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LE PIGEON BLEU
7 avril 2009

TOUT SUR LE DEVELOPPEMENT DU RABLE...

S7300445... Si vous voulez tout connaître des "dernières nouvelles de demain", si vous en avez assez que la boutade de Dijon vous monte au nez, si vous voulez les vraies informations sur le développement du rable de lapin, alors, il faut vous précipiter sur "LE MERLE MOQUEUR" (http://nose2champagne.canalblog.com).

En effet, depuis hier soir, la 4° Lettre (non pas de "mon moulin") d'Usbek à Rica, autour de son voyage à Nea Polis y est en ligne.

C'est réservé aux ami-e-s du Pigeon Bleu ! Avis à Zorbek le Gras, pour qu'il passe son chemin.

Abrazos !

NOSE DE  CHAMPAGNE

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Commentaires
N
... il n'y a que des maîtres féroces !<br /> Quant à la notion de "maître", je vous laisse réfléchir là-dessus.<br /> <br /> NOSE
A
car tu verrais tous es maquereaux rappliquer !!!
J
Ah, le pompon serait alors un amortisseur de choc ! Ben si tu le dis Anna, pourquoi pas ![Sais pas]<br /> <br /> TZ, la femme est si faible que ça ? un bon coup de genou bien placé, et voilà l'affaire entendue ! [mdr]<br /> <br /> Quel caractère les bretonnes pour défendre des sardines ! Hep, les gars, j'ai pas dit "morue" ![Non]
A
pour les esprits "mal tournés" comme d'hab !!!!!!!!!!!!<br /> <br /> L'Impératrice Eugènie était en visite, le 9 Août 1858, sur un navire au port de Brest. Un Matelot, très grand sans doute, en se mettant au garde à vous à son passage se heurta violemment le sommet du crâne au plafond de la coursive. Il saignait et l'Impératrice lui offrit son mouchoir en guise de pansement. Ce mouchoir taché de sang , placé sur sa tête, devint alors, en souvenir de son geste, le pompon rouge du béret de Marin. Il est sensé amortir les chocs à la tête des marins qui se déplacent dans les navires car les plafonds sont très bas.[Héééhooo]
R
Article paru le 6 mars 2004 (L'HUMANITÉ)<br /> Téléfilm. La grève des bretonnes<br /> <br /> [G]Pemp real a vo[/G]<br /> <br /> Histoire de la longue grève des sardinières de Douarnenez en 1924 pour améliorer leur quotidien.<br /> <br /> " [G]Saluez, riches heureux / Ces pauvres en haillons / Saluez, ce sont eux / Qui gagnent vos millions.[/G] " Au début du siècle, cette chanson anarchiste trottait sur les lèvres des laissés-pour-compte. C’était une chanson toute simple. Quelques couplets sur la misérable vie des travailleurs face à la vie de château des patrons.<br /> <br /> À Douarnenez, dans la première moitié du XXe siècle, la grande majorité des femmes travaille. À l’exception des épouses de notables. " [G]Même les petites filles de 12 ans, souvent même 10 ans pour les fillettes nées avant la guerre de 1914, prennent le chemin de l’usine… "[/G], raconte l’écrivain breton Anne-Dénès Martin dans son livre les Ouvrières de la mer. Des ouvrières dont le travail était lié aux horaires de la pêche. Une vie harassante, à travailler de jour comme de nuit pour suivre la cadence d’arrivage du poisson. Des galérien(ne)s que des contremaîtresses poussaient à chanter pendant le travail pour qu’elles oublient leur fatigue. Alors ces prolétaires, héritières du réalisme ouvrier à la Zola, ont fait de cette chanson révolutionnaire celle des sardinières de Douarnenez. Proscrite par les patrons dans l’enceinte de leurs usines, certaines femmes sont licenciées pour en avoir chanté les couplets.<br /> <br /> À l’époque, Douarnenez compte 21 usines employant les salariés les plus mal payés du pays. " A l’automne 1924, l’atmosphère est tendue ", écrira Jean-Michel Le Boulanger, écrivain, journaliste et animateur de l’association de Douarnenez " Mémoire de la ville ", dans un livre sur Daniel Le Flanchec, maire communiste de 1924 a 1940. " Flanchec ", un homme dont il dira que " le nom claquait comme un slogan ".<br /> <br /> En 1924, selon Anne-Dénès Martin, les sardinières sont plus de 10 000 sur le littoral breton et 2 000 à Douarnenez. Elles triment comme des bêtes pour un misérable pécule. Elles forment un groupe soudé autant par la dureté du travail que par la misère. C’est ce besoin de subvenir à l’essentiel qui, le 20 novembre 1924, va déclencher la grève. Elle débute à la fabrique de boîtes de conserve Carnaud. Les ouvrières demandent au patron 1 franc de l’heure au lieu des 0,80 franc qu’elles perçoivent. Les manouvres, pour leur part, réclament 1,50 franc au lieu de 1,30 franc. Mais cette demande n’aboutira pas. Le 23 novembre, un comité de grève est mis en place. Et le 24 l’ensemble des usines de Douarnenez arrêtent le travail. Dans la rue, le martèlement des sabots rythme les revendications de plus de 3 000 personnes, dont une grande majorité de femmes. Commence alors un bras de fer entre les sardinières et les patrons.<br /> <br /> Des années de mauvais traitements et de pratiques abusives vont ancrer les femmes dans leur bon droit. Avec les sardinières, le maire, Daniel Le Flanchec, ne sera pas le dernier à participer aux défilés. Drapeau rouge en tête, il suit… les chants, et un slogan : " Pemp real a vo ". Dans la langue du terroir, " ce sera 1,25 franc " (le tarif horaire réclamé). Habitué à faire le coup de poing dans la rue, il est dans son élément. C’est la grève des sardinières, mais aussi la sienne. " C’est Le Flanchec, notre maire… ", disent les grévistes en sillonnant la ville.<br /> <br /> Arrivent alors en ville Charles Tillon, membre du comité directeur du Parti communiste, et Lucie Colliard, responsable du travail des femmes à la CGTU. Les deux dirigeants viennent de Paris pour soutenir les grévistes. Le conflit a atteint une audience nationale. L’Humanité, les Débats, le Temps, l’Éclair et d’autres journaux consacrent des colonnes entières à la " grève révolutionnaire " des ouvrières de Douarnenez. La France découvre un milieu prolétaire industriel dans une Bretagne prétendue rurale et conformiste. Cela n’empêchera pas Chautemps, le ministre de l’Intérieur, d’ordonner la charge des grévistes. " Le sang ouvrier a coulé à Douarnenez " titre la une de l’Humanité du 5 décembre 1924. Et parce que Daniel Le Flanchec s’est interposé devant la charge des gendarmes pour éviter de plus graves incidents, il est suspendu de ses fonctions de maire pour entrave à la liberté du travail.<br /> <br /> Le mouvement se durcit. Les patrons des conserveries refusent toutes négociations. Les leaders communistes et syndicaux affluent à Douarnenez. Des " jaunes ", aussi, débarquent dans la ville pour casser la grève. Arrive le 1er janvier. Un jour de l’an où l’on chante, où l’on boit, où l’on discute. Sur toutes les lèvres revient une question : les conserveurs vont-ils céder ? Dans le centre ville, à 18 heures, des coups de feu claquent. Le Flanchec et son neveu tombent, blessés par les balles des briseurs de grève. Dans la ville, l’émotion est immense. La colère longtemps retenue explose. Toute la nuit, c’est le saccage.<br /> <br /> La vérité sur cette tentative d’assassinat sera connue quelques jours plus tard. Les briseurs de grève, qui ont été payés par les conserveurs, avoueront plus tard " avoir voulu seulement combattre le communisme ". Le 8 janvier, sous la pression des autorités, les patrons vont accepter les conditions du comité de grève. Les sardinières n’obtiendront pas 1,25 franc mais 1 franc, plus les heures supplémentaires et la reconnaissance du droit syndical.<br /> <br /> En 1925, Joséphine Pencalet, héroïne de la grève des sardinières, sera élue conseillère municipale sur la liste de Daniel Le Flanchec. Une femme élue ! Alors qu’elles n’ont pas le droit de vote ! L’élection sera invalidée. Mais cette victoire des " parias " de Bretagne enfin éveillés à la lutte de classe retentira partout.<br /> <br /> Fernand Nouvet<br /> <br /> <br /> Relais Roger[Héééhooo]
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