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LE PIGEON BLEU
5 mai 2011

une grosse gaffe !!

Pourquoi avoir fait de Ben Laden un chef apache?


La question pourrait être aussi : comment transformer une superbe opération militaire en désastre de communication ? De toutes les –assez étonnantes- erreurs de com alignées par l’administration Obama depuis l’assaut réussi contre Ben Laden, le nom donné à la mission et à sa cible, « Geronimo », est sans doute la plus choquante et révélatrice. Rappel, pour ceux qui ont fait l'armée plutôt que d'étudier l'histoire: Geronimo est le nom d’un chef apache, né en 1829 sur des terres relevant aujourd’hui du Nouveau-Mexique, qui a vaillamment résisté à la colonisation américaine. Son épopée fut sanglante elle aussi mais, à la différence de Ben Laden, Geronimo était un valeureux combattant lui-même, dont le courage était reconnu par ses ennemis. « Il était l’un des hommes les plus brillants, les plus résolus et déterminés que j’ai jamais rencontré » avait décrit le général Nelson A. Miles, qui avait finalement obtenu sa reddition. Ce profil n’est certainement pas celui de Ben Laden et surtout pas celui que l’administration Obama veut donner de lui. En un mot : ce nom de Geronimo accolé à Ben Laden est d'une parfaite stupidité qui révèle l'ignorance des militaires qui l'ont choisi.

A juste titre, les Indiens qui ont survécu à la colonisation américaine sont furieux et le font savoir. Les conséquences de ce choix pour la perception des enfants indiens et non-indiens seront « dévastatrices » s’est insurgée la conseillère en chef du Comité aux affaires indiennes du Sénat, Loretta Tuell. « C’est la chose la plus raciste qui nous soit jamais arrivée, s’indigne aussi un ancien combattant, Lloyd Goings, sur le site de nativetimes.com. Cela nous place dans la même catégorie que les terroristes les plus recherchés au monde. Ils nous ont utilisés pour servir et mourir pour le pays et ils nous affublent d’une telle étiquette ». Les Indiens rappellent à cette occasion, aux militaires qui semblent l’ignorer, qu’ils servent aujourd’hui dans les rangs de l’armée américaine plutôt que dans les bataillons terroristes : selon des chiffres de 2007, les Indiens représentent 0,7% de la population américaine et 2,7% de ses forces armées.

Pour tenter de se disculper, les militaires et les services secrets américains peuvent faire valoir qu’ils sont coutumiers des noms de code grotesques pour baptiser leurs opérations. Le Christian Science Monitor en rappelle ici quelques uns, de « Sunburn » (Edward Kennedy) à « Halo » (le pape Jean Paul II)…

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Commentaires
J
se sont des paroles de sage que le monde entier ferait mieux d'écouter plutôt que de le snober.[Bravo][Bouquet]
J
Bonjour le pigeonnier !<br /> <br /> Vous trouvez pas que la réaction de Fidel est autrement plus digne que celle de notre nabot de président ?<br /> <br /> Jips<br /> <br /> [G]L'assassinat d'Oussama Ben Laden[/G]<br /> <br /> Ceux qui s’occupent de ce genre de questions savent que le 11 septembre 2001 notre peuple s’est solidarisé avec celui des États-Unis et lui a offert la modeste coopération en matière de santé que nous pouvions offrir aux victimes du brutal attentat contre les tours jumelles de New York.<br /> <br /> Nous avons également tout de suite mis les pistes aériennes de notre pays à la disposition des avions nord-américains qui n’auraient pas où atterrir étant donné le chaos qui régnait durant les premières heures après l’attentat.<br /> <br /> La position historique de la Révolution cubaine, qui s’est toujours opposée aux actions pouvant mettre en danger la vie des civiles, est bien connue.<br /> <br /> Partisans décidés de la lutte armée contre la tyrannie de Batista, nous étions en revanche opposés par principe à tout acte terroriste pouvant provoquer la mort de personnes innocentes. Cette conduite que nous avons maintenue pendant plus d’un demi siècle nous donne le droit d’exprimer notre point de vue sur cette question délicate.<br /> <br /> Lors d’un meeting à la Cité des sports de La Havane, j’avais exprimé ce jour-là ma conviction que jamais le problème du terrorisme international ne pourrait être résolu par la violence et la guerre.<br /> <br /> À ce propos, cet homme fut pendant des années un ami des États-Unis, qui lui firent suivre un entraînement militaire, et un adversaire de l’URSS et du socialisme ; mais quelles que soient les actions attribuées à Ben Laden, l’assassinat d’un être humain désarmé et entouré de membres de sa familles est un acte exécrable. Et c’est apparemment ce qu’a fait le gouvernement de la nation la plus puissante qui ait jamais existé.<br /> <br /> Le discours soigneusement préparé par Obama pour annoncer la mort de Ben Laden signale : « … et nous savons aussi que les pires images sont celles qui n'ont pas été vues par le monde entier. La chaise vide au dîner. Les enfants qui ont dû grandir sans leur mère ou leur père. Les parents qui ne pourront plus jamais tenir leurs enfants dans leurs bras. Près de 3 000 concitoyens nous ont été arrachés, nous laissant un vide terrible dans le cœur. »<br /> <br /> Ce paragraphe laisse transparaître une vérité dramatique, mais il ne peut empêcher des milliers d’honnêtes gens de penser aux guerres injustes déclenchées par les États-Unis en Irak et en Afghanistan, aux centaines de milliers d’enfants qui ont été obligés de grandir sans leur père ou leur mère, et aux parents qui plus jamais ne pourront embrasser leurs enfants.<br /> <br /> Des millions de citoyens ont été contraints de quitter leur pays : en Irak, en Afghanistan, au Vietnam, au Laos, au Cambodge, à Cuba et dans de nombreux pays du monde.<br /> <br /> Les esprits de centaines de millions de gens ont été marqués par les images horribles prises à Guantanamo, territoire occupé de Cuba, montrant des êtres humains défilant en silence et qui ont été soumis pendant des mois, voire pendant des années, à des tortures barbares insupportables ; ces personnes ont été enlevées et transportées dans des prisons secrètes avec la complicité hypocrite de sociétés soit disant « civilisées ».<br /> <br /> Obama n’est pas en mesure d’occulter qu’Oussama Ben Laden a été exécuté devant les yeux de ses enfants et de ses épouses, aujourd’hui retenus par les autorités pakistanaises, un pays musulman de près de 200 millions d’habitants, dont les lois ont été violées, un pays outragé dans sa dignité nationale et dans ses traditions religieuses.<br /> <br /> Comment empêchera-t-il à présent les femmes et les enfants de la personne exécutée sans jugement d’expliquer ce qui s’est passé, et les images d’être divulguées dans le monde ?<br /> <br /> Le 8 janvier 2002, le journaliste de la CBS Dan Rather faisait remarquer à travers cette chaîne de télévision que, le 10 septembre 2001, la veille des attentats contre le World Trade Center et le Pentagone, Oussama Ben Laden avait été soumis à une dialyse rénale dans un hôpital militaire au Pakistan. Il n’était pas en mesure de se cacher ou de se terrer dans des grottes profondes.<br /> <br /> L’assassiner et l’envoyer dans les profondeurs de la mer démontre la peur et le manque d’assurance, et font de lui un personnage beaucoup plus dangereux.<br /> <br /> La propre opinion publique des États-Unis, après l’euphorie du début, finira par critiquer les méthodes qui, loin de protéger les citoyens, finiront par décupler les sentiments de haine et de vengeance contre eux.<br /> <br /> Fidel Castro Ruz<br /> Le 4 mai 2011<br /> 20h34
E
camarade postier de l'article, "Geronimo" est ainsi nommé car dans il a combattu pour les yankees (qui ont toutes les qualités citées dans l'article)qu'ils ont armé et adulé...longtemps...avant, Obama a été reconnaissant avec son "ex"-compatriote [Oui].
C
Eh ben moi aussi, j'ai trouvé le nom mal choisi mais peut-être, que c'était le bel Obama qui se rêvait en Géronimo, pied de nez à certains américains?
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