NOTRE PIGEON BLEU A 2 ANS ET TOUTES SES DENTS !
C’est notre Tzigane Duc des Carpates qui le rappelait hier : Le Pigeon Bleu fête ses 2 ans. C’était exactement à midi au soleil de l’Est que notre deuxième révolution était bouclée. C’est pourquoi mes chats Marco et Carlo se sont chargé de l’annonce officielle, pendant que je faisais, pour cette occasion, une pause dans le revernissage de mes volets (ainsi que le prouvent les photos), sous la surveillance de Marcel.
Qu’il s’en est passé des choses en deux ans ! Sans parler – redondance, comme dit Anna quand elle dance à Redon – de ce dont on parle ici abondamment chaque jour, il me semble utile de faire toucher du doigt quelques uns de ces événements annonciateurs des temps nouveaux. Qu’on y songe !
En ces temps de réchauffement climatique, il faisait 31° à 18H30, chez nous, à la fenêtre de la cuisine pourtant située à l’ouest et beaucoup moins exposée. Notons au passage une réelle curiosité : même dans l’Histoire, l’Ouest a toujours été moins exposé… Je suis incapable d’en tirer la moindre conclusion ! De la fenêtre de ma cuisine, donc, je voyais les oliviers en fleurs, sur la placette de nos pavillons numérotés en nombres impairs de 33 à 39. Je précise bien « impairs » et non « impers »pour Esteban, qui ne perd jamais une occasion de se gausser… Dans le même temps, les branches de mirabelliers fléchissent vers le sol sous le joyeux chargement des boules jaunes et juteuses.
Ce soir, dès le coucher du jour, le concert des grillons (qui sont des orthoptères) a commencé. Chez nous, en effet, la journée est consacrée au travail et il n’y a donc pas de cigale (appartenant elles à l’ordre des homoptères) qui préfèrent chanter à ce moment là. Dans la direction du centre ville, les rumeurs de la corrida organisée dans un amphithéâtre de bois sur la Place d’Armes, parviennent parfois jusqu’à nous. Il s’agit d’une manifestation particulière. Il n’y a pas de mise à mort, ni d’utilisation de banderilles. Les bêtes ont été présentées dans la caravane publicitaire passée dans les quartiers tout au long de la journée.
Les cris de la foule accueillent donc les animaux qui concourent ce soir : un Valls à tête d’éléphant et corps de souris rose ; un Rocard à tête de musaraigne, au museau rouge et à queue d’éléphant ; un Frédémite errant et un Peillon à tête de tamanoir et pattes d’éléphant.
Je me dépêche, car la soirée de fête anniversaire sera clôturée par une course en tongs sous le haut patronage de notre Comte de Toulouse et par un bal costumé où nos Duchesse, Basquette et Marquise feront merveille aux bras de Pedro de Porto, Roger de Bretagne, Francis de Parisse et Jean-Mi du Chili con Carne ... Mais çà tombe mal, moi j’ai un oncle incarné !
Alors levons nos flutes moussantes de Champagne d’Oger et buvons pour fêter çà : bon anniversaire à toutes et à tous !
NOSE DE CHAMPAGNE