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LE PIGEON BLEU
28 mai 2009

sondage sondage sondage

Les intentions de vote. 20 % des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote à ce stade. Pour ceux qui le font, 26 % des intentions se portent sur les listes UMP-Nouveau centre et 19 % sur celles du PS. Mais celui-ci est talonné par le MoDem (14 %)

Viennent suite Europe écologie (11 %) et le Front de Gauche (Parti communiste et Parti de gauche) qui, avec 7 % des intentions de vote, devance le NPA (6 %).

Le Front National recueille 6% des intentions de vote  et Libertas (Mouvement pour la France et CPNT) 4 %.

Viennent enfin les listes de Lutte Ouvrière (2 %), de l'Alliance Ecologiste Indépendante (1,5 %) et de Debout la République (0,5 %).

Front de Gauche + NPA +Lutte Ouvrière = 15 % bravo olivier et arlette , jusqu'au bout le jeu des liberaux !!!

claude en tongue

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Commentaires
M
...de Toulouse le 3 juin à 20 heures !!! pour assister au meeting de J-L Mélenchon !!! [Héééhooo]<br /> <br /> si ça c'est pas de la bonne volonté !!![mdr]
R
Tous et toutes amies, malgré nos différences, nos divergences, et nos caractères, un mot qui claque comme un fouet : Camarade<br /> <br /> [I]tribune libre[/I] (l'Humanité du 29 mai 2009)<br /> [G]La névrose des camarades[/G]<br /> Par Jacques Broda, sociologue.<br /> <br /> Samedi 16 mai 2009, Docks des Suds, Marseille, concert de rap. Keny Arkana. Deux à trois mille personnes ici réunies, reprennent en choeur les paroles endiablées de la môme. Keny Arkana est une grande chanteuse de rap, engagée, contestataire, elle anime une association, la Rage du peuple. La rabia del pueblo, à Marseille, ce soir encore, loin des manifs de la Canebière, en appelle à la désobéissance civile, et je me demande pourquoi, comment, ces minots, dont certains ont plus de trente ans, connaissent par coeur les paroles d’Akhenaton, de la Rumeur, de Rocca et de Keny Arkana. Eux qui ont du mal à apprendre la table de 7 sont capables de chanter pendant deux heures non-stop du rap. Du rap engagé, avec une conscience de classe, une conscience politique, une conscience sociale, une conscience humaine. Ces jeunes dont beaucoup ne votent pas, ne voteront pas, alors qu’ils sont au centre de la destruction de masse et de classe de l’impérialisme. Le rap réhabilite le terme de camarade. « Ils ont peur de la liberté, camarade ! Combattant, résistant, militant, indomptable, insurgé, insoumis, rebelle infatigable, esprit libre, vagabond ou nomade… appelle-moi camarade ! » (1). C’est le retour du signifiant. Seul, il s’énonce, et ne rejoint pas le combat de classe, ni la structure ni l’organisation. Ici, il y a plus qu’un hiatus, il y a un gouffre. Une névrose, un compromis névrotique entre l’insupportable d’une situation, son énonciation, et le non-détour de sa transformation. Cette jouissance de la plainte et du cri est pathétique. Dans le même non-geste, elle nous envoie tous dans le mur, les premières victimes en tête, celles qui ne vont pas au bout des révoltes populaires. La peur domine, voire la terreur, et le manque absolu de courage. Car il faut trancher et arrêter de tergiverser quant aux réels qui cognent. L’absence d’identité de classe, ici positive, mais tellement dangereuse car réversible, affective, révoltée et non révolutionnaire, ouvre la porte à toutes les identifications. Surtout que rien ne change en vrai ! La plainte et la soumission aux discours des maîtres, d’où qu’ils viennent, font le lit du populisme. Le Front de gauche propose une alternative, courageuse, jusqu’au-boutiste, il triangule le financier, le social et l’institutionnel, à la limite d’une révolution culturelle sans laquelle rien ne saurait aboutir dans le sens d’une émancipation réelle. Keny Arkana en appelle à la subversion subjective et collective, ici réside sa force. La force, l’énergie, le courage pour chacun à s’énoncer comme sujet de son être en devenir dans un combat de classe acharné (2). La démarche du Front de gauche va dans le même sens lorsqu’elle propose la permanence de l’intervention citoyenne consciente et révolutionnaire. Il y a un point où la rencontre échoue, ce point de tangence, de friction, ce qui pourrait faire tenir tous les registres ensemble : le courage engagé à transformer le désordre du monde, par et dans un acte subjectif. Passer de la revendication, de l’action, à la gestion, lier les trois par ce que l’on pourrait appeler une nouvelle subjectivité révolutionnaire. La névrose des camarades, de tous ces jeunes, qui n’en peuvent plus, sont au bout du rouleau, conscients des dominations, mais non de l’organisation et de la lutte pérenne, cette névrose aux bénéfices secondaires pathétiques bloque les processus en cours. Le 29 mai devant l’Assemblée nationale et le 7 juin 2009, on peut déplacer le symptôme. En 1930, Ernst Bloch dévoilait la contradiction de l’émancipation : « La pauvreté serait-elle abolie, on ne sort pas de l’aliénation, il y a toujours hasard, souci, destin et pas de remède contre la mort. Mais pour ce que porte en lui le camarade, c’est bien en lui-même qu’il faut chercher et non dans les (seuls) rapports économiques… Ainsi parla le communiste, il inquiéta l’autre… car l’homme est encore quelque chose qui reste à découvrir( 3). » <br /> (1)Keny Arkana et le MAP (ministère des Affaires populaires).<br /> (2)(2) Corcuff, Ph ; Keny Arkana : un combat collectif, personnel et spirituel, Politis, 22 mars 2007. <br /> (3)(3) Bloch, E ; Traces, Gallimard, Paris, 1968.<br /> <br /> http://www.humanite.fr/2009-05-29_Tribune-libre_La-nevrose-des-camarades<br /> <br /> <br /> [Héééhooo][mmm][Héééhooo]
A
SURTOUT .... VA AU BOUT DE TES REVES !!![Bravo][Bravo][Bravo]
A
mumu : "[I]Il m'est difficile d'expliquer la "solitude politique générationnelle", dont je fais partie, ce sentiment de n'exister que par les "histoires" politiques de ses parents, de ne pas avoir de passé politique, par choix ou obligation ou négligence...peu importe !"[/I]<br /> <br /> je le vis avec mes enfants qui sont de ta génération .... nico 38, et sophioe 30.... et je me désolais de leur peu d'engouement politique ...<br /> <br /> leur engagement syndical actif ( 3 ans pour nico ds le SNEP/FSU , les a conduit à travers les dernières luttes à s'engager dans le front de gauche .... nico est intervenu comme syndicaliste sur l'éducation à la réunion d'avranches .... engager mais surtout prendre conscience que l'avenir c'est vous, nos anfants ....et que nous avons bien besoin de relais .... et que tout l'europe c'est pas loin là-bas mais tout près de nous, à l'école, à la poste, à edf, sur le prix du lait , sur les franchises médicales ... c'est pire que prévert si je continue .... <br /> <br /> nous n'avons pas voulu de cette europe pour vous, nos enfants .... nous n'avons pas totalement réussi ... alors rejoignez nous .... appelez vos copains.... faites votez FRONT DE GAUCHE !<br /> pour mumu [Bouquet][Bouquet][Bouquet]
M
notez bien que je n'ai jamais dit de pas vouloir voter le 7 !!!<br /> <br /> Il m'est difficile d'expliquer la "solitude politique générationnelle", dont je fais partie, ce sentiment de n'exister que par les "histoires" politiques de ses parents, de ne pas avoir de passé politique, par choix ou obligation ou négligence...peu importe !<br /> <br /> c'est un sentiment de révolte, enseveli par des années de "faiscommelesautresoucrève", de crédits sur le dos, de peur du licenciement, d'inquiétude pour l'avenir...et puis un jour j'ai eu la possibilité de "faire la nique" à tous ces carcans merdeux et policés qui m'entravaient...<br /> <br /> alors je vais peut-être me gameller, mais à 35 passés j'ai pris la décision de lever la tête et dire : "non, ça suffit"<br /> <br /> l'avenir me dira si j'ai eu raison ou tort...mais rien que l'idée d'imaginer un avenir me laisse croire que j'ai eu raison de prendre cette décision. <br /> <br /> Vous me direz que je me contente de peu...mais parfois pour se reconstruire, il faut commencer petit. A chaque jour suffit sa peine.<br /> <br /> p.s : je n'oublie pas de voter le 7, promis ! [Héééhooo]
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