Une nouvelle semaine avec Bonga Kuenda
J’allais vous proposer ceci pour débuter la semaine, mais j’ai été pris hier par la préparation d’une AG extra qui fait crac boum Hue… heu…, je m’égare…
Donc je voulais vous faire découvrir (mais Pedro connaît certainement déjà) un artiste dont ma fille m’a offert un album : Bonga Kuenda , né Jose Adelino Barcelo de Carvalho en 1943 à Kipri (Angola) et qui, en accord avec ses convictions politiques, changera son nom « colonial » pour celui-là, plus authentique.
« Repéré pour ses talents de sportif, il quitte l’Angola pour Lisbonne au début des années 60, et c’est sous le nom de Barcelo de Carvalho qu’il devient recordman du Portugal du 400m (titre qu’il gardera pendant une dizaine d’années). Dans le même temps, sous le nom de Bonga, il s’engage activement pour le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola.
Lorsque la police politique portugaise (la terrible PIDE) s’aperçoit que Barcelo de Carvalho et Bonga ne font qu’un, il a juste le temps de s’enfuir pour Rotterdam, où il commence une vie d’exilé.
Seul et isolé dans le grand port hollandais, il noue des contacts avec les musiciens de la communauté capverdienne. Conforté par la solidarité de ses « frères », il reprend le travail de composition, et publie le mythique « Angola 72 ».
Irriguées par une mélancolie déchirante, les 10 chansons sont le témoignage et la synthèse de son vécu à Luanda. Très vite le disque entre clandestinement en Angola, il circule sous le manteau, devient une sorte de manifeste indépendantiste parmi la population ».
Lu sur : http://www.lusafrica.com/french/artists.php?art_par=72&desc_id=76