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LE PIGEON BLEU
25 janvier 2013

350 ans ......................

Novembre 1663, Louis Payen, un compagnon dont l’identité reste floue et dix domestiques malgaches mettent le pied sur l’île Bourbon tandis que leur bateau a jeté l’ancre en baie de Saint-Paul. Ils ne sont pas les premiers à débarquer, mais seront en revanche les premiers à ne plus repartir. Les premiers à faire souche sur l’île, les premiers Réunionnais. C’était il y a bientôt 350 ans et la ville de Saint-Paul ne pouvait donc passer à côté de cet anniver-saire. Ainsi Huguette Bello a promis hier une année complète de célébrations et de travaux scientifiques.

"Saint-Paul, c’est la baie du meilleur ancrage, le berceau de tous les Réunionnais, le point d’arrivée de dizaines de milliers d’esclaves, le lieu de naissance de grands artistes, d’hommes de lettre, d’hommes d’affaires ingénieux. C’est l’histoire des hommes et des femmes qui ont bâti la Réunion", a notamment expliqué la député-maire pour souligner la légitimité de sa commune à fêter ce "tricen-tenaire et demi".

Des célébrations donc seront organisées tout au long de l’année. Le programme précis n’est pas encore connu mais on sait déjà que tous les rendez-vous saint-paulois de 2013 seront dédiés à la commémoration du peuple-ment.

Citons entre autres le nouvel an chinois qui viendra illustrer dans quelques semaines la mixité culturelle du peuple réunionnais dans l’histoire. La journée de la femme également sera consacrée aux trois femmes malgaches qui accompagnaient Louis Payen. Idem pour les journées de l’archéologie autour de la fameuse grotte de Saint-Paul et pour les journées du patrimoine.

En parallèle, la ville devrait recouvrir ses bâtiments communaux de fresques géantes retraçant l’histoire des Réunionnais.

Une exposition itinérante promènera également les portraits de 350 Saint-Paulois, anonymes mais représentatifs de la diversité du peuplement de l’île. Ce 350e anniversaire coïncide enfin avec la rénovation de plusieurs bâtiments historiques comme la poudrière ou l’hôtel Laçay qui seront ouverts au public et accueilleront divers événe-ments.

Mais ces commémorations seront aussi l’occasion d’un important travail scientifique. Car de nombreuses zones d’ombre entourent encore les premières années du peu-plement. Où les premiers co-lons permanents se sont-ils vraiment abrités ? Qui est la mère du premier enfant né sur l’île ?

Bien d’autres questions ne font aujourd’hui l’objet que d’hypothèses et de descriptions incertaines. Un comité d’histo-rien doit être constitué pour tenter de produire, à l’issue de plusieurs conférences et tables rondes, une histoire, si ce n’est officielle, du moins consen-suelle des premières années de la colonie.

Des fouilles archéologiques pourraient être menées en appui. La ville espère livrer les fruits de ces efforts en novembre à l’occasion de grandes cérémonies dont le détail reste à préciser

Romain Latournerie

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Commentaires
D
...elle venait juste de me rejoindre dans ma paillotte ! [Chaud]<br /> <br /> <br /> <br /> [Img]:url://www.linfo.re/IMG/jpg/Noemie-Lenoir-nue-.jpg[/Img]
C
Felleng, c’est le nom de la nouvelle tempête tropicale modérée. À 16h30 (heure locale), elle se situait à 900 km des côtes réunionnaises. Sa pression au centre était estimée à 996 HPA.<br /> <br /> <br /> <br /> Septième système dépressionnaire de la saison cyclonique, Felleng poursuit sa trajectoire en direction de l’Ouest-Nord-Ouest à une vitesse de 15 km/h. « Felleng pourrait se renforcer dans les prochains jours pour devenir cyclone jeudi », indique météo France. Ce qui l’a rapproche petit à petit de nos côtes. Elle devrait se renforcer dans les jours à venir pour atteindre le stade de cyclone tropical intense jeudi.<br /> <br /> <br /> <br /> Le Centre météorologique régional spécialisé de la Réunion continue d’envisager une trajectoire qui la rapprocherait du nord de Madagascar au cours des prochaines 48 heures, sa course s’infléchissant nettement vers le sud progressivement. Une intensification régulière est également envisagée, jusqu’en cyclone tropical intense alors que que le centre de ce septième système de la saison 2012-2013 transiterait à plus de 500 kilomètres dans l’ouest de notre île vers vendredi.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais pour l’heure, aucune alerte cyclonique n’est en cours à La Réunion.<br /> <br /> [Bouée][Bouée][Héééhooo]
C
outes catégories de chômeurs cumulées, la barre de 150 000 demandeurs d’emploi vient d’être franchie à la Réunion. Ce chiffre est bien plus qu’un symbole désespérant. 2012 restera une année noire pour le chômage qui a progressé de 8,8 % dans notre département. C’est encore pire qu’en 2011 marqué par une hausse de 5,4%. [G]Le taux officiel de chômage se situe aujourd’hui à près de 29%. Ce chiffre est d’environ 60% chez les jeunes qui sont les plus touchés.[/G]<br /> <br /> <br /> <br /> La crise a durement frappé notre île, l’un des territoires français les plus touchés par le fléau du chômage. Au niveau national, la situation est également catastrophique. Car 2012 a été la deuxième pire année de l’histoire sur le front des statistiques du chômage qui a bondi de 10% en un an. La France entière compte désormais 3,4 millions de chômeurs en catégorie A et plus de 4,9 millions en incluant les chômeurs exerçant une activité réduite.<br /> <br /> <br /> <br /> Face à ce bilan sinistre, François Hollande a réaffirmé vendredi soir sa volonté d’inverser les courbes du chômage. Un discours volontariste mais qui laisse sceptique dans la mesure où la croissance est en panne et que les dépenses de l’État sont soumises à l’objectif de réductions des déficits publics.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour la Réunion, les perspectives restent donc très sombres. On ne voit pas vraiment ce qui, sur le plan économique, pourrait stopper cette plongée vers les abîmes.<br /> <br /> <br /> <br /> Interrogé jeudi dernier lors de ses vœux à la presse sur les solutions pour relancer l’emploi à la Réunion, le préfet Jean-Luc Marx a répondu après une brève hésitation : “L’investissement" Le représentant de l’État a bien pris soin de préciser qu’il ne fallait pas tout miser sur la commande publique comme pourrait l’être le futur grand chantier de la route du littoral. Car en matière économique, a-t-il ajouté, "il ne faut pas attendre de l’État qu’il fasse tout. J’ai envie de dire : aide-toi et l’État t’aidera"<br /> <br /> <br /> <br /> Mais lutter contre le chômage de masse autrement qu’en créant des contrats aidés et des contrats d’avenir ou en versant une allocation aux jeunes de 18-25 ans, et sans le coup de pouce de l’État, ne relève-t-il pas de la gageure tant le tissu socio-économique s’est dégradé ? Au moment où les effets de la crise s’intensifient, il n’y aurait rien de pire que considérer le chômage comme un cancer incurable, de se résigner à penser que toute une partie de la jeunesse réunionnaise est condamnée à vie à l’exclusion et à la précarité.<br /> <br /> <br /> <br /> Que peuvent fabriquer en plus nos entreprises locales au lieu d’importer ? Comment grappiller des marchés ici et là, et plus particulièrement dans les territoires voisins ? Comment la Réunion peut-elle attirer beaucoup plus d’entreprises et de touristes ? Notre économie cherche-t-elle suffisamment à parier sur les secteurs innovants ? Toutes ces questions sont loin d’être nouvelles. Mais au-delà de leur côté “tarte à la crème ?, elles se posent aujourd’hui encore plus crûment. On a pourtant l’impression qu’elles sont oubliées du débat public et politique. Pourtant, elles doivent bien rester une préoccupation quotidienne afin que le combat contre le chômage ne se limite pas à des dispositifs pour apaiser les dégâts et la pauvreté qu’il répand<br /> <br /> <br /> <br /> Jérôme Talpin
C
quand tu vas au restaurant dans l'ile , le serveur te demande si tu manges épicé , reflechis bien avant de repondre , ne fais pas le fortiche , le piment est plus fort que toi !!!!!!![Chaud][Chaud][Chaud]
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