CHANSONS & SLOGANS POUR MANIFESTER LE 24 JUIN !

SUR L’AIR DES ENFOIRÉS

Aujourd’hui, on a plus le droit

De partir à 60 ans

Se démerder, chacun pour soi

Ce n’est pas là notre combat

Tu nous promets pas les emplois

Sarkozy et ton copain Fillon

On vous l’mettra tous dans le fion

Vous nous avez pris pour des cons

Ta réforme elle est Bidon ononononnnnnn

Juste la baisse de not’ pouvoir d’achat

Mais on ne s’en sortira pas

Et tout ça à cause de toi.

Sarkozy et son copain Fillon

Vous allez subir not’ rébellion

Tous ensemble, on n’se laissra pas faire

Ni par devant ni par derrière

On n’finira pas nos carrières

Avec des retraites de misères

A 62 c’est la galère

C’est tous ensemble qu’on gagnera la guerre.

SUR L’AIR DE CETTE ANNEE LÀ

Cette année là,

On n’sait pas qui a voté pour toi,

Maintenant on est bien dans l’caca,

C’est pour ça que l’on se bat.

62 ans,

C’est l’âge qu’ tu veux nous met’ dans les dents,

Mais nous on veut garder nos 60 ans,

C’est comme çà, pas autrement !

(Refrain)

Qu’ tous ceux qui sont dans la merde

Lèvent le doigt

Qu’ tous ceux qui sont dans la rue

Lèvent le doigt

Qu’ tout le monde main dans la main

Suive le pas

Tous ensembles…

Msieur l’Président,

Toi et tes clowns du gouvernement,

Il faut taxer là où il y a d’l’argent,

Mais pas sur l’dos des pauvres gens.

SUR L’AIR DE « MEDITERRANEE »

Soixante quinze pour cent

Au minimum c’est le montant

D’une retraite que l’on souhaite

Dès ses 60 ans

SUR L’AIR DE « SI TU VEUX FAIRE MON BONHEUR »

Si tu touches à nos retraites

Sarkozy – y

sarkozy – y

Si tu touches à nos retraites

Prend garde çà va être ta fête !

Si t’augmentes l’âge du départ

Sarkozy – y

sarkozy – y

Si t’augmentes l’âge du départ

Pleure pas quand il s’ra trop tard !

Si tu veux ta dignité

Salarié – é

Salarié – é

Si tu veux ta dignité

Il est temps d’te syndiquer

SUR L’AIR DES « CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE »

Salariés, la colère gronde

À la vue du projet Fillon.

Sa réforme fait l’effet d’une bombe

Visant toutes les générations.

Retraités, oui, oui, oui

Maltraités, non, non, non,

Imposons d’autres solutions

Retraités, oui, oui, oui

Maltraités, non, non, non,

Tous ensemble, sauvons nos pensions.

SUR L’AIR DE « AH LE PETIT VIN BLANC »

Quand on a soixante ans,

Et cotisé pour elle,

La retraite nous appelle

À répondre présent

Pas question d’augmenter

Les années de référence

Ni les cotis à outrance

C’est pourquoi,

Faut taxer,

Les revenus financiers

De c’côté

De c’côté

Y’a d’l’argent

SUR L’AIR DE « LA MADELON »

À Matignon, y a Fillon qui prépare,

Une réforme, pas piquée des hannetons

Avec lui, ça s’rait dans l’corbillard

Qu’on aurait l’droit aux pensions

Et bien c’est non !

Mais Matignon, tu vas t’apercevoir,

Qu’à trop vouloir nous prend’ pour des pigeons,

Comme Sarko, on t’mettra au placard

Nous sauverons, nos retraites, nos pensions !

SUR L’AIR DE « RIEN N’EST À EUX, TOUT EST À NOUS »

75 pour cent,

C’est le minimum

Et 60 ans

Le maximum

Pour une retraite

Bien méritée

Dans le public et le privé

SUR L’AIR DE « Y’A DU SOLEIL, Y’A DES NANAS – LES BRONZES »

Y’a du Médef dans tous tes choix

Sarkozy ça se voit

La retraite à 62 ans

C’est la bérézina

Sur les retraites comme sur l’emploi

Attention les dégâts

Maint’nant va falloir stopper ça

Sarkozy nous voila

La France du bas t’a démasqué

Sarkozy t’es fiché

Comme l’Erika des pétroliers

Arrêtes de polluer

Sinon tu risques de terminer

En futur naufragé

Nous on ne s’arrêt’ra pas là

Darladirladada

SUR L’AIR DE « MYLORD »

Allez, allez les gars

On n’baissera pas les bras

Si on n’réagit pas

On l’aura dans l’baba

L’gouvernement voudrait

Nous voir tous travailler

Plus d’années cotiser

C’est les travaux forcés

Allez, allez les filles

On nous prend pour des billes

Mais nous pour nos retraites

On nous fera pas taire

Pour une vie meilleure

Le prix de not’labeur

Doit être à la hauteur

Pour calmer not’fureur

SUR L’AIR DE « LA BONNE DU CURE »        (Annie Cordy)

C’est pas facile

On s’fait d’la bile

La crise nous vide nos pa-niers !

Dans les usines

Plus on turbine

On reste toujours sous-payés !

Pour les patrons

Pas d’restrictions

Sarko leur file du pô-gnon !

Avec les banques

Ils ont la planque

Tout ça pour li-cen-cier !

Refrain : 

Nous on résiste

On s’mobilise

On ne veut pas trinquer !

Car cette crise capitaliste

On veut pas la payer !

Pas d’sacrifices, les bénéfices

Il faut s’les partager !

Tous solidaires

Pas de précarité !

Retraités

Lève le poing !

Sarko s’entête

Nous file des miettes

L’pouvoir d’achat il s’en fout !

Les postes ferment

L’école en berne

L’service public, il casse tout !

Bachelot décrète

L’hosto s’endette

Et le privé em-poche tout !                  

Et les retraites

Mises à la diète

C’est sûr ça va péter !          

Refrain.

SLOGANS

LES VIEUX DANS

LA MISERE

LES JEUNES TOUS PRECAIRES

ON N’EN VEUT PAS DE CETTE SOCIETE LÀ !

C’EST PAS À L’ELYSEE,

C’EST PAS À MATIGNON,

C’EST PAS DANS LES SALONS

QU’ON OBTIENDRA SATISFACTION,

C’EST DANS

LA RUE

,

ET PAR L’ACTION

QU’ON GAGNERA NOS REVENDICATIONS !

ASSEZ, ASSEZ ASSEZ D’CETTE SOCIETE

QUI N’OFFRE QUE LE CHOMAGE

ET

LA PRECARITE

ENGRAISSE LES ACTIONNAIRES

ET VIRE LES SALARIES

Y’EN A ASSEZ !

AUJOURD’HUI

MANIFESTATION UNITAIRE

POUR LES SALAIRES

CONTRE L’EMPLOI PRECAIRE

UNE RETRAITES

ET UNE PROTECTION SOCIALE

SOLIDAIRE !!!!!!!

POUR NOS RETRAITES

POUR LES SALAIRES

POUR L’EMPLOI,

POUR LES SERVICES PUBLICS ET PRIVÉ

TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE

LA RETRAITE

ON S’EST BATTU POUR

LA GAGNER

ON SE BATTRA

POUR LA GARDER

TRAVAILLER PLUS

POUR GAGNER PLUS

C’EST LE PIEGE A CONS

TROUVÉ PAR LES PATRONS

LA RETRAITE C’EST FAIT POUR VIVRE

MAIS C'EST PAS FAIT POUR SURVIVRE

Comments

[Le Merle Moqueur]

La herse
2010
Sur l’air de l’Estaca du chanteur catalan, Lluis LLACH
Ils ont consulté les marchés
Ce veau d’or qui leur sert d’oracle,
Guide toutes leurs décisions,
Et puis, la herse est retombée.
Ils ont fait semblant de débattre
D’anciennes décisions bien muries,
Joué à la concertation,
Pour mieux abuser l’opinion.
Et les télés qui nous ressassent,
Ce monologue interminable
Que l’on nomme «informations»,
Et n’est que mise en condition.
Et puis la herse est retombée
Au curseur : cinquante et un ans.
Et nous fumes priés d’acquiescer
À ces temps infiniment longs,
nos retraites en accordéon
Apparemment, c’est plus facile
de commenter, de commander,
Et puis, la herse est retombée
3
En monologues interminables,
Ils revenaient toujours dessus.
Ces « soixante ans » de Mitterrand
Qui leur sont restés dans les dents,
Et leur semblaient comme un défi.
Et puis, la herse est retombée
Sans ne jamais ne soit posées
Les seules questions qui importent :
Après tout pourquoi y rester,
Alors que nos jeunes piétinent ?
Pour y entrer, pour y entrer
Dans la carrière de la vie
Et puis la herse est retombée.
Le Merle Moqueur.
MÊME SI ...
Même si tous leurs rapports, ne visaient qu’à vous leurrer,
Même s’ils vous ont « gonflé ». à force de chiffres tronqués,
même si vous arrivez en forme à l’âge où l’on jouir de la
vie. Même si vous y avez échappé Chacun de vous est
concerné
2 Même si toutes les télés, ont tenté de nous anesthésier à
force de débats tronqués, mêmes si tous les Trissotins.
annoncent la ruine chaque matin Même si vous en avez
assez Même si vous vous êtes lassés Chacun de vous est
concerné
3 Même si vous avez dépassé, l’âge cliquet qu’ils ont fixé
vous ne pouvez pas ignorer quel sort ils nous ont réservé.
que nos jeunes sont travail et souhaitent vous remplacer
Même si vous êtes bien loin un jour vous serez concerné
4
4 Même si vous avez gobé, l’outrance des effrois calculés
n’oubliez jamais de penser qu’il existe une productivité. dont
nous pourrions bien mieux user Au service de l’humanité.
Même s’ils vous ont effrayé Chacun de vous est concerné
5 Même si l’âge vous paraît loin, des jardins de vos vingt ans
Vous, ne pouvez ignorer qu’un jour vous aspirerez à faire
autre chose qu’à travailler, dans le seul travail salarié
Même si vous y êtes bien loin Chacun de vous est concerné
6 Même si vous avez douté, après tant de combats menés et
tant d’élections fourvoyées n’oubliez pas qu’ils ont du céder à
la force des salariés lors de la grève d’un mois de mai. Même
si vous avez douté Chacun de vous est concerné
Nb : « Cette chanson a été écrite à partir du texte et de la musique de
la chanson de mai 68 de Dominique Grange » 1
Le Merle Moqueur.

[juju]

[G][I]« Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales »,[/I][/G]

[I]Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».
> Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile montrerait que ceux qui nous gouvernent nous prennent pour des demeurés.
> En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14. > Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.
> C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
> Alors, où est donc le problème ?
> Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
> Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé.Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.
Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février sous le titre : « Faut-il fermer la bourse? »
B Friot[/I]

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J’ai trouvé cet article très intéressant posté chez Bellaciao (dsl, je cite mes sources), sous le titre Retraites : [G][I]Un oubli qui en dit long !...
mercredi 23 juin 2010 (12h01) [/I][/G]4 commentaires

et il est possible d’écouter les explications de ce prof d’économie chez MERMET http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1965

De plus, cet article aurait figuré en bonne place dans l’Humanité, donc d’intérêt général, que tout le monde devrait connaître pour savoir de quoi on parle à propos de la réforme des retraites.

Une autre question me titille les neurones :

- est-ce que la tragi-comédie des Bleus a été volontairement orchestrée par des forces obscures qui a intérêt à faire basculer la direction de la FFF, censée représenter le foot amateur, dans les mains des footeux professionnels, parce que la galette là aussi est juteuse, si on en juge par le niveau des primes, de la chambre d'hôtel, de l'avion en 1ère classe, du montant des transferts et du montant des côtisations des licences des amateurs (que j'aimerai bien connaître, pour mieux comprendre la main mise imminente du professionnel sur l'amateurisme) ?

La finance s'immisce partout, dans nos vies, notre organisation sociale, à la manière d'une inondation sournoise autant que "silencieuse" qui dure depuis plusieurs mois !

Ne nous laissons pas néguer sans broncher ![Non]

[marsa]

les slogans par coeur, pour demain !!!
[Youpiii]

[Francis]

Ne laissons pas flinguer les 60 ans !!!
[Img]:url://storage.canalblog.com/62/80/341809/54463354.jpg[/Img][Héééhooo][Héééhooo][Héééhooo]

[juju]

[G][I]TRAVAILLER PLUS
POUR GAGNER PLUS
C’EST LE PIEGE A CONS
TROUVÉ PAR LES PATRONS [/I][/G]

Mille fois d'accord avec toi TZ, c'est la carotte des patrons et de ce pouvoir qui depuis 3 ans (et même plus) nous considèrent et tentent de nous mèner (par divers subterfuges) comme des ânes, des abrutis illettrés au QI proche de 0, qu'ils croient ![houuuuu][houuuuu][houuuuu]

C'est une démission générale du président et de son gouvernement qu'il faudrait, avant que la note soit hyper salée et irréversible ! Ni nous, ni nos enfants ne doivent payer les graves fautes de gestion qui se commettent actuellement sous nos yeux ! [holalala][houuuuu]