HOMMAGE A KATEB YACINE

C'EST VIVRE

Fanon, Amrouche et Feraoun

Trois voix brisées qui nous surprennent

Plus proches que jamais

Fanon, Amrouche, Feraoun

Trois sources vives qui n'ont pas vu

La lumière du jour

Et qui faisaient entendre

Le murmure angoissé

Des luttes souterraines

Fanon, Amrouche, Feraoun

Eux qui avaient appris

A lire dans les ténèbres

Et qui les yeux fermés

N'ont pas cessé d'écrire

Portant à bout de bras

Leurs oeuvres et leurs racines

Mourir ainsi c'est vivre

Guerre et cancer du sang

Lente ou violente chacun sa mort

Et c'est toujours la même

Pour ceux qui ont appris

A lire dans les ténèbres,

Et qui les yeux fermés

N'ont pas cessé d'écrire

Mourir ainsi c'est vivre

Comments

[cloclo]

chaque toulousain se souviendra de l'endroit ou il se trouvait il y a dix ans , AZF a disparue , TOTAL n'est toujours pas responsable , ainsi va la justice en ce beau pays de France !

[cloclo]

si j'avais des images pieuses de la Marquise et de Juju , et si j'etais le seul à les avoir , cela voudrait dire :

A- que je suis leur préféré ![Oui]
B- qu'elles ne veulent pas que cela se sache ![Non]
C- que je perdrai leur confiance si je rendais publiques ces images ![houuuuu]

ceci etant dit je n'ai pas d'images pieuses , peut etre ai je des images d'incroyantes !![mdr][mdr][mdr]

[cloclo]

Où étiez-vous le 21 septembre 2001 ?



[G]AZF. Jusqu'au mercredi 21 de ce mois, date du 10° anniversaire de la catastrophe d'AZF qui a tué 31 personnes, en a blessé 2000 autres et produit plus de 2 milliards d'euros de dégâts, LibeToulouse entreprend la publication quotidienne de témoignages d'artistes toulousains qui racontent comment ils ont vécu ce jour où la ville tremblé.[/G]
Comme pour un recueil d'archives vivantes, Les Libénautes, en commentaire, donnent à partager leur propre souvenir de cette matinée de 2001 à 10h17.

[G]ALIMA[/G], chanteuse :

«Ce jour-là, autour des 10H30 je crois, j'étais sous la douche pendant que mes amis et collègues de Monkomarok étaient dans notre salon, debout, café à la main, avec discussions simples du matin, nous attendant pour aller en répétion.

J’ai senti depuis ma douche une longue vibration sourde, voire assourdissante, probablement atténuée par le bruit de l'eau, un son que j'étais incapable d'identifier, un son... nouveau.

Froncement de sourcils suivi d'une sortie de douche plus rapide qu'à l'accoutumée.

Qu'était-ce que ce bruit mais surtout, étais-je la seule à l'avoir entendu, la seule de la maisonnée, la seule de Toulouse, la seule au monde ? Ou bien l'avais-je rêvé ?
Dixjours après le 11 septembre, ce bruit sonnait furtivement comme une sensation indicible de malédiction....

Une petite panique commençait à me chatouiller le cœur.
Non, il ne s'agissait pas d'une fabrication de mon esprit. Nous avions tous été surpris par ce mystère sonore, par son souffle lourd qui de notre coté de la ville avait pourtant été plus discret qu'au sud de Toulouse.

Je crois que nous sommes allés répéter malgré tout, simplement parce que nous ne savions pas encore que ce son étrange provenait d'une réalité cauchemardesque. Je pense encore souvent avec émotion à ce drame qui a fait tant de morts dans notre ville.
Nous sommes peu de chose.»