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LE PIGEON BLEU
17 janvier 2011

Effemiste ???

Pourquoi Sarkozy l’emportera sur Strauss-Kahn

Rarement, la France n’a vu arriver au pouvoir un homme d’une aussi piètre envergure que Sarkozy. Un homme, de surcroît, essentiellement motivé par des intérêts personnels ou privés. Les Français doivent cette fâcheuse parenthèse élyséenne à l’UMP (ex-RPR), que les racines gaullistes ne prédestinaient pourtant pas à un tel égarement des valeurs morales de la république. Pour lui succéder, le nom de Strauss-Kahn, l’adoubé des milieux économiques et financiers, revient comme une ritournelle. Pourtant, le positionnement libéral de ce cacique « socialiste » n’est pas pour convaincre le peuple de gauche.

Observées aujourd’hui, à la lecture du dernier sondage CSA, qui lui attribue 30%, contre 25% à Sarkozy et 18% à Marine Le Pen, les chances de Dominique Strauss-Kahn de devenir président de la République paraissent réelles. La France pourrait donc voir un libéral pur sucre succéder à un ultra-libéral fanatique. Avec pour effet, certes avec une connotation plus sociale, la continuation d’une politique privilégiant le capital ! L’atout de Strauss-Kahn réside dans sa non-exposition aux affaires internes françaises et dans le bilan accablant de Sarkozy. Les Français ont donc actuellement la tentation de tomber dans le réflexe du « tout sauf ». Une réaction compréhensible au regard des dégâts causés aux Français, en particulier aux plus exposés.

Sarkozy et Strauss-Kahn : bonnet blanc et blanc bonnet

Sauf que, faire le choix d’un bonnet blanc pour remplacer un blanc bonnet peut s’avérer une option risquée. Le passage de Sarkozy au pouvoir, chantre des arrivistes et des parvenus, a et aura, à terme, des conséquences sociales et économiques d’une rare ampleur ! Or, la probabilité est grande qu’un Strauss-Kahn président poursuive une politique ultralibérale désastreuse pour l’économie et les classes populaires.

Cette éventualité strauss-kahnienne doit interroger les Français sur le mode de désignation des principaux élus, à commencer par celui du président de la république. Si un concours d’accès à la magistrature suprême existait, reposant sur les valeurs de probité, de morale politique et d’efficacité, il y a fort à parier que l’actuel locataire de l’Elysée ferait partie des premiers recalés !

Comparé à Sarkozy, et contrairement à lui, il ne fait pas de doute que Strauss possède l’étoffe d’un chef d’Etat. Cependant, sa vision libérale de la politique, dans la continuité de Sarkozy, l’assimile à un défenseur des puissances de l’argent ! Ce que ressent le citoyen lambda. Sentiment renforcé par sa nomination à la tête du Fond Monétaire International (FMI).

Le PS ne peut se permettre une erreur de casting comme l’UMP en 2004

Pour choisir son candidat, le Parti Socialiste, s’inspirant des primaires américaines, a privilégié une sélection de laquelle émergera un homme ou une femme au profil suffisamment bien identifié, pour éviter la grossière erreur de casting de l’UMP en 2004, puis en 2006. Les candidats ont jusqu’au 13 juillet pour se déclarer. Le hic, c’est que le plus en vue n’est autre que Strauss-Kahn, l’ami de Sarkozy ! Un homme qui, aux yeux de la droite, est un « socialiste » convenable, comme l’est le très « sarkozyste » député maire d’Evry, Manuel Valls. Strauss-Kahn tarde à se prononcer ! Peut-être perçoit-il et mesure-t-il la difficulté de convaincre un électorat de gauche, en ayant l’image d'un homme d’argent, pour ne pas dire de droite ! Ce qui ne manque pas de perturber nombre de militants et sympathisants du PS.

Il n’en est pas de même à l’UMP qui s’apparente désormais au FN, avec l’instauration du culte du chef, au détriment de la réflexion politique. Il n’y est donc pas même question d’émulation entre ceux qui pourraient prétendre se présenter contre le sortant ! Même si les médias inféodés, voulant accréditer un semblant de fonctionnement démocratique, s’amusent d’une pseudo rivalité entre le psychorigide Fillon et le suffisant Copé ! Seule possibilité pour les plus ambitieux : la dissidence. C’est, haine oblige contre Sarkozy, la voie choisie par Dominique de Villepin. Toutefois, du fait de la présence de François Bayrou sur le même créneau, Villepin n’a, a priori, que peu de chances de s’imposer au premier tour. L’UMP n’aura donc pas même à se poser la question de sa récupération, s’il advenait que l’ancien Premier ministre de Chirac créer la surprise.

La difficulté de Strauss-Kahn : rassembler à gauche

Avec Sarkozy, président des riches qu’aucun peuple nous envie, le pays a vu l’émergence d’une catégorie d’individus sans scrupule, -autrefois neutralisés par des hommes soucieux d’un minimum de respect des règles morales républicaines-, pour qui tous les moyens d’arriver sont bons. A commencer par celui que les Français, dans une élection présidentielle pipée, en mai 2007, ont élu sans conviction ni enthousiasme, à défaut de pouvoir choisir une personnalité de gauche crédible, ce qui n’était manifestement pas le cas de Ségolène Royal. La candidate de gauche ayant, par son positionnement trop droitier, stupidement dispersé les voix de son camp au lieu de les agglomérer sur son nom.

Qu’en sera-t-il en 2012 ? Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI, grâce au soutien de son ami Sarkozy, peut difficilement incarner la gauche dans son ensemble. Son image de social libéral bon teint n’inspire pas confiance dans les milieux modestes. Il se retrouve avec le même handicap que Ségolène Royal. Trop marqué à droite.

Un écueil que François Mitterrand, en fin stratège, avait identifié dès 1965, année de sa première participation à l’élection présidentielle. Ce que Mitterrand était parvenu à faire, avec le programme commun signé avec les communistes, dans les années 1970, et qui l’a conduit à son élection en 1981, n’est pas même pas imaginable avec Strauss-Kahn. On le voit difficilement s’associer avec le Parti de Gauche de Mélenchon et le Parti Communiste de Laurent. Si donc, l’actuel directeur général du FMI est choisi par les socialistes, il paraît peu probable qu’il pourra faire le plein des voix de gauche au premier comme au second tour de l’élection présidentielle de 2012.

Sarkozy peut repasser, sauf si le Sarkogate le rattrape

Les sondages actuels, donnant Strauss-Kahn vainqueur au premier tour face à Sarkozy, sont un leurre susceptible d’anesthésier des Français crédules, pressés de se débarrasser de l’agité de l’Elysée. L’élection présidentielle se gagne, grâce à la capacité du candidat à d’abord cristalliser son électorat naturel au premier tour, puis, grâce à un positionnement subtil d’avant élection, de ratisser large au second tour. Or, la faiblesse de Strauss-Kahn réside d’ores et déjà dans sa (non) crédibilité en tant qu’homme de gauche. Fera-t-il le plein des voix dans son propre camp ? Rien n’est moins sûr, en dépit du rejet de Sarkozy, dont il est l’obligé.

En revanche, le potentiel de Sarkozy demeure important, grâce aux voix d’extrême-droite qui pourraient se porter massivement sur lui, dans la perspective d’un possible accord de gouvernement avec le FN de Marine Le Pen. Il pourra également compter sur le ventre mou français, incarné par les confidentiels partis du centre, dont l’électorat vieillissant est particulièrement sensible aux thèmes sécuritaires que Sarkozy ne manquera pas de brandir.

Le risque de revoir l’agité occuper une seconde fois le palais de l’Elysée reste donc entier à ce jour. A moins qu’il ne soit rattrapé par le Sarkogate, révélé pendant l’été 2010, par les malversations de Woerth à l’occasion de l’affaire Bettencourt.

Verdi

in : Agoravox

relayé par cloclo

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Commentaires
J
Ben, pour alimenter le titre :<br /> <br /> [G]http://www.lepost.fr/article/2011/02/13/2404654_strauss-kahn-et-sarkozy-provoqueront-ils-la-revolution-en-grece.html[/G]<br /> <br /> Le PS est mal barré si DSK était par malheur leur candidat ! Quoi il pousse à la privatisation du Parthénon, des plages, de l'ancien aéroport d'Athènes, de l'Ile de Santorin ?[holalala][holalala][holalala]<br /> <br /> <br /> Au secours Zeus, Ahténa, Apollon... !
J
Ca me fait rire que Besancenot attaque la "PERSONNALISATION" du FDG, sous les traits de JLM, alors que lui-même, il fait quoi ? Le NPA c'est qui ?<br /> <br /> L'autre erreur monumentale, qui l'a fait s'effondrer (on le savait avant même d'avoir les résultats, on avait parié aussi, à croire qu'il a fait expres pour ne pas y aller) :<br /> <br /> [G][I]Toujours perturbé par la candidature d'une jeune femme voilée aux régionales, le NPA n'a pas non plus tranché la question du voile et le débat est renvoyé à une prochaine conférence nationale[/I][/G].<br /> <br /> POURQUOI c'est une erreur politique ? Pour la simple raison que même le très discuté Tarik RAMADAM a affirmé, lors du débat contre Copé il y a quelques jours, (voir sur le net) que le voilage n'est pas préconisé dans le CORAN ! Alors, si lui le dit !<br /> <br /> Et en plus, comme il n'y a pas de tempêtes de sable sous nos contrées...<br /> <br /> Que faut-il comprendre ?<br /> <br /> Bon bref, est-ce que Besancenot a demandé à l'ensemble de ses adhérents s'ils voulaient s'allier avec le FDG pour toutes les prochaines échéances (cantonales, présidentielles, législatives, régionales, communales...) ? <br /> Ca, ça aurait été évidemment une proposition très démocratique qui fait chaud au coeur ![Oui]
C
lundi 14 février 2011 (09h46) <br /> <br /> Issu-e-s d’origines et de traditions politiques et militantes diverses, nous avions répondu à l’appel de la LCR de construire un nouveau parti rassemblant le meilleur des traditions du mouvement ouvrier et des différentes histoires de la gauche, pour proposer une alternative à la crise du capitalisme et au social-libéralisme. Mais au lieu d’être un facteur positif dans la recomposition de la gauche de transformation sociale et d’avancer vers une nouvelle force pluraliste et ouverte, le NPA s’est de plus en plus éloigné de cet objectif. Ce congrès aurait dû être l’occasion de tirer les bilans d’une orientation politique qui, notamment lors des élections européennes et régionales, nous a amené à l’isolement. Il aurait dû permettre d’analyser et de comprendre les raisons de l’importante désaffection militante qu’a subi le NPA depuis son congrès fondateur et qui s’est notamment traduite par sa rétractation sur le seul courant de l’extrême-gauche traditionnelle autour de l’ex-LCR et de petits groupes. Cela n’a pas été le cas, les bilans n’ont pas été tirés. Si cette analyse avait été menée elle aurait permis, au sortir d’un mouvement social inédit, de comprendre l’attente de dizaines milliers de salarié-e-s, acteur-trice-s du mouvement social, syndical, associatif et politique, hommes et femmes de gauche et des classes populaires.<br /> <br /> Face à une majorité présidentielle devenue illégitime dans le pays, à un régime institutionnel de plus en plus décrié, une véritable alternative politique à gauche est attendue et indispensable pour mener la bataille idéologique et politique contre les responsables de la crise économique et de la misère sociale, ceux qui font payer cette crise aux peuples en France, en Europe, comme dans le reste du monde. Beaucoup n’en peuvent plus de l’éparpillement irresponsable da la vraie gauche qui l’empêche d’incarner une alternative crédible à un parti socialiste dont on sait qu’il ne fera pas autre chose qu’un Papandréou ou un Zapatero, une fois au gouvernement.<br /> <br /> [G]Rassembler l’ensemble des forces politiques à la gauche du PS pour défendre en 2012 et après un programme en rupture avec toutes les variantes du libéralisme : telles sont les urgences de la gauche politique. Les déclarations de dirigeants du NPA pour une candidature « des luttes » ou « du mouvement social » ressemblent plus à une dérobade qu’à une avancée, puisque dans le même temps le congrès du NPA refuse d’engager la discussion pour chercher un accord politique avec les forces rassemblées dans le Front de Gauche ou la FASE. Ce n’est qu’en acceptant d’entrer dans une dynamique unitaire que l’on peut sérieusement engager la discussion sur le programme, et les candidatures les plus à même de représenter le rassemblement.[/G] Sans majorité politique à son congrès, le NPA se dirige à nouveau vers la répétition d’une politique isolationniste.<br /> <br /> Pour autant, nous considérons toujours que l’expérience accumulée par le NPA ne devrait pas faire défaut à la nécessaire recomposition de la gauche. Mais au regard des échéances sociales et politiques présentes et à venir, la priorité pour nous est désormais de participer à tous les actes concrets qui rapprochent de la constitution d’un front social et politique de la gauche antilibérale et anticapitaliste, qui fasse pièce à la droite sarkozyste comme à la montée de l’extrême droite, et propose une alternative crédible au social-libéralisme. Le Front de Gauche peut être un premier pas dans ce sens, en passant à une nouvelle étape de son développement, en s’ouvrant à d’autres forces politiques, en se transformant pour accueillir dans des collectifs toutes celles et ceux qui veulent les rejoindre sans nécessairement adhérer à l’une des organisations et ne pas se réduire à un cartel de sommet.<br /> <br /> Il faut impérativement que toutes celles et ceux, organisations, courants, citoyen-nes engagé-e-s, qui partagent cette même volonté d’unité fassent force politique ensemble.<br /> <br /> L’orientation majoritaire du NPA tourne le dos à cette perspective. Membres de la direction sortante nous en prenons acte et nous décidons de ne plus en être. Nous continuerons ce combat notamment avec le courant Convergence et Alternative et avec toutes celles et ceux qui partagent cet objectif, qu’ils aient quitté le NPA ou qu’ils y restent. Nous reprendrons par d’autres chemins le projet que nous croyions possible lors de la fondation du NPA.<br /> <br /> Leila Chaibi (ex-CE et CPN NPA L’appel et la pioche), Yann Cochin (ex-CE et CPN NPA Clamart), France Coumian (ex-CPN NPA Paris 19e), Maël Goepfert (ex-CPN NPA Paris centre), Danièle Obono (ex-CE et CPN NPA Aubervilliers), Anthony Smith(ex-CPN NPA Reims), Stéphanie Treillet (ex-CPN NPA 94)
C
""MONTREUIL — Le NPA a bouclé dimanche un congrès "compliqué et difficile" semblant faire du sur-place, tiraillé entre "identitaires" - incarnant le noyau dur trotskiste - et partisans de l'unité à gauche du Parti socialiste, tout en étant englué sur la question du voile.<br /> <br /> Même l'idée d'un "appel" a minima pour une "candidature de rassemblement" des anticapitalistes à la présidentielle, voulue par Olivier Besancenot, n'a pas abouti. Cette proposition était de toute façon vue par beaucoup comme un leurre masquant la candidature du facteur de Neuilly en 2012, alors que Jean-Luc Mélenchon est déjà dans les starting-blocks.<br /> <br /> Réuni à Montreuil depuis vendredi, le congrès du NPA a été "compliqué et difficile", a expliqué Myriam Martin, du Comité exécutif, soulignant le caractère "très polyphonique" de son organisation.<br /> <br /> Pressentie pour être bientôt porte-parole au côté de M. Besancenot, elle a reconnu qu'il y avait des "difficultés pour s'entendre sur ce que signifie un appel commun" alors que la motion d'orientation politique de la direction n'a pas obtenu de majorité (41,8%), face aux "identitaires" (27,8%) et "unitaires" (26,4%).<br /> <br /> A l'issue du congrès, sept membres de la direction sortante, des "unitaires" favorables à un rapprochement sous conditions avec le Front de gauche, ont décidé de quitté le NPA en pleine hémorragie de militants. Avec un autre camarade, Leïla Chaïbi (collectif L'Appel et la Pioche) a ainsi décidé de rejoindre le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon où "les portes sont ouvertes", a-t-elle dit à l'AFP.<br /> <br /> Toujours perturbé par la candidature d'une jeune femme voilée aux régionales, le NPA n'a pas non plus tranché la question du voile et le débat est renvoyé à une prochaine conférence nationale. Seuls les textes sur les "réponses à la crise" et la "solidarité avec les peuples tunisien et égyptien" ont obtenu un vote très majoritaire.<br /> <br /> "C'est pas en trois jours qu'on peut faire une fausse synthèse un peu caoutchouc" sur des positions différentes, a affirmé Gaël Quirante, un "identitaire".<br /> <br /> Difficile effectivement de s'entendre au sein du NPA sur les questions électorales notamment, même si le refus des alliances avec le PS les rassemblent.<br /> <br /> Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé, sur son blog, un NPA qui se satisfait du "maintien de l'ordre à gauche" : "le PS devant pour toujours et la LCR au chaud derrière : voilà le rêve ! Car la LCR (devenue NPA, ndlr) est toujours là", a lancé le quasi-candidat du Front de gauche à la présidentielle, déplorant un "gâchis" pour l'unité.<br /> <br /> En début de congrès, M. Besancenot avait renvoyé le président du Parti de gauche dans ses cordes : "Il a la main tellement tendue qu'elle est presque crispée" sur sa propre candidature!<br /> <br /> C'est en juin que le NPA devrait finalement se décider sur 2012 et malgré le "piège de la personnalisation" qu'il dénonce, le "camarade Olivier", poussé par la direction, devrait rempiler pour un troisième tour, après 2002 (4,2%) et 2007 (4,1%).<br /> <br /> Venue en observatrice au congrès, Clémentine Autain (La Fédération) se veut toutefois optimiste pour l'avenir, jugeant qu'"en 10 ans, on a gagné une chose: tout le monde désormais doit se prévaloir de l'unité" dans la gauche radicale.<br /> <br /> En 2012 comme en 2007, la candidature unitaire restera donc un rêve inaccessible pour ceux qui se situent à la gauche du PS, alors que dans les sondages, une telle candidature totalise environ 12% entre Jean-Luc Mélenchon (5 à 7%), Olivier Besancenot (4 à 7%) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière, 0 à 2%).<br /> <br /> Et si chez Mélenchon, on va jusqu'à parier sur un "score à deux chiffres" en 2012, le clan Besancenot, lui, continue de croire en ses chances.
É
Ils devraient demander à Arlette d'assurer le Secrétariat !<br /> <br /> Le petit facteur avait donné la ligne avant le Congrès. Tout cela représente 2000 personnes à tout casser !<br /> [holalala]
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