Pour ceux qui soutiennent la juste lutte du peuple algerien pour son independance et qui condamnent les massacres du FLN !!!
Melouza
Melouza est un bourg situé sur les hauts plateaux au nord de la ville de M'Sila, à la charnière du Constantinois et de la Kabylie, Algérie.
Rivalité FLN / MNA
Il était pourtant gagné aux idées nationalistes, mais dans les premiers mois de 1957 en pleine guerre d'Algérie, il passe sous l'influence du Mouvement national algérien (MNA) qui se réclame de Messali Hadj et s'oppose au Front de libération national (FLN).
Les deux tendances s'affrontent très durement de 1955 à 1962. Tous les moyens sont bons pour semer la terreur au sein des populations villageoises : pièges, paroles trahies, infiltrations et assassinats.
Les violences en France métropolitaine entre ces deux mouvements causèrent, selon les chiffres officiels des autorités françaises entre le 1er janvier 1956 et le 23 janvier 1962, 10 223 victimes (dont 3 957 tués)[2].
Les troupes du MNA commandées par le « général » Bellounis bénéficient de la neutralité, voire d'un soutien discret de l'armée française qui trouve là un moyen de contrer le FLN. Ce Front, pour lequel cette région revêt une grande importance stratégique, s'en voit peu à peu éliminé. Certains émissaires sont abattus. Les clivages culturels enveniment le conflit, la population, pour l'essentiel la tribu des Beni Illemane, étant arabophone et supportant mal les exigences des maquisards kabyles.
Massacre[modifier]
Une première expédition armée ayant été repoussée définitivement, le chef de la willaya (Kabylie), le colonel Saïd Mohammedi, décide de reprendre, au matin du 28 mai 1957, la situation en main et de faire un exemple en employant les grands moyens. Six Katibas de l'Armée de libération nationale (ALN), branche armée du FLN, commandées par le capitaine Arab assisté du lieutenant Abdelkader El Bariki[3] convergent sur Melouza et encerclent le douar. Elles regroupent au total 350 hommes bien armés. Les maquisards, présent sur les lieux, tentent de les stopper mais la résistance est brisée.
Au début de l'après-midi, les troupes du FLN, maitresses des lieux, font sortir des gourbis tous les hommes du village et les rassemblent sur la place. Les prisonniers sont conduits à Mechta Kasba, un hameau situé à proximité. Là, ils sont systématiquement massacrés à coup de pioche, de couteau, de hache. Dans les maisons et les ruelles transformées en abattoir, l'armée française, à son arrivée sur les lieux deux jours plus tard, dénombrera 315 cadavres[4].
Bilan
Le martyre de Melouza provoqua une émotion mondiale et fut abondamment exploité par la propagande française, qui expliqua le massacre par les sentiments pro-français des habitants du village, alors qu'il s'agissait d'un conflit fratricide.Le résultat recherché par le FLN fut atteint. Le « général » Bellounis, effrayé par le carnage, demanda quelques jours plus tard un rendez-vous au capitaine Combette, responsable de la région, et lui annonça qu'il se ralliait à l'armée française, ce qui le discréditait — à quel prix — aux yeux des nationalistes.
cloclo en reponse à l'angelisme de certains !