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LE PIGEON BLEU
26 août 2008

QUI EST RESPONSABLE DE LA POLITIQUE RUSSE DES USA ?

Fleet_5_nations M. Rpley s'amuse

- (m.rhipley[at]orange.fr) 21/08/2008 Qui est responsable de la politique russe des USA ? Par

William Pfaff

© Copyright 2008 par Tribune Media Services International. Tous droits réservés.
Cet article provient de William Pfaff. http://www.williampfaff.com
L’URL de cet article est: http://www.williampfaff.com/article.php?storyid=336
Tanslated by Google Translator® revised by Heil Myself !

Extrait de

http://www.dedefensa.org et proposé ici par

NOSE DE CHAMPAGNE.

Paris, 19 août 2008.

Une convaincante explication de l’origine et du développement de la guerre entre la Russie et la Géorgie est donnée par le New York Times, qui attribue la responsabilité de la guerre à ce qu’il décrit charitablement comme « mauvais calcul, signaux mésinterprétés, présomption ». La seule chose qu’elle ne précise pas est le responsable en dernier ressort d’une politique américaine envers la Russie qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, fut agressive, militairement dominatrice et menaçante pour l’intégrité de la Russie, sans le moindre but discernable. Le classique commentaire occidental accuse les gouvernements de l’OTAN d’avoir sous-estimé « La détermination de la Russie à dominer sa sphère traditionnelle d’influence. »

C’est faux. La Russie fut étonnamment tolérante devant le succès de l’Ouest dans ses efforts d’annexion de sa « sphère traditionnelle d’influence », si ce terme désigne le Pacte de Varsovie qui jusqu’en 1991 était la contrepartie communiste de l’OTAN, maintenant des troupes pour appliquer ce que l’on appelle la doctrine Brejnev, qui soutenait que l’adhésion au Pacte de Varsovie et au le « bloc socialiste » serait irréversible.
Mikhail Gorbachev l’a inversée. Il a retiré ses troupes de l’Afghanistan.

L’OTAN fut redéfini par le premier président George Bush, ainsi qu’il le raconte dans ses mémoires, comme « instrument politique de la stabilité de l’Europe » plutôt que force d’affrontement militaire. Dans ces termes Gorbatchev accepta l’unification de l’Allemagne au sein de l’OTAN. Les États du Pacte de Varsovie ont été invités à suivre leur propre chemin, et ils l’ont fait — dans l’OTAN.
Le président Bill Clinton promit à Boris Ieltsine que l’élargissement de l’OTAN s’arrêterait aux États d’Europe de l’Est annexés au bloc soviétique par l’armée russe pendant et juste après le seconde guerre mondiale. Ainsi, la Hongrie, la République tchèque et la Pologne, particulièrement victimes de la guerre froide furent parmi les premiers admis à l’OTAN. En 2004, la deuxième administration Bush, notamment Condoleezza Rice, pourtant expert soviétologue qui aurait dû être mieux instruite, a brutalement rompu ces accords en provoquant l’admission dans l’OTAN de la Bulgarie, la Roumanie, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie (entre autres), ces trois derniers parties intégrantes, sinon volontaires, de l’Union soviétique pendant la deuxième guerre mondiale. Ni Clinton, ni le premier Président Bush, qui ont fait ces promesses, n’ont protesté.

Ensuite sont venues les « révolutions de couleur », parrainées par les Américains, en Géorgie et en Ukraine, l’installation de gouvernements pro-américains, suivie par les efforts de l’administration Bush pour obtenir de l’OTAN qu’elle leur attribue formellement un Military Action Plan for membership, une initiative fort heureusement bloquée par l’Allemagne et la France. Et en février de cette année, le Kosovo, serbe depuis le 12e siècle, fut — illégalement — déclaré nation indépendante par les États-Unis et l’Union européenne.

Ce fut le tournant décisif pour la Russie [souvenez-vous du discours de Munich du colonel Poutine]. Maintenant, les États-Unis et l’UE ont non seulement unilatéralement démembré la Serbie mais ont tenté de faire de deux États historiquement liés à la Russie des satellites de l’Ouest. La Géorgie et l’Ukraine n’avaient pas été seulement partie de l’Union soviétique, mais aussi de la Russie tsariste.
L’Ukraine est au cœur de l’histoire russe. Sa capitale, Kiev, fut au centre de la principauté Rus au Moyen-Age, de laquelle la Russie moderne descend, et a toujours été connue sous le nom de « la mère des villes russes »
La Géorgie a une histoire caucasienne complexe et tourmentée de conflit avec des pouvoirs voisins, mais au 18ème siècle, volontairement, son monarque devint un vassal du Tsar en échange d’une protection. Depuis, la Géorgie fit intégralement partie de l’histoire russe. Staline lui-même, et son puissant chef de la police secrète Lavrenti Beria (qui, croit-on, a assassiné Staline pour mettre fin à la dernière grande purge stalinienne) étaient tous deux Géorgiens, de même que d’autres grands leaders bolcheviks.

On peut comprendre qu’un hystérique et démagogique nationaliste géorgien comme Mikhail Saakashvili puisse penser qu’il pourrait effacer la longue dissidence ethnique dans son pays en attaquant les gardiens de la Paix russes légalement stationnés dans les enclaves afin de protéger les dissidents. Mais qui, à Washington, est le promoteur de cette stratégie d’hostilité politique et militaire d’encerclement de la Russie ? Quel intérêt concevable de l’Occident cela peut-il servir ? Il s’agit d’une politique insensée, apparemment destinée à intimider la Russie, mais pourquoi ? Dans un souci de perpétuer les tensions internationales afin soutenir les forces qui, avec Bush et Cheney, promurent des règles exécutives constitutionnellement irresponsables aux États-Unis ?
C’est une question très grave, quoique traitée dans la presse américaine, comme si les États-Unis n’étaient pas en train de jouer avec de la dynamite. La Russie est une puissante nation nucléaire avec des intérêts nationaux légitimes [pourquoi cette nation n’aurait-elle pas d’intérêts légitimes ?]. La Russie n’est plus cet État messianique et idéologique avec des ambitions mondiales qu’était l’Union soviétique. Ces adjectifs décrivent les États-Unis aujourd’hui, ainsi que la politique menée envers la Russie par les administrations des deux Bush et de Clinton. Le conseil le plus judicieux que j’aie entendu est venu de la part des Européens [merci, merci], adressé à d’autres Européens. Il est de rompre avec cette politique américaine d’agression insensée et de confrontation avec la Russie, et de suivre les succès de la médiation Sarkozy en Géorgie avec un effort pour établir des termes européens pour résoudre cette crise, en ignorant les États-Unis.
Saakashvili n’est pas de nature à constituer un obstacle. Son peuple pourra bientôt se débarrasser de l’auteur de ce fiasco, qui a humilié son propre pays, l’OTAN et les États-Unis ainsi bien. Peut-être un ami anticipera-t-il une citoyenneté indignée en offrant à Saakashvili une bouteille de scotch et un pistolet chargé, et en fermant à clef la porte du bureau. Bush et Rice seront bientôt sortis de scène — mais qui sait ce qui va suivre.

L’initiative européenne est sensée. Oublions Washington et approchons la Russie avec une proposition pour une nouvelle relation constructive avec l’Europe, l’arbitrage et la résolution de ses problèmes avec la Pologne, l’Ukraine et la Géorgie de la même manière que ces questions furent traitées au sein de l’Europe. Il faudrait une Europe très courageuse pour le faire, mais les États-Unis sur leur cours actuel peuvent la laisser sans beaucoup de choix.

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Commentaires
J
[Salut] à tous,<br /> C'est bizarre, il y a des sujets qui semblent fâcher "big brother" comme celui de "guerre dans le caucase : les peuples paient toujours la note", car il est impossible d'y accéder. [mmm][mmm][mmm]
P
Mon cher Président,<br /> Il est aussi de notre devoir de rendre hommage à ceux qui ont fait que nous sommes ce que nous sommes.[Oui]
N
... tous nos secrets de fabrication, alors...<br /> Tu vas être puni de 10 lignes de bling et 10 lignes de blang, Pingouin !<br /> <br /> NOSE
M
http://www.youtube.com/watch?v=l2zCi1BkqNQ<br /> [holalala]
M
Quoi déjà les devoirs pour la rentrée ?<br /> <br /> J'ai pas mon cahier, M'sieur Pingouin !<br /> [houuuuu]
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