20 décembre férié et fermé

20 décembre férié et fermé

ENCORE une fois, la CGTR Commerce appelle les salariés du Commerce et les consommateurs à agir ensemble pour commémorer comme il se doit le 20 décembre, date de l’abolition de l’esclavage à La Réunion.

Agir ensemble, d’abord dans l’entreprise, dans les services, en actualisant le 20 décembre 2007 comme le débat d’une lutte d’ampleur contre la précarité, véritable fléau social des temps modernes. C’est par l’intermédiaire des emplois précaires, de leur statut sans avenir, de leur salaire de misère que les employeurs trouvent des travailleurs soi-disant “volontaires” pour travailler le 20 décembre et permette ainsi l’ouverture des communes.

C’est en abusant des emplois précaires que les employeurs tirent l’ensemble des salariés vers le has, remettant en cause nos acquis sociaux.

La CGTR appelle l’ensemble des salariés du Commerce et des Services à s’inspirer de la lutte exemplaire des précaires de l’Education nationale avec les titulaires pour faire disparaître la précarité, cette nouvelle forme d’esclavage salarié.

Le 20 Décembre, même à l’approche des fêtes de fin d’année, ne doit pas être un prétexte pour permettre de consommer encore plus. Il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler, un temps pour se reposer, un temps pour se souvenir, un temps pour acheter.

Sinon, toutes les dérives consuméristes sont possibles.

Pourquoi pas des commerces ouverts 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 heures, 365 jours par an ?

La CGTR Commerce appelle les consommateurs a plus de citoyenneté. Il est de leur responsabilité de faire que le 20 Décembre soit respecté. Un plus pour notre histoire ou pour la bourse des commerçants.

A l’heure du « Travailler plus pour gagner plus » du libéralisme sauvage, de la remise en cause des jours fériés, de l’ouverture des magasins le dimanche, des coups de canifs dans la vie familiale et des lourdes conséquences que cela entraîne en matière de délinquance juvénile, il est grand temps de se mobiliser tous ensemble, salariés, précaires, consommateurs, pour le respect de notre 20 décembre, des jours fériés et du repos dominical.

Pour un Vrai Travail, un Vrai Salaire pour les précaires, Pour un 20 décembre, comme le 1er Mai, Férié, Chômé et Payé !

La Fédération Commerce et Services CGTR

20 décembre férié et fermé
Article paru dans Témoignages le mardi 18 décembre 2007

claude

Comments

[désiré]

oukédo ardoues faoue PCR luarwit de la raouni!!!

claude estie anpliwe luarmites mim !

désiré ouakadou

[claude]

[Héééhooo][Héééhooo]
AUJOURD’hui et demain, nous allons vivre le “top” de la célébration du 20 Désanm, à l’occasion du 159ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage à La Réunion. Et cette année, seront à nouveau battus les records des manifestations organisées dans l’île pour célébrer la “Fête réunionnaise de la liberté”.
Nous ne pouvons tous que nous féliciter d’un tel succès. Surtout si l’on pense aux dizaines d’années de luttes qu’il a fallu mener, notamment avec le soutien du PCR, pour que cette date historique soit reconnue unanimement et officiellement.

Mais il faut aussi que ces manifestations aient un sens lié au message profond de cette fête et qu’elles continuent de fédérer les énergies pour aller plus loin que de simples évocations folkloriques. Célébrer le 20 Désanm, fêter la liberté, c’est s’unir et s’organiser pour conquérir de nouvelles libertés et agir ensemble pour faire respecter les droits des Réunionnais.
Quelle est la liberté des travailleurs obligés de travailler en ce jour férié ? Quelle est la liberté des centaines de milliers de Réunionnais souffrant du chômage, de la précarité, du mal-logement, de bas revenus, d’illettrisme, des carences des services publics et des autres formes d’oppression ?

En fait, on ne peut séparer la célébration du 20 Désanm de celle de la loi Vergès-Lépervanche du 19 mars 1946 ayant aboli le statut colonial. Et l’on ne peut séparer ces célébrations de la lutte contre toutes les séquelles ou survivances de la colonisation et de l’esclavage.
Célébrer le 20 Désanm, c’est surtout rester fidèle toute l’année au combat de nos ancêtres marrons. Et ne pas oublier que le nom de l’esclave rebelle Cimandef signifie en malgache : “Celui qui ne courbe pas la tête”.

L. B. [Salut]

[NOSE]

Je lis les dernières nouvelles du Pigeon de retour d'un entretien préalable à Loisy sur Marne. Avant de rédiger mon compte-rendu, je veux juste vous saluer tous et fraternellement...

En tant que secrétaire départemental d'INDECOSA 51, je m'engage à ne pas me rendre dans le moindre commerce le 20 décembre, demain, pour commémorer solidairement avec les travailleurs réunionnais l'abolition de l'esclavage. Je m'engage même à relire des passages du livre de Jean-Marie LE CLEZIO "Révolutions" qui aborde certains aspects de cette lutte.

En tout cas, je suis très content de voir que notre Claude a repris en mains les rênes du département "solidarité avec les peuples des DOM-TOM" et en particulier avec La Réunion. Cela me rappelle le temps où il officiait sur ce terrain à Bellaciao et où des fâcheux venaient en retour
lui chercher méchamment querelle. Ici, il n'y aura pas querelle...

Salut à toi Claude pour ton "témoignage" et abrazos a todas y todos !

NOSE