BIEN SÛR QUE SI, C’EST AU PROGRAMME !
Ils s’appellent Michel CUNY et Françoise PETITDEMANGE. Je les ai rencontrés dans des congrès CGT. Ils écrivent des essais, des romans, des récits biographiques. Ils diffusent eux-mêmes leurs productions à partir de leurs « Éditions Paroles Vives » (auto-édition). On peut s’adresser à eux ou leur passer commande à mjcuny.fpetitdemange@orange.fr.
Sous leur signature, j’ai acheté et beaucoup appris en lisant « Le feu sous la cendre » (1986), « Fallait-il laisser mourir Jean Moulin ? » (1994), « Ernest-Antoine Seillière » (2002), et aussi « Le procès impossible de Charles De Gaulle » (2005)…
Mais surtout, en ces temps de révision déchirante, de remise en cause et de recherches de racines pour le mouvement ouvrier français et international, je vous conseille vivement de vous procurer l’indispensable « Entretiens avec Karl Marx, Friedrich Engels et Vladimir Ilitch Lénine » (2008). Ce dernier ouvrage compte 14 « entretiens » en 478 pages pour 29€, port compris.
On entend proférer un certains nombre de propos définitifs sur ces théoriciens (qui ont aussi été des praticiens - ce qui donne du poids à leurs analyses !): ils seraient « dépassés » ou « pas au programme »… Pourtant, ce qu’ils disent sur le temps de travail, sur le droit du travail, sur « la valeur travail », sur l’autoritarisme, sur le socialisme et la démocratie (Lénine compris), sur la mondialisation, sur les divisions de la classe ouvrière, sur la dialectique, sur les nationalisations et la lutte des classes, sur le patron qui « donne du travail », sur les rapports entre communisme, démocratie et liberté,…, tout cela est au cœur du débat actuel et s’avère d’une irrésistible modernité !
La manière romancée et très pédagogique d’amener cette visite dans les textes fondateurs est profondément originale.
« Comment Karl Marx aurait-il répondu aux questions que serait venu lui poser, en 1848, puis en 1852, en 1866, en 1870 et enfin en 1875, un jeune visiteur français, lui-même emporté corps et âme, d’abord par la révolution de 1848 puis, 23 ans plus tard, par la Commune de Paris ? », nous demandent les auteurs, qui ont leur petite idée…
Et ils poursuivent ainsi… « Après la disparition de l’auteur du Capital en 1883, qu’aurait dit son ami Friedrich Engels à ce même visiteur, vieil homme comme lui, en 1884 et en 1894 ?
Plus tard, reprenant la tâche là où l’avait laissée son grand-père, voici le petit-fils du communard qui interroge Vladimir Ilitch Lénine tour à tour en 1905, 1912, février 1917, octobre 1917, novembre 1918… »
Je ne vous ai pas servi toute entière la « dernière de couverture »… Car même çà, il faut le mériter, en faisant la démarche de se procurer l’ouvrage passionnant auprès de Michel et Françoise.
Alors, mes amis, à vos courriels et ne vous gênez pas pour passer commande pour faire vivre véritablement les « Éditions Paroles Vives ». Vous ne le regretterez pas !
NOSE DE CHAMPAGNE