Journée internationale contre la violence faite aux femmes

Halte à la violence, à l’impunité et au harcèlement sexuel au travail

25 novembre 2011 : À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles, la CSI et ses organisations affiliées se mobilisent à travers le monde pour dire stop à la violence, à l’impunité et au harcèlement sexuel au travail.

« Le mouvement syndical se sent particulièrement concerné par les violences faite aux femmes, que ce soit dans la sphère privée, publique ou au travail », a déclaré Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI. « Les syndicats ont un rôle essentiel à jouer, à commencer par dénoncer les faits et briser le silence. »

Les femmes dont la situation de travail est précaire sont particulièrement touchées, comme par exemple les travailleuses domestiques, groupe peu considéré, largement exploité et généralement non protégé par les législations du travail. Les travailleuses migrantes sont également très exposées aux risques de violence.

Pour cette journée internationale, la CSI et l’ICEM publient un nouveau rapport « Violence à l’égard des femmes dans l’est de la République Démocratique du Congo : Quelles responsabilité ? Quelles complicités ? » Le rapport met en exergue la dimension économique du conflit et son lien avec la violence subie par les femmes.

Le contrôle des ressources naturelles et minérales du Congo a toujours été disputé, et ce sont ces immenses richesses qui alimentent les confits du pays. Elles contribuent à enrichir les groupes militaires et rebelles qui ont recours aux violences sexuelles comme tactique de guerre. D’après un récent rapport du PNUE, la valeur estimée des réserves minérales non exploitées de la RDC est de 24 000 milliards de dollars.

L’industrie électronique est une grande utilisatrice de ces minéraux provenant notamment de la RDC, indispensables à l’élaboration d’ordinateurs, téléphones portables et autres appareils électroniques. Les instruments mis en place au niveau international tels que la Loi Américaine Dodd-Frank ou encore le guide de l‘OCDE sont utiles mais ne vont pas assez loin. Il est fort regrettable que la Commission Européenne n’ait pas, à ce jour, suivi la résolution du Parlement qui demande des mesures législatives.

Mais les intérêts économiques en jeu sont énormes comme le montre la vive opposition à la loi Dodd- Frank de la Chambre de commerce américaine qui tente de diluer les nouvelles mesures de contrôle et de traçabilité élaborées par la Commission de contrôle de la Bourse (SEC) et d’en retarder la mise en œuvre.

Il est urgent de protéger les populations et garantir un travail décent pour les hommes et les femmes qui sont exploités dans les mines de l’est du pays.

Alors que la campagne électorale bat son plein en République démocratique du Congo, les syndicats congolais, l’UNTC, la CSC et la CDT dénoncent la pauvreté endémique, la corruption rampante, et l’absence de travail décent.

« Il faut en finir avec l’impunité et que justice soit faite pour les très nombreuses femmes victimes de ces conflits. Les puissants intérêts économiques liés aux ressources minières de la région doivent cesser de primer sur le respect de la vie et de la dignité des femmes » a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Il en ira de la responsabilité du gouvernement qui sera élu de mettre en place un dispositif législatif et répressif efficace pour combattre toutes les formes de violence à l’encontre des femmes. » ajoute-t-elle, tout en regrettant la faiblesse de leur participation à la vie politique du pays.

La CSI publie, également, un nouveau dossier de reportage, « Halte à la violence et à l’impunité : justice pour les femmes en RDC » qui traite des nombreuses discriminations, exploitations, et de l’isolement dont souffrent les femmes Congolaises.

Lire le rapport « Violence à l’égard des femmes dans l’est de la république démocratique du Congo : Quelles responsabilité ? Quelles complicités ? »

Lire le dossier de reportage, « Stop à la violence et à l’impunité : justice pour les femmes en RDC »

NB : Personnellement, je trouve de courte et extraordinairement réductrice la « ligne » de cette campagne, qui devrait réellement concerner les droits de toutes les femmes dans le Monde entier. Mais bon, disons que c’est mieux que rien… Il faudrait que la CSI se penche un peu sur ses devoirs à  l’égard de toutes les victimes d’une austérité (mot nouveau qui cache un peu trop le problème endémique, consubstantiel au capitalisme et qui s’appelle la répartition des richesses créées) qui se généralise et qui frappe plus sévèrement les plus modestes : vieux, femmes, enfants…

Et puis, moi je pense à toutes les Mafissatou Dialo ou Tristane Banon de la terre qui ont besoin de nous... Ne voilà-t-il pas un sujet de réflexion pour nos partisans de la lutte armée ?

Le sujet choisi par la CSI n’est cependant pas inintéressant… Donc…

Je vous recommande aussi cette vidéo…

www.ituc-csi.org/video-rapport-annuel-de-la-csi.html

NOSE DE CHAMPAGNE

Comments

[Francis]

Près d'une Américaine sur cinq a été violée ou a été victime d'une tentative de viol au moins une fois au cours de sa vie, selon un sondage effectué aux États-Unis.

De ce nombre, 81 % éprouvent des symptômes du trouble de stress post-traumatiques.

L'étude réalisée par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies révèle aussi qu'une victime de viol sur huit indique que l'agresseur était un membre de la famille. Seules 15 % des femmes violées l'ont été par un inconnu.

Trois quarts des femmes violées ont été agressés alors qu'elles avaient moins de 25 ans.

Une femme sur quatre dit également avoir été violentée par un conjoint et une femme sur six a déjà été harcelée.

« Globalement, les violences sexuelles, le harcèlement et la violence conjugale affectent 12 millions d'Américains chaque année. Les femmes sont touchées de façon disproportionnée », peut-on lire dans l'étude.

Les auteurs de l'étude conçoivent que leurs résultats s'avèrent troublants et qu'ils risquent de surprendre beaucoup de gens.

Le nombre d'hommes brutalisés est lui aussi surprenant. Un homme sur sept a été brutalisé par un partenaire au cours de sa vie, et un homme sur 71 a été violé. La majorité des hommes victimes de viol étaient âgés de moins de 11 ans lors de l'agression. Plus de la moitié des hommes violés l'ont été par une connaissance, et dans la majorité des cas, l'agresseur était un homme.

En plus de la prévention, une manière importante de répondre au problème endémique de la violence sexuelle, du harcèlement et de la violence conjugale est de traduire les coupables en justice, conclut notamment l'étude. « Les lois peuvent parfois être appliquées de manière inadéquate ou incohérente. Il est important de mieux former les intervenants du milieu pénal pour qu'ils soutiennent mieux les victimes et que les coupables soient tenus responsables de leur crime », expliquent les auteurs du rapport.

[I]Logique, dans un pays en pointe pour la défense des droits de "l'homme", non ?[/I]

[NOSE]

... c'est pas un lapsus révélateur çà !?
Voiture-Voiyure... Notamment çà révèle que sur le clavier AZERTY, le Y et le T sont très proches... N'est-il pas ? Yes it is !

NOSE

[cloclo]

pardon , sa voiture , son automobile si vous preferez !![Héééhooo]

[cloclo]

Pour faire du stop [Chaud], sa voiyure est en panne !!!!!!!![Victoire]

[anna]

je suis certaine qu'elles ont été violentées ... depuis toutes ces années où je milite ds une assos de victimes ... les récits de l'une comme de l'autre ne trompent pas ....[Attend][Attend][Attend]