causes secondaires. Vous avez pensé qu’il suffisait d’ajouter de l’essence ou de l’huile au moteur mondial, sans vous rendre compte qu’il était tout simplement cassé, sans espoir de réparation. C’est un nouveau moteur qu’il faut construire. Et le temps presse car chaque mois qui passe détériore un peu plus l’ensemble du système international. <br /> <br /> Comme dans toute crise majeure, il faut aller à l’essentiel. Comme dans toute crise de dimension historique, le seul choix est entre entreprendre au plus vite des changements radicaux et raccourcir considérablement la durée de la crise et ses conséquences tragiques; ou au contraire refuser les changements radicaux en tentant de sauvegarder l’existant, pour ne réussir qu’à prolonger durablement la crise et accroître toutes ses conséquences négatives. A Londres, le 2 Avril prochain, vous aurez ainsi le choix entre résoudre la crise en 3 à 5 ans d’une manière organisée; ou bien au contraire, entraîner la planète dans une décennie terrible. <br /> <br /> Nous nous bornerons donc ici à mettre en avant trois conseils que nous considérons comme stratégiques, c’est-à-dire, que pour LEAP/E2020, s’ils ne sont pas mis en œuvre d’ici l’été 2009, la dislocation géopolitique mondiale deviendra inévitable à partir de la fin de cette année. <br /> <br /> LES 3 CONSEILS DE LEAP/E2020 <br /> <br /> 1. La clé de la crise, c’est la création d’une nouvelle devise internationale de référence ! <br /> <br /> Le premier conseil se résume à une idée très simple : la clé de la crise actuelle se trouve dans la réforme du système monétaire international hérité de l’après-1945 afin de créer une nouvelle devise internationale de référence. Le Dollar américain et l’économie des Etats-Unis ne sont plus en mesure d’être les piliers de l’ordre économique, financier et monétaire mondial. Tant que ce problème stratégique n’est pas abordé directement, puis traité, la crise s’approfondira car il est au coeur des crises des produits financiers dérivés, des banques, des prix de l’énergie, … et de leurs conséquences en terme de chômage massif et de baisses des niveaux de vie. Il est donc vital que cette question soit l’objet principal du Sommet du G20 de Londres et que les premiers éléments de solution y soient lancés. La solution à ce problème est d’ailleurs bien connue : il s’agit de créer une devise de référence internationale (qu’on pourrait appeler le « Global ») fondée sur un panier de monnaies correspondant aux principales économies de la planète, à savoir le Dollar US, l’Euro, le Yen, le Yuan, le Khaleel (monnaie commune des états pétroliers du Golfe qui sera lancée au 1° Janvier 2010), le Rouble, le Real, … . et de faire gérer cette devise par un « Institut Monétaire Mondial », dont le Conseil d’ Administration reflète les poids respectifs des monnaies composant le « Global ». Vous devez demander au FMI et aux banques centrales concernées de préparer un tel plan pour Juin 2009 avec objectif de mise en œuvre au 1° Janvier 2010. C’est votre seul moyen de reprendre l’initiative sur le temps de déroulement de la crise. Et c’est le seul moyen de concrétiser la mise en œuvre d’une globalisation partagée, en en partageant la monnaie qui est au coeur de toute activité économique et financière. <br /> <br /> Selon LEAP/E2020, si une telle alternative au système actuel en plein effondrement n’a pas commencé à être préparée d’ici l’été 2009, démontrant qu’il existe une autre voie que le « chacun pour soi », le système monétaire international actuel ne passera pas l’été. Et si certains Etats du G20 pensent qu’il vaut mieux garder le plus longtemps les privilèges que leur procure le statu quo, ils devraient méditer sur le fait qu’aujourd’hui ils peuvent encore influencer de manière décisive la forme que prendra ce nouveau système monétaire mondial. Une fois la phase de dislocation géopolitique entamée, ils perdront au contraire toute aptitude à le faire. <br /> <br /> 2. Contrôlez l’ensemble des banques au plus vite! <br /> <br /> Le second conseil est déjà largement évoqué dans les discussions préalables à votre réunion. Il devrait être donc aisé de l’adopter. Il s’agit de mettre en place d’ici la fin 2009 un système de contrôle des banques à l’échelle mondiale qui supprime tout « trou noir ». Plusieurs options vous sont déjà proposées par les experts. Tranchez dès maintenant. Nationalisez au plus vite quand il le faut ! C’est en tout cas le seul moyen de prévenir un nouvel endettement massif des établissements financiers comme celui qui a contribué à la crise actuelle; et de montrer aux opinions publiques que vous êtes crédibles face aux banquiers. <br /> <br /> 3. Faites évaluer au plus vite par le FMI les systèmes financiers US, britannique et suisse ! <br /> <br /> Le troisième conseil touche à nouveau une question très sensible politiquement qui pourtant est incontournable. Il est indispensable que le FMI remette au G20, au plus tard, en Juillet 2009, une évaluation indépendante des trois systèmes financiers nationaux au cœur de la crise financière : ceux des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de la Suisse. Aucune solution durable ne pourra en effet être efficacement mise en œuvre tant que personne n’a la moindre idée des ravages causés par la crise dans ces trois piliers du système financier mondial. Et il n’est plus temps de « prendre des gants » avec des pays qui sont au cœur du chaos financier actuel. <br /> <br /> Écrivez un communiqué simple et bref! <br /> <br /> Pour terminer, nous nous permettrons seulement de rappeler que vous avez désormais à restaurer la confiance chez 6 milliards de personnes, et des dizaines de millions d’institutions publiques et privées. Alors, n’oubliez pas de rédiger un communiqué court, qui ne fasse pas plus de deux pages, qui ne contienne pas plus de trois ou quatre idées centrales et qui soit lisible par des non-experts. Sinon, vous ne serez pas lu hors du cercle étroit des spécialistes et vous ne pourrez donc pas ressusciter la confiance du plus grand nombre condamnant ainsi la crise à s’aggraver. Si cette lettre ouverte vous aide à sentir que l’Histoire vous jugera pour ce que vous aurez réussi à faire ou pas lors de ce Sommet, alors elle n’aura pas été inutile. Sachez simplement, que selon LEAP/E2020, vos peuples respectifs n’attendront pas plus d’une année pour vous juger. Une chose est néanmoins certaine : cette fois-ci vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenu! <br /> <br /> Franck Biancheri <br /> Directeur des Etudes de LEAP/E2020 <br /> Président de Newropeans <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> [S][G]Commentaire[/G][/S]<br /> <br /> Si l'on peut et même souscrire à l'idée d'un abandon d'une référence « au dollar étalon échange » et à la création d'une « devise internationale de référence » cette constitution proposée officiellement par la Chine, et dont l'idée a été émise par le PCF à l'automne dernier, pose problème dans sa constitution à partir du moment ou elle fait référence à un « panier » de devises, étant toutes sujettes aux fluctuations des marchés et aux spéculations diverses. Il est très difficile de trouver une valeur de référence outre celle basée sur le travail, comme seul producteur de richesse, ce qui suppose l'acceptation de la reconnaissance d'un mode de production autre que le système capitaliste.<br /> <br /> En ce qui concerne le contrôle des banques, là encore l'on ne peut être que d'accord, à condition d'accepter la nationalisation et la gestion démocratique de celles-ci. Ce qui suppose là encore d'envisager une gestion du crédit d'un point de vue totalement différent et en particulier en direction des investissements productifs au détriment de toute forme de spéculation financière! <br /> <br /> Pour ce qui est de la troisième recommandation, disons tout de suite qu'elle manque de sérieux et ce compte tenu de l'absence de fiabilité du FMI et surtout de ses attaches avec le système anglo-saxon et américain. Cependant une évaluation des dits systèmes par un panel d'experts internationaux, démocratiquement désignés serait intéressant.<br /> <br /> Comme je le faisais remarquer précédemment, les propositions de LEAP/E2020 , ne peuvent s'inscrire que dans le cadre du système capitaliste, même si certaine d'entre elles reprennent des propositions communistes, mais en limitant leur portée par l'absence de référence au changement radical de politique, autre aspect important est celui des causes des crises, à savoir l'accumulation de capital et son utilisation aux fins spéculatives (faire de l'argent avec de l'argent), et ce au détriment de conditions de vie et de travail des producteurs de richesse que sont les travailleurs développant une paupérisation accrue, des zones de pénurie alimentaire, ou d'accès à l' eau. Les plans de relance ne sont critiqués que par leur aspect d'apport de nouvelles liquidités aux établissements financiers, sans pour autant examiner le fait que ces sommes colossales sont prélevées sur la richesse de chaque nation au détriment des peuples qui eux paieront la note. Cet aspect social, mais aussi économique dans la mesure ou il prive de pouvoir d'achat les peuples, conduit donc à alimenter la crise. <br /> <br /> Encore beaucoup de choses à expliquer, pour que la conscience populaire, parviennent à réorienter la politique; De trop nombreuses voies de garage sont proposées, même si les idées commencent à s'éclaircir, l'absence de leader ?....<br /> <br /> Roger [Héééhooo]
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