LES DIMANCHES DU PIGEON BLEU: SEQUENCE "JOURNEE VISITE DU PATRIMOINE"...
Sea, sex and love au Fou de Bassan Pigeon Bleu
de : Esteban, vendredi 9 février 2007 - 10h41 (515 commentaires)
Tout commence un matin
Un jour pas commun
D’un été pas commun.
On marche nonchalant
Le long du rivage
Où s’ébrouent quelques baigneurs.
On regarde sans voir
On entend sans écouter
Pourtant il suffit d’un instant
Pour sortir de l’absence.
La " mer " m’a ébloui !
Calme et scintillante
Bleue et brillante
Transparente…
Seulement quelques petites vaguelettes
Pour capter mon attention.
Je détourne mes yeux
Et toujours ces vaguelettes.
Mon regard est rapide
Mon esprit est troublé
Mes entrailles serrées.
Je passerai ce soir pour retrouver ma " mer "
Sera-t-elle encore là ?
Je reviens au crépuscule
De cette journée si chaude
Le feu est tombé
Plus de baigneur
Plus de bruit.
Ma " mer ", elle, est revenue
Comme moi.
Ce soir elle est plus calme
Les vaguelettes roulent
Et leur écume a changé.
Il n’y a qu’elle et moi.
L’appel est langoureux, je le ressens !
Je me dénude lentement
Mais pas entièrement
Chasteté ? Peur ? Timidité ?
Quelque chose me dit : " pas trop vite "
Je m’approche d’elle
Les vaguelettes viennent frôler mes pieds nus
J’avance encore…
Au niveau de mes cuisses
La surface ondoyante
Me caresse en douceur
J’ai senti ce désir
Je m’enfonce dans l’onde
Je baigne dans le bonheur
J’ôte ce qui me reste
Les tabous ont sauté
Les peurs envolées.
Les courants chauds et froids
Que des mains qui m’enlacent
C’est si doux, le sexe réagit
C’est au tour de mes mains
De frôler la surface
D’étreindre de mes bras
De dessiner des formes
Au gré de ma passion
La « mer » n’est pas farouche
Elle se laisse embrasser
Le plaisir est immense
Je m’enfonce au profond
J’ondule dans le corps malléable
Je vrille, je ne sais plus où je suis
Mes tripes sont brûlantes, et le sexe tendu
Non, non
Je ressens ces caresses
Qui me disent : " pas maintenant "
Les vaguelettes sont encore lentes
Je dois maîtriser, c’est facile aujourd’hui
La " mer " est en moi
Je suis dans la " mer "
Nous sommes qu’un
Le désir est trop fort
La jouissance monte
Les vaguelettes accélèrent maintenant
La houle m’emporte
Je suis presque au bord
Dans cette mousse blanche
Toutes les bulles explosent
Et je frissonne
Le moment est venu
Pour la " mer " et pour moi
Ce soir
J’ai fait l’amour avec la " mer ".
Ai-je été brutal ? Ai-je été pressé ? Ai-je pensé qu’à moi ?
Femmes dites-moi
Sinon je meurs démon.
Esteban
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À Thom l’onaniste !
À Juju qui ne connaîtra pas la suite...
À Anna qui connaît peut-être la suite...
À JMH qui aime les hommes...
À Tzigane...trop malin pour que j’aille plus loin...
À Nose qui sait comprend l’homme...et la femme... [à cette époque notre amiral était plus clairvoyant !]
À Roberto qui boit trop de vinasse... [avec d’irrémédiables et fâcheuses conséquences ! NDPB]
À Cloclo qui pratique la saillie en deux minutes...
À vous tous Chers ami(e)s, nous sommes entre-nous (27578390 114025 visiteurs), je sais que j’en oublie, je m’excuse auprès d’eux, mais "ma mer" m’attend...vous comprenez ? je vais revenir... Léa je ne t’oublie pas... Mer, Sexe et amour Yeeaaahhh !
Par Esteban, quand il était plus présent, dynamique et moins enveloppé… forcément !
NB : Les corrections, ratures et mentions complémentaires sont de la rédaction du Pigeon Bleu.
NOSE DE CHAMPAGNE