Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE PIGEON BLEU
12 août 2008

OSSETIE et GEOSTRATEGIE

OSSETIE ET GEOSTRATEGIE

Dans une récente contribution, j'écrivais

« Sur le point particulier de la Russie ,il convient d’être très prudent car la reprise en mains de ses ressources énergétiques, leur transport  par gazoducs et autres pipelines  et les récents accords signés y compris avec des pays de la CE. Ou avec la Chine et la Corée rééquilibrent la donne géostratégique(en particulier la ceinture instable d'Asie- Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan,Turkménistan, Azerbaïdjan,abandonnée au moment de la chute de l'URSS, mais où aujourd'hui l'influence des USA est en recul au profit de la Chine et de la Russie). ».

On peut mesurer aujourd'hui, combien dans le conflit qui vient de s'ouvrir entre la Géorgie et la Russie, les intérêts énergétiques sont présents et que le conflit réel est entre les USA et la Russie. Bien prendre en compte cette donnée géostratégique pour comprendre le rôle de Union Européenne et de ses représentants actuels (Sarkozy, Kouchner) d'autre part il est important de suivre les prises de position de l'OTAN. Même si le risque d'extension du conflit, reste limité, ses conséquences sur les relations internationales des blocs occidentaux et autres, en particulier Chine et Afrique, ou Amérique Latine, risque fort de s'envenimer après les jeux olympiques.

Mis en échec dans de nombreux points du globe (Irak,Afghanistan,Amérique latine, et aujourd'hui dans le Caucase) le CMF (capital mondialisé financier) risque fort d'aller vers une réaction guerrière. Si le chef de file étasuniens en recul dans un monde de plus en plus multipolaire et ou ses intérêts sont remis en cause, reste pour les occidentaux un modèle, il est bien évident que des fissures peuvent apparaître et des divergences se faire jour en particulier au sein de l'Union Européenne, il en est de même en Asie ou l'absence de maitrise sur la crise financière, peut conduire à un renforcement du pôle Chine/Asie du sud-est/Afrique et ce au détriment de celui USA/Occidentaux. L'intervention militaire Russe, en réaction aux attaques de la Géorgie soutenue par l'OTAN, est aussi une manière d'avertissement et à l'OTAN et aux « républiques » tentées par une aventure au sein de l'alliance.


Dans les mois qui viennent, le capitalisme mondial, va s’enfoncer encore davantage dans une crise, sans doute la plus importante, qui n’ait jamais existé. Décrochage du dollar, effondrement du système financier, récession économique grave aux États Unis, et en Europe, rééquilibrage dans la production énergétique au profit de la Russie, risque important de guerre y compris nucléaire, explosion des zones de pénurie alimentaire, explosion sociale et politique dans les pays arabes pro-occidentaux, etc.... Ce n’est malheureusement du catastrophisme, mais bien le résultat des analystes et économistes du monde entier ! Globalement ce sont de nouveau les peuples qui sont appelés à payer la facture.

Dans notre pays, ou s’inscrit une régression sociale des plus importante, qui s’accompagne d’un autoritarisme politique, avec restriction importante des libertés tant individuelles que collectives,ou se développent, fichage et surveillance généralisée de l’ensemble des citoyens, des travailleurs, de leurs organisations,ou une présidence omniprésente s'approprie y compris les services secrets, certains en sont à ce demander, s’il faut s’accommoder de ce système, le réformer, etc...Pour ma part je crois qu’il est important de clarifier, nos objectifs, notre lutte, et par conséquence notre action militante. Y sommes nous prêts ? Ou allons nous encore tergiverser sur qui est quoi! Le rassemblement de tous les Communistes serait un signal fort et sans doute permettrait-il d'aller beaucoup plus loin dans l'unité des forces progressistes de notre pays.


Roger bretagne , 12 aout 2008


Publicité
Commentaires
J
A quoi ça sert l'Europe, si nous ne sommes pas maîtres chez nous ? Les américains dehors ! Et puis l'Iran n'étant pas voisin des étasuniens belliqueux, le prétexte tombe à l'eau. <br /> <br /> Vivement le moteur à air comprimé pour faire dégringoler les compagnies pétrolières qui grâce à leurs spéculations sur le pétrole ont rempli les caisses des états d'une façon obscène, permettant d'éponger en quelque sorte la "cata des subprimes". Les banques peuvent dormir tranquilles, mission accomplie et nous le peuple, les citoyens dans l'anonymat d'avoir des cauchemars pour longtemps si on en juge par les chiffres de l'inflation, de la croissance, du chômage et les réformes de Fillon qu'il veut faire passer à tout prix malgré la souffrance et le mal-être de bon nombre d'entre nous.<br /> <br /> Sur ce, faites de doux rêves les pigeons. A +[Salut].
F
Pour qui s’interrogerait sur les motivations US, via la Géorgie, d’ouvrir les hostilités en Ossétie, un début de réponse est apporté par Premier ministre polonais.<br /> Selon une dépêche d’agence : <br /> "[I]Nous avons obtenu un accord avec les Etats-Unis au sujet du bouclier", a annoncé le Premier ministre polonais Donald Tusk, dans une intervention sur une télévision.<br /> Varsovie et Washington ont conclu jeudi soir un accord sur l'implantation en Pologne d'éléments du bouclier antimissile américain, qui va à coup sûr augmenter les tensions entre la Russie et l'Occident déjà exacerbées par le conflit en Géorgie.<br /> Les Etats-Unis vont ainsi pouvoir installer sur le sol polonais à l'horizon 2012 dix intercepteurs capables de détruire en vol d'éventuels missiles balistiques à longue portée.<br /> Ce système est lié à un puissant radar qui sera installé en République tchèque. L'accord avec Prague a déjà été signé le 8 juillet. Ces éléments font partie d'un vaste projet destiné à protéger le territoire américain d'éventuelles menaces de pays imprévisibles comme l'Iran.<br /> L'accord, conclu avec deux anciens pays communistes devenus ses plus solides alliés, permet à Washington de marquer un point contre la Russie, qui proteste avec virulence contre un projet qu'elle qualifie de menace directe contre elle.<br /> Depuis des mois, la Russie a prévenu qu'elle riposterait à l'installation de contingents américains équipés de systèmes antimissiles dans son ancienne arrière-cour.<br /> Selon le gouvernement polonais, [G]le conflit entre la Russie et la Géorgie a joué en faveur d'une conclusion des négociations[/G].<br /> "[G]Nous avons aujourd'hui une situation internationale nouvelle[/G]", a déclaré le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski[/I].
R
Trois articles parus dans l'Humanité du 12 aout, et qui confirment l'aggravation de la crise...<br /> <br /> [G]L’industrie en recul[/G]<br /> <br /> Conjoncture : L’indice de la production<br /> industrielle poursuit sa chute.<br /> <br /> Après des annonces conjoncturelles déprimantes en zone euro, les publications de l’Institut national de la statistique et des études économiques sur les données du second semestre 2008 de l’économie française sont attendues cette semaine.<br /> Premier de la série noire des indicateurs de conjoncture, la production industrielle française reste à la peine. Après une chute de 2,9 % constatée au mois de mai, la tendance à la baisse se confirme (– 0,4 % entre mai et juin).<br /> Selon l’institut, la production industrielle baisse de 1,4 % au deuxième trimestre, comparé au premier trimestre, et de 0,2 % par rapport au deuxième trimestre 2007.<br /> Industrie automobile (– 2,9 % en juin après - 7,9% en mai) et équipements électriques et électroniques (– 3,4 %) en tête, la production de biens d’équipement cède 1% en juin après 1,2 % en mai.<br /> Suivent la production manufacturière (hors énergie et industries agricoles et alimentaires) avec – 0,8 %, après une chute de 2,7 % en mai, les industries agricoles et alimentaires avec un repli de 0,9 %, comparable au mois précédent.<br /> Dans le même sens, les biens intermédiaires enregistrent une dégradation en juin de 0,4 %. Seules rescapées, la production du secteur énergétique, des biens de consommation, ou encore celle de la construction qui rebondissent légèrement après un recul consenti déjà au mois de mai.<br /> Un nouveau signe d’essoufflement de la croissance française qui devrait se confirmer jeudi avec la parution de des prévisions de croissance pour le deuxième trimestre 2008.<br /> Clotilde Mathieu <br /> (Article publié dans l’Humanité du 12 août 2008)<br /> <br /> [G]Patrick Artus : une "croissance en panne pour longtemps"[/G]<br /> [I]Patrick Artus, responsable des études de la banque Natixis, est professeur à l’Ecole polytechnique et professeur associé à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne.[/I] Il est notamment l’auteur de "Le capitalisme est en train de s’autodétruire“, et "Comment nous avons ruiné nos enfants". Il vient de publier une analyse intitulée "Pourquoi, pendant plusieurs années, on ne peut pas attendre de croissance en France, en Italie et en Espagne".<br /> En démarrant ainsi son analyse économique début août, Patrick Artus, économiste de la banque Natixis et habitué aux analyses contredisant le pouvoir (il est par ailleurs membre du conseil économique rattaché à Matignon), met les pieds dans le plat. Dans une communication plutôt à destination des investisseurs, il détaille ainsi le "piège qui se referme" selon lui sur le pays, pour en conclure à une croissance en panne pour plusieurs années. <br /> On est loin des assurances d’une Christine Lagarde qui ce matin encore écartait toute idée de récession, en se retranchant derrière une définition stricte. ""Toute personne qui crierait au loup à la récession aurait un trimestre d’avance", a dit la ministre de l’économie sur France Inter, rappelant qu’une récession correspond à une contraction du PIB durant deux trimestres consécutifs. Or, la France n’en est qu’au premier argumente la ministre. Le produit intérieur brut de la France a reculé de 0,3% au deuxième trimestre 2008, première baisse depuis le quatrième trimestre 2002, a annoncé jeudi l’Insee. La ministre donne donc rendez-vous au troisième trimestre…<br /> [G]Le piège se referme[/G]<br /> Pour Patrick Artus, le piège "est clair". <br /> Dopée jusqu’ici par l’immobilier (notamment grâce à des mesures de type loi Robien), la croissance va stopper avec la crise financière et immobilière et la hausse des prix des matières premières.<br /> L’euro, poursuit-il, va continuer en outre sa hausse par rapport au dollar. Or, la France, en raison du poids des biens de "milieu de gamme" dans sa production économique, va voir, par le jeu des parités monétaires, ses marges bénéficiaires à l’exportation comprimées. Car sur ces biens "milieu de gamme", elle est en concurrence directe avec les pays émergents. "Ceci réduit l’offre de biens et dégrade la croissance, rend les exportations non profitables ; or les exportations sont le seul moteur subsistant possible de la croissance", assure Patrick Artus. <br /> A l’inverse analyse-t-il, l’Allemagne, plus productrice de biens de haute technologie, est à l’abri du phénomène.<br /> Aucun remède à court terme<br /> Mais c’est dans le constat final que l’économiste se fait sévère. Dans le débat croissance/récession, l’économiste a choisi. "Vouloir soutenir la croissance par les transferts publics ne peut alors que faire rapidement apparaître des déficits publics impossibles à accroître durablement". <br /> Au-delà d’aides ponctuelles à des catégories en grande difficulté, il nous semble donc impossible de soutenir la croissance à court terme. Le pire serait évidemment que les soutiens à l’activité conduisent à des distorsions : par exemple subventionnement des prix de l’énergie, des matières premières… ; bonification de taux d’intérêt".<br /> "Aucun remède raisonnable n’existe à court terme", assène-t-il, "les remèdes à long terme sont à peu près connus : accroître la productivité, aider les entreprises à monter en gamme (recherche, éducation, soutien aux PME innovantes…), mais ne peuvent pas avoir d’effets avant plusieurs années". Essayer de "sauver" la croissance à court terme, dans la seule visée de la cote de popularité, "ne pourrait qu’épuiser les finances publiques". <br /> Paul Zanni pour humanite.fr<br /> <br /> <br /> [G]Indicateurs dans le rouge[/G]<br /> <br /> A l’approche de la publication des chiffres de la croissance du deuxième trimestre jeudi, voici un tour d’horizon des principaux indicateurs économiques français - tous mal orientés.<br /> <br /> [G]LA CONSOMMATION DES MÉNAGES[/G]<br /> La consommation des ménages en produits manufacturés, qui représente le quart de la consommation totale des ménages, a baissé de 0,4% en juin, après un rebond de 1,7% en mai qui faisait lui-même suite à un recul de 0,9% en avril. Sur l’ensemble du trimestre, elle a stagné. l'Insee s’attend à ce que la consommation totale des ménages, moteur de la croissance ces dernières années, n’augmente que de 1,3% cette année après une hausse de 2,5% en 2007.<br /> <br /> [G]LE CHÔMAGE[/G]<br /> Le taux de chômage du deuxième trimestre, au sens du Bureau international du Travail, ne sera pas communiqué avant le 4 septembre mais les économistes attendent une stabilisation, voire une dégradation, en raison du ralentissement de l’activité. Au premier trimestre, il était de 7,2%, au plus bas depuis 1983.<br /> Publié chaque mois, le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à l’ANPE a augmenté de 0,2% en juin, après déjà une hausse de 0,3% en mai. Le nombre de créations d’emplois au deuxième trimestre sera quant à lui annoncé jeudi.<br /> <br /> [G]LE MORAL DES MÉNAGES[/G]<br /> De mois en mois, l’indicateur synthétique calculé par l’Insee depuis 1987 enchaîne de nouveaux plus bas : -48 en juillet après -46 en juin et -42 en mai. En cause, l’inflation qui limite le pouvoir d’achat et, depuis deux mois, des craintes de remontée du chômage. La propension des ménages à effectuer des achats importants baisse en conséquence et leur taux d’épargne augmente, signe de prudence face à l’avenir.<br /> <br /> [G]LA CONFIANCE DES ENTREPRISES[/G]<br /> Les diverses enquêtes qui la mesurent - de l’Insee, de la Banque de France, sans oublier les composantes d’anticipations dans les enquêtes auprès des directeurs d’achats (PMI) - témoignent d’une franche détérioration, aussi bien dans l’industrie que dans les services. L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie calculé par l’Insee est ainsi à son plus bas depuis mai 2005.<br /> [G]<br /> LA PRODUCTION INDUSTRIELLE[/G]<br /> Elle a encore baissé de 0,4% en juin, après avoir chuté de près de 3% en mai, et accuse un recul de 1,4% sur l’ensemble du deuxième trimestre. Les enquêtes auprès des industriels et les indicateurs avancés de l’OCDE ne laissent pas prévoir d’amélioration prochaine du fait du fléchissement de la demande tant externe qu’intérieure.<br /> <br /> [G]LE COMMERCE EXTÉRIEUR[/G]<br /> Le déficit du commerce extérieur a atteint en juin un montant record de 5,64 milliards d’euros pour culminer à 24,4 milliards sur l’ensemble du premier semestre et 48,3 milliards sur les 12 mois écoulés. En cause, des facteurs conjoncturels - la hausse de la facture pétrolière, le ralentissement économique mondial qui freine la demande extérieure, l’euro fort - mais aussi structurels, touchant à la compétitivité et au positionnement des entreprises françaises. L'Allemagne, par contraste, affiche un excédent de 103,4 milliards au premier semestre.<br /> <br /> [G]L’INFLATION[/G]<br /> Conséquence de la flambée des cours du pétrole et des produits alimentaires, elle a atteint 3,6% en juin, son niveau le plus élevé depuis 1991, mais le gouvernement promet une décrue d’ici la fin de l’année, d’autant que les prix des matières premières, pétrole notamment, repartent à la baisse depuis plusieurs semaines. Mesuré aux normes européennes, le taux d’inflation atteint même 4,0% sur un an.<br /> <br /> [G]LOGEMENT[/G]<br /> On assiste depuis quelques mois à un ralentissement très net des transactions sur le marché immobilier, ce qui entraîne une hausse des stocks, annonciatrice d’une baisse des prix et d’un investissement logement moins dynamique. Les mises en chantier ont du coup chuté de 28% au deuxième trimestre, selon les chiffres du ministère de l’Ecologie, et les permis de construire de 15%. Dans une étude publiée fin juillet, la banque HSBC estime que les prix pourraient baisser jusqu’en 2012 avant de repartir à la hausse.<br /> <br /> <br /> Roger
R
Pour compléter l'information de chacun et de tous, A lire sur la classe politique en Géorgie [S]www.solidariteetprogres.org/article4413.html <br /> [/S]<br /> <br /> Roger
Publicité
Derniers commentaires
Publicité