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LE PIGEON BLEU
12 janvier 2008

Venus callipyge

J’ai beaucoup apprécié les articles très documentés sur la Bolivie et les liens fournis par Esteban et Pingouin, ainsi que ceux relatifs au contrat de travail… mais je comprends les préoccupations de Claude.

Pour tenter de combler l’absence de nos amiEs, je vous propose cette chanson du grand Georges.


TALLULAHS_exotic002















Venus callipyge 

Paroles et Musique: Georges Brassens   1964
© Editions musicales 57
 


Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
Qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison
Que ne suis-je, madame, un poète de race
Pour dire à sa louange un immortel blason

En le voyant passer, j'en eus la chair de poule
Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
Un culte véritable et, quand je perds aux boules
En embrassant Fanny, je ne pense qu'à vous

Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
Vous devez torturer les gens de votre entour
Donner aux couturiers bien du fil à retordre
Et vous devez crever votre dame d'atour

C'est le duc de Bordeaux qui s'en va, tête basse
Car il ressemble au mien comme deux gouttes d'eau
S'il ressemblait au vôtre, on dirait, quand il passe
" C'est un joli garçon que le duc de Bordeaux ! "

Ne faites aucun cas des jaloux qui professent
Que vous avez placé votre orgueil un peu bas
Que vous présumez trop, en somme de vos fesses
Et surtout, par faveur, ne vous asseyez pas

Laissez-les raconter qu'en sortant de calèche
La brise a fait voler votre robe et qu'on vit
Ecrite dans un cœur transpercé d'une flèche
Cette expression triviale : " A Julot pour la vie "

Laissez-les dire encor qu'à la cour d'Angleterre
Faisant la révérence aux souverains anglois
Vous êtes, patatras ! tombée assise à terre
La loi d'la pesanteur est dur', mais c'est la loi

Nul ne peut aujourd'hui trépasser sans voir Naples
A l'assaut des chefs-d'œuvre ils veulent tous courir
Mes ambitions à moi sont bien plus raisonnables:
Voir votre académie, madame, et puis mourir

Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

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Commentaires
P
Les belles se font prier. Prions ensemble, mes frères...[Ange]
E
OH PUTAING ! ÇÀ C'EST BEAU ALORS, JE ME REFUSE DE DÉPARTAGER ET PUIS ON N'A PAS VU ENCORE CELLES DU PIGEON BLEU...[G]J'ATTENDS[/G] [Baver] [Baver][Baver]
F
Il y avait d’autres candidates, tout aussi méritantes, reconnaissons-le.<br /> [Img]:url://storage.canalblog.com/83/58/341809/21013368.jpg[/Img][Img]:url://storage.canalblog.com/95/54/341809/21013342.jpg[/Img]<br /> Comment les départager ? Ça s’est joué à un cheveu…<br /> <br /> Mais il faut bien une élue<br /> Poil au genou.
P
Ça te donnera l'occasion de remettre ta cuculle au lieu d'admirer cette magnifique culière qui te laisse la bouche en cul-de-poule, cucul la praline![Héééhooo]
R
Comme le vent qui souffle sur nos cotes, comme la pluie qui balaie les carreaux de la fenêtre, je te sens te laissant porter par la tempête, un vague à l'âme qui petit à petit s'insinue ....<br /> Allons Marie des grèves, ce coup de blues va passer comme le coup de vent et demain ... le soleil et le mimosa en fleur porteront un sourire de notre Duchesse [Bouquet] <br /> <br /> [Bouquet][Bouquet][Bouquet][Bouquet][Bouquet]<br /> <br /> Bises, Roger
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